dimanche 25 décembre 2011

Il faut chercher minuit à ...vingt-trois heures


Pour une fois, votre aimable servante voulut se rendre à la messe de minuit. Faisant confiance, comme toujours, aux mots, cela ne la perdra pas, cela l'a déjà perdue, mais perseverare diabolicum, elle alla à la messe de minuit à minuit... moins cinq.
Les portes de l'église de Saitn Germain se fermaient, un aimable et vigoureux vigile lui fit savoir que la messe venait de s'achever... Perpléxité : déjà l'heure d'été, c'est compliqué, mais si l'on se met à célébrer la naissance du divin enfant avant qu'ils soit né, cela devient un sacré casse-tête. Ce qui précède n'entama pas durablement la bonne humeur de la soussignée qui vous souhaite un Joyeux Noël, une happy Hanouka et de la lumière encore et toujours.

jeudi 22 décembre 2011

O tempora o mores

Je vais parler par initiales comme mon bien aimé modèle I LCaragiale, auquel j'emprunte d'ailleurs le titre de ce billet. Important de respecter l'auteur dans ses droits comme dans les emprunts qu'on y fait.
Aventure récente de votre servante qui est auteur dans le civil : la jeune X, choisie pour jouer la protagoniste de ma pièce Y mise en scène par mon bien aimé metteur en scène Z cherche mon amitié sur un réseau social. Evidemment, je la lui accorde : X est belle , a du talent, j'adore ma pièce Y qui est merveilleuse et de surcroît épuisée, j'adore Z, metteur en scène, ami et comédien bien aimé. Une fois l'amitié accordée, j'ai accès à ses données que je consulte avec intérêt.
Donc Z a joué dans trois pièces : A mise en scène par B
c'est peut-être une création collective, il n'y a pas d'auteur...
dans la pièce C, ah c'est un classique, c'est de D... non, on ne parle pas de D on parle du metteur en scène E
OK peut être ils se sont fâchés, on arrive à son troisième cheval de bataille théâtral (mon cheval pour un rôle!)
c'est ma pièce Y, oui de moi.. ah non pas de moi , c'est ma pièce Y (orpheline, enfant perdu, non reconnu,) mise en scène par Z.
Les mots que X dira sont de moi, elle cherche mon amitié, je suis vivante et c'est la pièce Y mise en scène de Z.
Et moi alors? A l'as? dans la cuvette? au purgatoire? Pertes et profits. Nulle part. Ni reconnaissance? ni souvenir pieux? ni législation SACD respectée? Je comprends chez les ignares le Tartuffe de Planchon et le Richard III de Lavaudant, mais il y a une différence essentielle: moi je suis, oh ni meilleure ni pire, mais vivante... encore.
Braves gens qui aimez théâtre et littérature confondues, une pièce est de Shakespeare et mise en scène par Brook
ou de Tartempion et mise en scène par Navet y Topinambours,
C'est un droit légal , comme la filiation de ses enfants, l'oublier, c'est au pire du vol au mieux de l'inconscience.
"Le reste n'est que silence" citations de William Shakespeare dans Hamlet, scène finale et vive Pierre-Caron de Beaumarchais qui fit la révolution des auteurs et obligea les comédiens à toujours mentionner le nom des auteurs. C'était avant 1789, il est temps que les jeunes X s'y conforment. "Good night, sweet Princes" encore du Will Shakespeare citée par moi dans une mise en scène... contemporaine.

dimanche 27 novembre 2011

C'est du lard ou du...?


Dans une campagne d'élections balkaniques j'avais bien vu un candidat se retrousser les manches ostensiblement pour nettoyer le pays de la corruption, toute mon enfance j'ai vu Lénine, barbiche en avant , tirant sur sa veste à Smolny comme pour retenir un trop plein d'élan et ne pas tomber de la tribune où ses partisans l'avaient hissé, mais voir sur les murs de Lausanne ce candidat qui, pour se montrer prêt (en tout cas c'est ce que dit le texte) noue sa cravate, vraiment, je suis ... sciée. A moins qu'il la dénoue....
Quoi qu'il en soit mon appareil photo facétieux ou le soleil de midi lui envoient un rayon prometteur... pour l'éclairer. Sinon ce sera râpé.

jeudi 17 novembre 2011

Et dire que Nyssen est mort...

C'est dur d'être orphelin. A tout âge. Mon père dort au cimetière du Bois de Vaux à Lausanne et je ne suis toujours pas arrivée à écrire sur lui le livre qu'il mériterait. Mon premier père spirituel, celui qui m'a possé dans la voie épineuse de la littérature, Alexandru Mitru, est parti aussi. J'ai eu au moins le bonheur de lui dédicacer de son vivant mon premier livre en français. Un autre père spirituel vient de s'en aller. Hubert Nyssen avec lequel j'ai eu le plaisir, le bonheur, l'honneur, la joie de travailler mon premier roman chez Actes Sud, "L'Exil d'Alexandra". Un être merveilleux : cultivé, charmant, charmeur, enthousiaste, un éditeur écrivain, un homme de talent mais aussi de stratégie, un passionné de littérature et d'écrivains qui éditait des merveilles dans la formidable maison qu'il avait créée, Actes-Sud, et qui, presque jusqu'au bout s'est occupé de sa collection "Un endroit où aller". Quo vadis, Domine? Et maintenant, où vais-je aller?

