dimanche 30 juin 2013

Nature morte

Rue de L'Epave, le cimetière de Saint-Enogat, berceau de Dinard, inauguré à l'époque où Judith Gauthier tenait salon dans sa villa bordée par le sentier de l'Albatros. Les pavots et les roses envahissent les vieilles tombes. Au delà des murs de pierre, bien qu'on ne la voit pas, il y a la mer. Comme partout. Comme toujours.

samedi 29 juin 2013

Sourire d'un jour d'été

Pluie pour pluie, je préfère la bretonne. Au moins, elle a de la tradition.
De ce moment volé à la grande ville et à son été pourri, un signe affectueux : ce bateau blanc qui se confond presqu'avec le phare bleu.
Dans un cinéma de Dinard où j'étais allée voir un film de mon niveau ("Douze ans d'âge"), me rendant aux toilettes, je me trouve devant deux portes. Sur celle de gauche  : Marilyn Monroe avec sa belle robe blanche soulevée par un vent coquin. Sur celle de droite : Charlie Chaplin en Charlot.
Après une brève hésitation, j'ai choisi Charlot. L'image me ressemblait d'avantage. Comme il ne devait pas y avoir d'autre comique dans la salle, je n'ai pas été dérangée.
Pendant que j'arpente le sentier des douaniers dinardais, les gens bien travaillent.
Je vous recommande un bel entretien sur Salon littéraire, grâce aux questions pertinentes et subtiles de Jacques Aboucaya.
http://salon-litteraire.com/fr/anca-visdei/content/1840285-anca-visdei-aux-mille-facettes

mercredi 26 juin 2013

Quai de la Bastille, port de l'Arsenal à Paris aujourd'hui. Doux et ombré. Dans la roseraie, cette statue, allusion accroupie à la Vénus de Millo. Et il y a ceux qui targuent le torse et ceux qui déposent des roses fraîches entre les cuisses. Comme partout ailleurs : il y en a qui enlaidissent la vie, il y en a qui la vénèrent. Je sens que vous attendez ma citation de Brel. La voici "Il y en a qui ont le coeur si tendre..." Et comme dirait un auteur bien plus ancien "et tout est bien ainsi".

mardi 11 juin 2013

59 rue de Rivoli...

La joie d'un endroit coloré. Gants de ménage pour boules de Noël d'une maison-arbre de fête.
Visitez les ateliers, parlez aux artistes qui y travaillent et, parfois, habitent : c'est merveilleux!

lundi 10 juin 2013

Salon du livre de Radio Courtoisie

Ce dimanche pluvieux qui commençait si tristement, que de joies m'a t il apportées! les lecteurs étaient nombreux, plusieurs d'entre eux, avaient déjà lu la biographie que j'ai consacrée à Jean Anouilh, ils sont venus dire leur satisfaction, que le livre les avait émus, fait rire et appris des choses. Il en allait de même de quelques confrères venus présenter et signer leurs livres; Jean Raspail, au jugement sûr mais réservé d'habitude, lui qui a connu bien Anouilh, m'a dit une si belle chose "je ne croyais pas qu'on pouvait encore écrire une si belle biographie"! Une journée émaillée de rencontres, de camaraderie, la joie de voir des lecteurs qui achetaient, aimaient, adoraient les livres. Au milieu d'une pluie tenace, des lueurs d'espoir et une pierre blanche pour marquer la journée.

jeudi 6 juin 2013

"Cismigiu & Company"

C'est en grande partie à cause du titre du livre de Bajenaru que j'ai choisi d' passer l'examen d'entrée dans ce lycée d'excellence et de tradition. L'émotion de revoir mes camarades du lycée Gheorgne Lazar ne s'est pas effacée une semaine après. J'ai ri aux larmes, j'ai été émue, nous avons dansé, raconté, charrié. Drôle de sentiment de rentrer des décennies après dans ce lycée dont nous avons suivi les cours en uniforme avec un numéro matricule sur les bras de chemise et de veste et d'y voir aujourd'hui des élèves en "habits de ville", gais et libres. Drôle de coïncidence qui fait que le lendemain de la rencontre dans l'amphithèâtre on se soit retrouvés au Théâtre Odéon pour la lecture de ma pièce Dona Juana. Comme jadis. Sauf qu'aujourd'hui , sur 365 (quelle hasard parlant) il y en avait (une soixantaine) de "partis" : vers un monde meilleur ou exilés vers tous les continents. D'où la plupart étaient revenus pour la fête des retrouvailles. Bonheur des bilans, joies des fidélités.

lundi 3 juin 2013

Encore dans un aéroport...

Partir, revenir garder l'émotion, l'énergie, l'esprit curieux, la mémoire des au revoir, le souvenir des adieux qui sont rarement définitifs.Un moment d'émerveillement, les pas japonais d'un destin. Comme les autres.

dimanche 2 juin 2013

En Roumanie, je tra-vail-le!

Don Juana - Anca VisdeiAfis Don JuanaAnca VisdeiINSIDER: “Desfăşurat ca un experiment cu intrarea liberă, spectacolul de lectură “Dona Juana” a fost o surpriză picantă. Fără prea multe decoruri, stând pe scaun ca la repetiţie, actorii grupaţi în jurul Cătălinei Mustaţă au reuşit să dea credibilitate textului şi să incite imaginaţia publicului. La final, actorii şi scriitoarea Anca Visdei au încercat un dialog deschis cu publicul, dar nimeni nu a îndrăznit să pună întrebarea la care se gândea toată lumea – Piesa este autobiografică?”
DSC01650DSC01640DSC01661Catalina MustataDSC01646DSC01647DESPRE PIESĂ: Don Juan la feminin. Juana îi farmecă pe toţi bărbaţii, cu preferinţă pentru cei consideraţi inaccesibili, dar care nu rămân aşa pentru mult timp. Sub forma unei comedii impulsive, această piesă este o constatare serioasă, care “avansează mascat.” O farsă în care râdem de nenorocirile victimelor Juanei (şi care există din plin!) din toate epocile, din toate ţările, de toate profesiile, religiile şi sexele. 
http://infoinsider.ro/2013/06/02/spectacol-lectura-dona-juana-si-faptele-sale-de-filantropie-un-experiment-reusit-la-teatrul-odeon/

samedi 1 juin 2013

Grande émotion

Double. Premier rendez-vous du matin : mon amour de toujours : IL Caragiale dit Nenea Iancu au Gambrinus de Bucarest et, toute la journée mes chers irremplaçables, adorables, merveilleux condisciples de lycée (Cisimigiu & Co) Lazar, quarante ans après. Du monde entier, comme si le temps n'avait pas passé, retrouvailles des coeurs et de l'esprit. Ne t'en va pas, ma belle journée!