C'est en grande partie à cause du titre du livre de Bajenaru que j'ai choisi d' passer l'examen d'entrée dans ce lycée d'excellence et de tradition. L'émotion de revoir mes camarades du lycée Gheorgne Lazar ne s'est pas effacée une semaine après. J'ai ri aux larmes, j'ai été émue, nous avons dansé, raconté, charrié. Drôle de sentiment de rentrer des décennies après dans ce lycée dont nous avons suivi les cours en uniforme avec un numéro matricule sur les bras de chemise et de veste et d'y voir aujourd'hui des élèves en "habits de ville", gais et libres. Drôle de coïncidence qui fait que le lendemain de la rencontre dans l'amphithèâtre on se soit retrouvés au Théâtre Odéon pour la lecture de ma pièce Dona Juana. Comme jadis. Sauf qu'aujourd'hui , sur 365 (quelle hasard parlant) il y en avait (une soixantaine) de "partis" : vers un monde meilleur ou exilés vers tous les continents. D'où la plupart étaient revenus pour la fête des retrouvailles. Bonheur des bilans, joies des fidélités.
jeudi 6 juin 2013
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