Humour hospitalier



J'adore l'hôpital St Antoine. D'abord parce qu'on m'y a sauvé jadis la vie, ensuite parc- qu'il est à deux pas de chez moi, puis parce qu'il permet en entrant par de Boulevard Diderot d'en sortir par le Faubourg Saint Antoine en jouissant du plaisir quotidien mais inestimable de ne pas être hospitalisé. Durant l'une de ces traversées qui m'aident à positiver, je tombe sur ce petit coin de verdure et de couleur. Une main espiègle a tracé à la peinture rouge le mot PSY, une autre, sûrement la même qui a apporté sur ce coin de bitume un figuier en pot et quelques plantes a protesté contre l'enlèvement crapuleux du règne végétal. Interrogé, le jeune homme sympathique de la photo a précisé qu'il n'était pas psy mais qu'il travaillait juste à la cafétéria de l'hôpital.

dimanche 13 novembre 2011

Les dimanches d'Aligre


Sur la Place d'Aligre, comme tous les jours, fête des objets anciens, bonheurs tactiles et osmiques, passants gouailleurs et vendeurs philosophes, un rayon de soleil vous dore tout cela à la feuille de tendresse est le vieux monde devient tout neuf. Je l'aime mon douzième arrondissement, depuis un bail que je ne m'en lasse, un long bail d'amour, et pourtant ce n'est qu'aujourd'hui que je me rends compte que sur la place, à côté du clocher, les arbres sont des palmiers dattiers. Jeudi, ce sera le Beaujolais nouveau mais aujourd'hui les dattes semblaient mûres aussi. Séparés par le clocher, les palmiers et le réverbère 1900. Ah France , diversité est ton nom. Comme cette inénarrable soupière (voilà pourquoi je vous l'envoie en image) au dessus de la boîte PTT bien traditionnelle qui ne sourit pas en service. Vieilles dentelles et froid de novembre, de Ledru-Rollin à la rue de Bercy, carnaval des flagrants délits du passage du temps. Si un jour, "ah je les vois déjà...", bien après que je sois devenue immatérielle, on retrouvera sur un de ces étalages une vieille croûte que j'aurais peinte, un chapeau de mon bataillon de couvre-chefs ou l'un des livres qui me sera passé entre les mains, eh bien, j'en serais bien contente. Souriant ravie et enchantée, en équilibre sur la cime des palmier. A moins que je ne choisisse de m'enrouler autour du réverbère 1900 comme dans le dessin de l'ivrogne du Petit Prince... Finalement, je crois que je vais flotter jusqu'à l'horloge du clocher et faire revenir le temps un peu en arrière en déplaçant les aiguilles. Les vivants croient toujours manquer de temps.

dimanche 16 octobre 2011

Talents lyonnais


La dernière édition des joutes littéraires de Lyon organisées par l'ASAC sous la houlette de son président Alain Cros, s'est merveilleusement déroulée. Les textes primés ont été édités dans le volume El Gato et la remise de prix dont on me fit l'honneur d'être la marraine révéla de beaux talents tant dans les écrivains (dont le plus jeune avait 10 ans!) que dans les comédiens, élèves de la classe d'art dramatique de Michel Leroyer. La soirée dédicace eut du succès de même que la rencontre à la libraire Rêve de Mots. J'ai été si bien reçue, on a partagé tant de rires et d'idées avec Jacques Bruyas, Alain Cross, les soeurs Castellani, Isabelle, Monique, que j'ai hâte de revenir. Après les cérémonies de remises de prix à la mairie du 6ème, votre servante en compagnie de Michel Le Royer.

jeudi 13 octobre 2011

Vers de nouvelles aventures


Il ne faut pas laisser le temps à la tristesse du beau spectacle fini, "Confessions d'une séductrice," de s'installer. Il faut à toute vitesse hisser la grande voile et partir vers de nouvelles aventures, enrichi, plein de confiance et de faim d'avenir. Donc : en route vers de nouvelles aventures. Signature "historique" à la Porte de Pantin des accords des droits SACD pour" Elvira" de Anca Visdei qui sera produite par la compagnie Calliope et mise en scène par Jean-Claude Scionico.
De gauche à droite, une partie de l'équipe d'Elvira : Olivier Dentier, Jean Claude Scionico, Gilles Martin, Anca Visdei et Anne-Marie Budimir. Manquants Dom Juan-Thierry Charpiot et Elvira-Zoé Nonn mais ce n'est que pour mieux ménager le suspense...
Et en attendant, je fonce à Lyon donner décerner demain soir à la mairie du 6eme arrondissement les prix des Joutes littéraires en compagnie du brillant et séduisant Michel Le Royer.

