vendredi 17 janvier 2014

Je morigène

Lecteurs bijoux, vous êtes encore plus flemmards que moi. Et c'est dire! Je vous donne une devinette? Tout le monde s'en fiche royalement. Rien à faire que je me sois fait end……er par un vigile qui m'a précisé que les photos étaient interdites, rien à faire que j'ai dû déployer des trésors de charme finissant (et croyez moi, il fallait le chercher) pour garder le cliché, aucune curiosité, pour ceux qui connaissent la blague "et depuis, pas une lettre, pas une coup de fil… La mise vous a été sauvée par une charmante lectrice du blog. Bon , elle m'a répondu sur mon mail privé, mais elle, elle a cherché! Que cela vous serve de leçon. Et voici la conjecture si poétique qu'elle a imaginée : " Je lis toujours ton blog avec grand intérêt... Pour la cour intérieure de l'autre jour, je me suis imaginée que ton ami fréquentait le quai des Orfèvres, était un super Sherlock Holmes et avait réussi à t'entraîner dans sa dernière enquête en bord de Seine parce que tous les Sherlock ne peuvent pas enquêter au bord de la Tamise... J'ai peut-être tout faux mais je t'imagine ouvrir l'oeil et t'intéresser au monde autour de toi... Tu cultives avec don l'altruisme." Eh ben elle n'était pas loin, mon amie. Ce n'était pas L'Institut médico-légal (la morgue) de Paris que j'ai fréquentée souvent en tant qu'étudiante en criminologie et qui n'est en effet pas loin du Quai des Orfèvres. C'était et j'ai honte de mon manque de romantisme… ma tante, eh oui, c'était la cour intérieure du Crédit Municipal où l'on met en gage ses possessions contre quelques pessètes, un endroit menacé de disparition mais d'une beauté souveraine et toute balzacienne. Lecteurs bijoux, cela passera cette fois, mais je me sens un peu seule. Je suis si déçue que je ne vous dirai même pas que , dans ma soif de découvertes, partie aujourd'hui chercher de la feuille d'or contre collée pour mes tableaux et des livres chez Galignani, j'ai découvert un restaurant Tibétain sur le boulevard du Temple (jadis du crime) et que je m'y suis régalée de lait de yak et de pain vapeur… Oh, non, je ne vous le direz pas, vous ne le méritez pas. Et voilà, comme à l'école de la République jadis : pas d'image. Je n'ai pas de remords. Si ma souffrance devant votre indifférence vous empêchait de dormir, demain c'est samedi. Vous pouvez faire une grasse matinée que je vous souhaite douce, tendre et sensuelle.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Quand j'ai lu L'exil d'Alexandra je travaillais dans une boutique de luxe (qui vendait entre autres des gants, sic !). De mon doux-amer exil est née aujourd'hui ma première traduction que j'ai la joie de présenter : La Femme chocolat de Gib.I. Mihaescu.
Gabrielle Danoux

Anca Visdei a dit…

Plein succès à votre traduction donc!

Anonyme a dit…

Je vous remercie pour vos vœux de très bons augures et me permets de rajouter que, plus que le succès, ma traduction attend des lecteurs et des ...sœurs. Pour ceux qui savent y faire elle sera très facilement accessible du 9 au 14 février en e-book. Aussi, je fais quant à moi œuvre de pénitence et retourne au travail.
Encore merci,
Gabrielle