dimanche 9 octobre 2011

Obaldia


Oufff, après la dernière de mes "Confessions d'une séductrice" , je vais me ressourcer aux spectacles des camarades. Un magnifique dimanche passé au Théâtre du Ranelagh, d'abord "Au bal d'Obaldia" tissage châtoyant de textes interprétés, vécus, incarnés par l'excellent Brock et mis en scène par Stéphanie Tesson, ensuite, "Du vent dans les branches de Sassafras" mis en scène par Thomas Le Douarec avec une belle distribution homogène qui provoque tout à tour, rires, émotions, surprises et une constellation poétique de feux d'artifices de théâtre. Pour continuer dans cette veine poétique, visionnaire et raffinée, je recommande la lecture de L'Exobiographie de René de Obaldia. De l'avis général, Monsieur le Compte a réussi son triomphe théâtral et humain au Ranelagh

Fleuron du dossier de presse de Confessions d'une Séductrice

09.10.2011
Absolution accordée ! http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/archive/2011/09/29/absolution-accordee.html
Une critique de Confessions d'une Séductrice par Danielle Dumas, jadis rédactrice en chef de l'Avant Scène théâtre, bloggueuse émérite, hugolienne consacrée et critique sensible et cultivée. Merci.


Anca Visdei est une séductrice. Yeux sombres attentifs à toutes les nuances de la réalité, lèvres sensuelles ouvertes sur un sourire ravageur, corps superbe, elle joue de son charme et enveloppe son interlocuteur (qui peut aussi être une interlocutrice) de paroles chaleureuses et pertinentes. Mais qu’on ne s’y trompe pas ! À la moindre ébauche de contrariété, les perles et les roses se transforment en crapauds. Elle est de celles qui ne seront jamais soumises.
Elle s’en explique dans un récit romanesque, évidemment intitulé : Confessions d’une séductrice qu’elle vient d’adapter pour le théâtre. Et si tout n’y est pas autobiographique, elle ne peut guère se dissimuler derrière son personnage, d’autant que pour jouer la protagoniste, Éva, elle a trouvé son double, Amélie Racoua, et l’entente a été immédiate.
À partir du roman, l’auteur a fabriqué une heure et demie de spectacle drôle et sensible où le combat pour la liberté se dissimule sous la beauté et l’élégance des formes. Par un besoin impérieux du dialogue, la narratrice abandonne vite le monologue pour interpréter aussi les répliques d’invisibles partenaires. Puis d’’un geste preste, elle se coiffe d’un chapeau-galette à voilette et devient aussi « grand’mère Sophie », cette indigne vieillarde qui enseignait à la jeune Éva que les hommes ne donnent que deux choses : « les sous et le sperme. » Belle éducation ! Très loin des fadaises romantiques…
Le « je « ayant glissé au « il », puis au « elle », il finit en « nous », avec un bienveillant partenaire, le pianiste Gilles Nicolas. C’est lui qui ouvre avec, en guise d’introït, la Marche nuptiale, qu’Éva, en grand deuil, interrompt pour exiger la Marche funèbre. Elle enterre son père, un homme tyrannique, prodigue, inconstant.
Sa vie peut commencer.
Le pianiste l’accompagne dans la poursuite de ses rêves. Musiques de films, idéales pour celles qui se fait son cinéma. Musiques classiques : Offenbach (Vie parisienne, ou barcarolles des Contes d’Hoffmann), Bizet (la Habanera de Carmen), Bach, Mendelssohn…
Après Gérard, il y aura Lucien, Philippe, Steve, Jacques, Drago, Jesús-Maria, et le dernier, celui pour lequel, elle revêt la robe de dentelle ivoire qui accompagne… la Marche nuptiale.
Le spectacle n’était parisien que pour six représentations. Je ne l’ai vu qu’à la dernière. La salle était comble. Souhaitons que l’équipe trouve une salle pour recevoir ces délicates Confessions.
Ce serait dommage de ne pas leur accorder une absolution enthousiaste.


Confessions d’une séductrice de Anca Visdei, mise en scène de l’auteur.

vendredi 7 octobre 2011

Ce n'est qu'un au revoir...


Comme vous l'avez peut être vu sur Facebook et les sites de réservation en ligne des billets, ce soir, dernière de "Confessions d'une séductrice" au Théâtre Darius Milhaud, c'est complet. Blindé de chez blindé. Auteurs et metteur en scène ont même dû céder leur place dans la salle. Pragmatique, faut essayer de rendre les adieux plus doux grâce à l'humour, je regretterai de ne plus être à la caisse en compagnie de Rémi que voici et que j'embrasse comme toute l'équipe du théâtre et du spectacle auprès desquels j'ai passé de magnifiques moments. Et ce n'est qu'un au revoir...

jeudi 6 octobre 2011

Jour marquer d'une pierre..noire

Dire que Fernand est mort...
Le génie de l'enfance, le visionnaire des couleurs est parti.
J'ai eu mon premier Macintosh en 1987, je l'avais acheté en deuxième main à ma dactylo et secrétaire.
Le plus beau jouet que j'ai eu de ma vie, le meilleur outil de travail.
J'ai mis des enfants devant son clavier, Mac Paint n'avait pas de secret pour eux dès le premier instant
Dire que Steve Jobs est mort...
Tant de merveilles dont nous serons privés, des inconnues que nous n'avions pas rêvés, mais lui si pour nous; Tout en nous les vendant (cher) avec un sens de la communication qui touche au génie...
Visionnaire, artiste, scientifique, commercial, économiste, communiquant, patron social...
quoi d'autre? père, mari, humoriste...
Dire que Steve jobs est mort
Gloria in... saecula saeculorum.
et pourtant... c'es trop injuste!

mercredi 5 octobre 2011

Confession d'une séductrice & Froggy's delight



Bonheur des premières critiques que j'ai joie à partager avec vous. Le spectacle est complet , on le reprendra sûrement, en attendant...
"Confessions d'une séductrice
Théâtre Darius Milhaud (Paris)
critique de Nicolas Arnstam
Monologue dramatique écrit et mis en scène par Anca Visdei et interprété par Amélie Racoua accompagnée par Gilles Nicolas au piano.
Eva raconte avec lucidité et autodérision les hommes de sa vie depuis la mort de son père jusqu’à une renaissance à la fin de ce voyage fait de séduction, de rendez-vous manqués et de compréhension d’elle-même.
Très bonne surprise que ce spectacle qui réussit l’alchimie entre un texte (tiré du roman éponyme), une comédienne et la musique (des thèmes connus, superbement choisis).
Le texte à la fois émouvant et plein d’humour dans la belle langue d’Anca Visdei nous offre finesse et de très beaux moments. La mise en scène, sobre et sans fioritures, de l’auteur donne du relief à ces confessions et nous emporte dans des histoires tantôt savoureuses ou bouleversantes.
Touchante, espiègle, pleine d’énergie, toute en ruptures, Amélie Racoua est une révélation dans ce spectacle qu’elle interprète avec générosité et envie. On la préfère néanmoins dans l’émotion où elle est parfaite de sincérité que dans l’humour où elle a parfois tendance à cabotiner très légèrement (pour le bonheur du public cependant). Mais c’est une comédienne d’une aisance qui fait plaisir à voir.
Remarquablement accompagné au piano par Gilles Nicolas qui escorte la comédienne avec une écoute bienveillante et donne lui aussi une touche de fantaisie par son sens du burlesque, Amélie Racoua nous fait passer un merveilleux moment de grâce avec ces "Confessions d’une séductrice" qu’elle fait briller de mille feux." Nicolas Arnstam sur le site Froggy's delight

samedi 1 octobre 2011

Colombe au Havre



Belle soirée hier au Théâtre Municipal du Havre. Présentation de "Colombe" de Jean Anouilh, salle comble, excellent spectacle. A l'entr'acte présentation de la biographie de Anouilh, "Anouilh, un auteur inconsolable et gai" dont votre servante est l'auteur. A la fin de la représentation, Colombe Anouilh, Sarah Giraudeau, Annie Duperrey et Anca Visdei. La tournée continuera jusqu'au 22 décembre et l'humour d'Anouilh triomphera sur les scènes de France et de Navarre. Sans parler du théâtre tel qu'il est décrit depuis les coulisses, portrait à la Daumier qui n'a pas vieilli d'un trait. Personnellement, comme à la première lecture, comme lors de chaque relecture ou présentation je reste fidèlement, définitivement amoureuse du personnage de Julien , le jeune homme pour et absolu qui em...bête tout le monde, épouse et mère comprises. A l'immortel bien aimé... Relisez la splendide tirade de l'aimée vue en petit soldat courageux et vous me comprendrez.

lundi 26 septembre 2011

Les premières critiques et deux émissions de radio


"Les Confessions d'une séductrice : Comédie de boulevard, selon Internet !...Pas vraiment, me semble-t-il ! Comédie, certes, mais ô combien douce-amère. On n'y rit pas ; on y sourit avec dérision ou tendresse, c'est selon !
Alors Don Juan féminin cette Eva remarquablement interprétée ? Non, plutôt une Casanova sereine et pleine d'humour, légère et de bonne humeur, qui noue à chaque fois une relation amoureuse singulière, qui naît, se développe et se défait. Un mode de relation aux hommes, à l'amour, à la conquête de soi et à la recherche de l'Amour, le vrai.
Elle déguste, mais ne dévore pas, jouit de son bonheur sans avoir à le disputer à des forces qui le lui prohibent, et c'est cette liberté suprême qui fait qu'elle n'est pas Don Juan.
Quant à la musique, toile de fond et sans doute indispensable colonne vertébrale de la pièce, telle le "langage de la transcendance", comme aimait à la qualifier Cioran, elle transporte le spectateur au-delà de la sensation grâce à un choix judicieusement adapté aux situations et une solide interprétation.
Pour conclure, ma chère Anca,
... encore bravo !"
Catherine D. -Radio Courtoisie

Voici une première critique, à la quelle j'adhère complètement et, si le coeur vous en dit, une émission "Francais, mon beau souci" où l'on dit plein de belles choses intelligentes et où je donne un entretien sur la pièce.
Cette émission sera diffusée en différé sur Radio Courtoisie le lundi 26 septembre 2011 de 14 h à 15 h, puis le mardi 27 septembre de 6 h à 7 h, et le samedi 1er octobre 2011 de 10 h 45 à 11 h 45 .
Paris 95,6 MHz - Caen 100,6 - Chartres 104,5 - Cherbourg - 87,8
Le Havre 101,1 - Le Mans 98,8 - Par satellite : TPS - Par Internet : tv-radio.com
site : www.radiocourtoisie.net


"Hier , j’ai vu votre spectacle , une véritable création à multiples facettes "
signé Yves Chevalier qui me recevra dans l'émission
“ Le R. V des auteurs “ mardi 27 /9 /11h à 12h , sur radio Fréquence Paris Plurielle 106.3 FM ,
Emission en direct de 11h à 12h

dimanche 25 septembre 2011

Pause pour cause de création


Chers lecteurs du blog,
je ne vous ai pas oubliés un seul instant, mais les choses sont allées trop vite et me voilà obligée de vous faire un résumé vitesse TGV des dernières trois semaines. La première du 15 septembre de "Confessions d'une séductrice" fut un moment de pur bonheur. Le public au rendez vous, moitié metteur en scène moitié auteur (puisque j'avais adapté à la scène mon roman), l'ensemble des deux ravi de ses interprètes, Amélie Racoua et le pianiste Gilles Nicolas. Entre les loges et l'accueil, entre l'angoisse artistique et celle plus pragmatique de l'absence du public, même pas une image du spectacle, sauf celle-ci le salut à la fin du spectacle du 23 septembre. Bonheur du travail, bonheur de la présentation au public, joie qu'il soit au rendez vous. Au quart de tour, à un mot près, à de rires complices et des applaudissements fournis. Le Théâtre Darius Milhaud a résonné d'éclats de rire, de musiques (de Offenbach à Brel avec un détour par Beethoven et Mozart), de la belle histoire de la chute et de la rédemption de la belle Eva. J'espère que les deux dernières représentations de cette série (le 1er octobre et le 7) seront aussi merveilleuses et je vous y espère.

vendredi 26 août 2011

Plus que trois semaines... avant la première de "Confessions d'une Séductrice"



... d'accord, on s'amuse bien, mais c'est juste pour tester les effets comiques qui vous sont destinés, mais on travaille dur.
Amélie Racoua, Gilles Nicolas et votre servante en répétitions. Photos de Christophe Guéry, tous droits réservés .

mardi 23 août 2011

Work in progress


Et avec le pianiste Gilles Nicolas qui fait revivre sous ses doigts inspirés Offenbach, Chostakovitch, Mozart, Schubert et Chopin.
Pardon, je délaisse un peu le blog, et pourtant j'ai tant de choses à vous dire mais, en ce moment, une priorité, une vraie,
on travaille d'arrache-pied et arrache-méninge pour le nouveau spectacle et la première est au 15 septembre. Dernière ligne droite, priez pour nous, on vous y attend!
Réservations: le.theatre.de.letincelle@gmail.com ou 06 88 94 00 62

jeudi 4 août 2011

L’Artiste face aux tyrans


Exposition Big Brother :L’artiste face aux Tyrans au Palais des Arts à Dinard. Plutôt échaudée par les précédentes et leur prétention, j’y suis allée en traînant les pieds. J’attendais encore un de ces artistes n’ayant vécu ni guerre, ni exil, ni dictature et qui s’exprime en faisant leur beurre de la souffrance des autres. Je craignais aussi un art trop conceptuel où l’idée s’auto suffit, l ‘exécution n’ayant rien d’artisanal ou d’artistique. Il est cependant dit que je mourrai un (tout petit peu) moins bête qu’à ma naissance. En effet, il y a deux ou trois impostures (presque toutes œuvres de vidéastes), quelques prises de positions qui ne sont que des façades, mais c’est une infime minorité. De la main de Bouddha fondue à partir de trésors du Tibet sacrifiés sur l’autel de la Révo‘Cu aux œuvres de Joana Vasconcelos, des œuvres profondes de Maurizio Catellan, des dessins déjà bien connus de Käthe Kollivtz (« plus jamais de guerre » en fusain et brosse, hélas, œuvres datant du lendemain du premier massacre mondial, on connaît la suite…) aux œuvres remarquables des artistes chinois tout est sujet à réflexion, à trouble donc à émotion. Le vœu profond de l’artiste qui rejoint celui du public : être touché est pleinement réalisé. A propos d’artistes chinois, l’entretien que le dalaï-lama a accordé au quotidien Le Monde (édition du 2 août 2011) au sujet de l’abandon de ses responsabilités politiques, comme à cette autre révolution qui bouleverse trois siècles de tradition, l’élection de son successeur qui ne se fera plus à travers les signes de réincarnation mais à travers des élections, m’a littéralement bouleversée. Par sa sagesse et son humour. Un exemple qui concilie les deux ?
A la question piège, pensez vous que vous pourriez vous réincarner en une femme il répond par l’affirmative. Parce que ce dont le monde a besoin de compassion . Et que les femmes sont naturellement enclines à ce sentiment. Touchée . Cœur de cible.

mercredi 20 juillet 2011

Eté Pourri


Le dernier beau jour de cet été, il y a un siècle, dans un moment d’euphorie,
j’ai planté un tournesol à ma fenêtre.
Actuellement il est comme moi : déprimé.
Il ne sait plus vers quel soleil se tourner.
D’ailleurs, quel soleil ?
J’espère qu’au moins la pleine lune lui fera du bien.
Et ces géraniums insolents qui le narguent depuis les fenêtres de vis-à-vis avec leur insolente santé végéta-le ? -tive ?
J’aurais dû planter une girouette, mais on ne se refait pas…

mercredi 13 juillet 2011

De la continuité

Ah, la continuité
J’imaginais qu’une fidélité professionnelle, allez au diable l’avarice : une fidélité quasiment amicale était de mise dans toute relation. Je me retourne sur trente ans de carrière d’écrivain de théâtre et je constate non seulement qu’il n’y a pas plus de fidélité dans le rapport des gens de théâtre que de banane au Pôle Nord, mais aussi qu’il n’y a même pas une continuité, gage de bons rapports de travail et investissement à long terme. Je mets à part quelques rapports privilégiés et les collègues devenus amis, saluons les au passage. La règle cependant est une sorte de consommation aveugle, inquiète, paumée et tous azimuts. Je m’explique. La compagnie X vient me demander les droits de l’une de mes pièces, la larme à l’œil , l’admiration au bout des lèvres, ayant tout compris, envie de tout révéler au grand public par une mise en scène de ce texte qu’elle rêve de servir. Je donne les droits, suis les répétitions, indique quelques critiques que l’on peut inviter de ma part. Le spectacle est bon, j’arrive à décrocher une tournée à l’étranger, au pays même où la compagnie X rêve de jouer, la compagnie elle même construit une tournée de qualité, fait la joie du public, ramasse quelques prix et subventions.
A la fête de dernière, heureuse que tout se soit si bien passé, j’évoque de « nouvelles aventures ». La compagnie X me dit et redit que je suis l’auteur le plus aimable de la terre, j’accepte des coupes comme aucun autre dramaturge, je connais la mise en scène, je donne des notes de rêve après les représentations, enfin un auteur qui comprend les comédiens et aide le metteur en scène le laissant seul capitaine à bord . Sur ce dernier point, je n’ai aucun mérite, étant parfois de l’autre côté je ne fais pas à autrui ce que je n’aime pas que l’on me fasse. Un an passe et en effet, la compagnie X qui ne m’a pas oubliée m’invite à son nouveau spectacle : un auteur contemporain (ils ont pris goût, bravo !) ou un classique. Ce n’est pas moi c’est Y. Que le spectacle soit bon ou mauvais, je dis qu’il est excellent. Pas folle, à la moindre réserve on dira que je suis jalouse. Un an passe encore : nouvelle invitation, nouvel auteur pour la compagnie X : c’est Z. Ah d’accord : Y est à la même enseigne que moi, il a été trahi pour Z. Les années passent, les chiffres de l’alphabet se suivent, les choix jouent à saute-mouton d’un auteur à l’autre, on ne s’arrête jamais, on butine. Qui trop embrasse…
Molière avait des collaborateurs qu’il gardait toute sa vie, Shakespeare aussi pour le peu qu’on en sait, Mozart est fidèle à Lorenzo da Ponte pour les livrets, Offenbach à Meilhac et Halévy, Anouilh reste fidèle à Barsacq quinze années, puis à Pietri et Malclès au moins autant, avec le succès que l’on connaît. Cette relation artistique bâtie dans la continuité se reflète également chez les comédiens : l’alter ego de Fellini est Mastroianni, Bergman a ses acteurs fétiches hommes ou femmes. Une belle œuvre durable se bâtit dans la continuité. Qu’ils jouent Y ou Z, mais qu’ils accompagnent leur univers, en donnant plusieurs œuvres du même, la qualité de s’en trouvera que plus grande. Les oeuvres d’un auteur ne sont pas des pas japonais, et hop mon Koltès et hop mon Lagarce. J’ai fait mon Tchéchov, l’année prochaine je fais mon Shakespeare. Est-ce français, est-ce occidental? est-ce universel mais dû à l'agitation précipitée de notre époque? C'est appauvrissant, à court terme et peu satisfaisant. C'est prétentieux et bête aussi. Contraire au sens de l'art de la réflexion de qualité. Un peu de continuité ou comme disait un grand homme de théâtre, je crois que c’était Dullin : « Levons nous, osons avoir de vrais amis et de vrais ennemis ». Aux vrais amis, bienvenues, aux vrais ennemis : merci de nous tenir éveillés ! Continuons donc.

mardi 5 juillet 2011

Retrouvailles



Quelques jours volées au travail de mise en scène de l'adaptation de mon roman "Confession d'une séductrice" à la scène,
repérages du passage vénitien et choix de masques pour le spectacle de septembre. Venise, cette ville où j'ai failli m'établir, toujours merveilleuse, renouvelée même. Année de Mostra,je suis allée voir les pavillons de la Biennale. Impostures diverses : concepts séduisants intellectuellement mais, la plupart du temps muets émotionnellement. Virée au Musée Guggenheim pour me consoler. Au retour , lecture des mémoires de Peggy Guggenheim, "Ma vie, mes folies". Trois cent pages de name dropping et de comptes d'apothicaire. Il faut une sacrée santé pour amener au lit tous les artistes qu'elle a exposés et une inconscience égale pour le raconter. Son talent reste définitivement celui de collectionneuse. Salutations à l'Anonyme qui m'a réveillée d'entre les morts mais je pensais que plus personne ne me lisait. Anonimo Veneziano, un très beau mélo du cinéma italien...

mercredi 1 juin 2011

Tous à la manif!



Elections en Turquie ce week end. Manifestations préparatoires.

La décade merveilleuse


Décidément, c'est le tour de tous les hommes de théâtres que j'admire. Retrouvailles à Istanbul avec Ferhan Sensoy, auteur excellent, metteur en scène, acteur, et directeur de théâtre avec lequel nous partageâmes pendant des années les succès de Aptallara güzel gelen Telvizyiön Dizilleri (La Patiente) et de Don Juan ile Madonna (Dona Juana et Atroce Fin) mes pièces traduites, interprétées et mises en scène par Ferhan, l'homme de théâtre vivant qui m'aura le plus appris, aidée, impressionnée. Depuis de longues années son spectacle Ferhangysheiller" se joue à guichets fermés, sans parler du succès de ses livres et de ses chroniques dans la presse.

Bonheur



L'un des grands moments d'une vie d'auteur de théâtre c'est de découvrir des spectacles d'après ses textes qui lui semblent dire mieux que le texte ce qu'il s'est efforce de communiquer à son public. C'est le cas avec cette version de "Toujours ensemble" que je suis allée voir au Teatro Stabile de Genova. Bonne traduction, excellente représentation, comédiennes exceptionnelles. Une heure et demi de spectacle et un public qui , après avoir ri, avait les yeux embrumés. Reprise à Portofino le 18 juin et à Rome en août. Un grand merci à la jeune et très talentueuse équipe. L'auteur reconnaissant.
Mise en scène : Matteo Alfonso avec Barbara Alesse e Irene Villa, traduction Mariella Fenoglio et Roberto della Casa

lundi 16 mai 2011

Peter Pan et le pays imaginaire

Un spectacle intelligent, rythmé, inventif, une adaptation virtuose du chef d'oeuvre de Barry interprété par Jessica Goldmann et Laurent Jacques au Théâtre Essaïon. Les petits adorent et les grands ne s'ennuient pas un instant.

lundi 2 mai 2011

Anca et les Péripatéticiens



Magnifique spectacle avec "Les Péripatéticiens (que j'ai co écrit avec Maria Ducceschi) au Théâtre de La Traverse à Nice. Trois comédiens jeunes, inspirés, pleins d'énergie, un jeune metteur en scène de qualité et ceci sous la houlette de leur professeur au Conservatoire, Jean-Louis Châles auquel on doit une très belle mise en scène de ma pièce "Toujours ensemble" et de Philippe Kopf , libraire et éditeur de la pièces. Le décor présente une île déserta sur la quelle il se passe de drôles de choses, le public était nombreux et hilare, la relève est assuré, de même que la fidélité dans les amitiés professionnelles. Un beau jour dans un charmant théâtre niçois, une représentation à marquer d'une pierre blanche.

mardi 12 avril 2011

Un dimanche à Paris



L'intégrale des concertos pour piano de Beethoven à l'Opéra Comique par Jean-Francois Heisser, soliste et chef de l'orchestre de Poitou-Charentes, complété de l'ouverture de Coriolan et de deux bis ardemment demandés par la salle. Une interprétation dramatique, contrastée, intelligente où la maîtrise n'enlève rien à l'émotion.Le fougueux romantisme triomphant du premier concerto est respecté, rendu avec passion et précision. Comme le sera aussi le thème du destin, véritable réplique tu testament de Heiligenstadt en musique, couronné par l'héroïsme triomphant du doute et des épreuves. A l'entracte, inspiré probablement par le Titan, poussant une porte d'un passage voisin, on tombe sur cette merveille, le Salon de Glaces. Cela se loue pour des évènements, mais j'étais à l'heure de Pascal et Pascale qui préparaient l'écrin pour la prochaine soirée, il brillait et souriait dans la lumière du jour, celui à marquer d'un caillou blanc.

lundi 11 avril 2011

Les Péripatéticiens à... Nice

Comme je suis heureuse de voir revivre cette pièce ! Au Théâtre de La Traverse à Nice dans la mise en scène de Jean-Louis Châles qui avait monté aussi un très réussi "Toujours ensemble", jusqu'au 1er mai, cette fable affectueuse et pas très morale. L'affiche est un amusant remake de l'affiche de la création qui fut interdite sur les murs de Paris par la mairie. Je suppose que Bernard Delanoë aurait une attitude différente. O Tempora, o mores et vivent les péripatéticiens... des deux sexes.

vendredi 25 mars 2011

Jour de bonheur






Avant dernière conférence de la saison à l'Université de Compiègne. Joie de présenter les oeuvres et les destins emmêlés de Suzanne Valadon et de Maurice Utrillo devant un auditoire de qualité (on connaissait la vraie localisation de La Petite Communiante d'Utrillo : la commune de Brécy), attentif, cultivé et très sympathique. Je comprends maintenant pourquoi les professeurs étaient tristes à l'approche des vacances : je regretterai mon auditoire pour lequel j'ai bonheur à préparer conférence et images. Mais contentons nous du présent : un jour de presqu'été présenter la palette chaleureuse de la Valadon et la période blanche d' Utrillo est déjà un double bonheur, en attendant la dernière conférence sur les femmes artistes que je ferai le 7 avril sur la magnifique photographe que fut Lee Miller.

dimanche 13 mars 2011

Une pièce pour vos dimanches



Je suis ravie si vous découvrez ma pièce avec Max Berreni dans le redoutable rôle du psychanaliste Jacques Poncet-Benrnardini et Rosa Cadima dans celui de sa séduisante ... patiente.

lundi 28 février 2011



Dans un écrin couvert de sgraffites, Michèle Dessicy (première à gauche) veille sur les destins de cette maison magique achetée et restaurée par ses parents. La maison est ouverte tous les premiers dimanches du mois et en été les mardi soir. Les toiles de Paul Cauchie, ses fresques et sgraffites intérieurs, les meubles qu'il a dessinés en s'inspirant de l'architecte Mackintosh le mobilier d'époque valent le déplacement. Sans parler des cours d'écriture, Mots et Muses de Michèle et des artistes qu'elle invite pour des récitals tel Eric Parisis (troisième à droite sur la photo) qui venait de donner trois représentations de "Au nom de la Loi, je vous invite!". Un lieu enchanté construit par un architecte, décorateur, peintre, magicien et créateur d'univers.

mardi 1 février 2011

Le Pays d'Enhaut... les Avants


Ah Rougemont, j'y skiais lors de mes études de droit à Lausanne. J'y retrouve la neige, les Rochers de Naye que j'escaladais en ballerines (je n'avais pas de chaussures de montagne et je n'osais pas le dire), Gruyere, des voiles de brumes au-dessus des vallées, un ciel d'aigue marine... un châlet de contes de fées et toute une famille spirituelle qui m'enchante. Puisqu'on parle de papa...

mardi 18 janvier 2011

Même les bonnes choses ont une fin...



Orchestre de tango pour la fin du voyage. Même la voyante se cache les yeux. Pour ne pas voir?

Parmi des centaines de galures...

Retrouvailles


Tiens, celui-là je l'avais laissé dans l'hémisphère Nord, très au Nord d'ailleurs et je le retrouve à Buenos Aires! Vous vous en souvenez?

lundi 17 janvier 2011

Survols






Une sculpture de Bourdelle, une fleur d'acier qui vit au rythme de ses soeurs végétales, un rythme d'enfer, de splendides paysages et, du côté obscur, le souvenir d'une dictature atroce,la place de Mai dont les abouelas (grand mères) n'ont jamais désarmé à la recherche des disparus victimes de la dictature et de leurs enfants volés.