mercredi 28 février 2018

La Saint-Valentin c'est tous les jours...


...du moins à Naples où j'ai pris cette photo.
Beaucoup de rues étaient pareilles en cette fin février et je passais mon temps à lire les billets doux.

lundi 26 février 2018

Courrier des lecteurs

Mes lecteurs bien aimés,
je ne résiste pas au désir de partager avec vous cette missive reçue par mail suite à l'un de mes envois. J'ai l'accord de l'auteur que j'appellerai juste MM par discrétion. Devinez.
Pour agrémenter vos jours de grand froid, je vous joins une image glanée à la villa Ormond de San Remo, illustration de la victoire de la nature.

Très chère Anca,

Ton blog sur Nicolas Hulot dans lequel tu abordes le problème du harcèlement  me pousse à apporter mon témoignage.

Le fait de siffler une femme dans la rue semble être contesté comme une femme de harcèlement, en tout cas, un acte inapproprié.

Pour ma part, j'ai été sifflé- très longuement et à plusieurs reprises- par une femme dans la rue.

Les faits sont anciens et prescrits. Pour autant, je n'ai jamais pensé créer un site balance ta truie.

Les faits se sont produits, alors que je revenais d'un vernissage, à hauteur du palais de l'Elysée.

L'auteur: une femme flic qui a sifflé jusqu'au moment où je suis arrivé à sa hauteur ( je n'avais pas le droit, semble-t-il, de me trouver sur le trottoir longeant l'Elysée ).

Elle était charmante.

Hélas, elle ne m'a pas demandé mes coordonnées ni ne m'a communiqué les siennes. Moi-même, je n'ai pas osé c

Trente ans après, j'ai toujours le sentiment d'avoir raté quelque chose dans ma vie.

Une consolation: après notre rencontre à l'Opéra comique, j'ai pu te revoir et rester en contact avec toi.

Tout n'est pas perdu dans la vie!

mille baisers

San Remo


On dirait la nuit, mais non c'est le matin à San Remo, juste après la fin du festival.

jeudi 15 février 2018

A l'heure des jeux olympiques,

en Corée, un costume local avec détail de godasse régionale.
Il faut quand même faire carnaval de temps à autre.

lundi 12 février 2018

Pas Nicolas Hulot!

J'en parlais auprès de mes amis à plusieurs reprises, ils ont fini par me dire : mets-le sur ton blog alors! C'est donc ce que je fais. J'ai connu Nicolas Hulot en travaillant avec lui sur son émission de télévision "La Course autour du monde". L'émission était intéressante puisqu'elle donnait la chance à de jeunes cinéastes de présenter leurs films de voyage dans une compétition très professionnelle avec règles et cahier de charges. Un jury devait les départager. J'en faisais partie, ayant été cooptée par Gérard Oury.
 Ce que j'avais envie de dire à mes lecteurs et lectrices bien aimés était de témoigner à décharge. Nicolas Hulot était un animateur plein d'empathie, grand professionnel et extrêmement attentif à ce que toute l'équipe s'y sente bien et travaille dans l'enthousiasme et l'efficacité. Je l'adorais car il était très travail-travail, tout en étant amical et ouvert. Je l'avais revu en dehors des émissions, je me souviens d'une scène, sur le quai de la gare de Lyon, où il fit des prouesses acrobatiques pour embrasser, alors que le train partait déjà, sa fiancée. Spontanée, courtois, professionnel, il était tout cela. Mais surtout, il avait un tel charisme! Sur le plan du harcèlement, je pense qu'il devait plutôt se défendre de ses admiratrices qui en voulaient à sa notoriété naissante, à sa jeunesse et à son charme plutôt que d'agresser qui que ce soit.
Pas la peine de déballer : je pense que toutes les femmes, jolies ou pas, ont été victimes d'un harcèlement plus ou moins sournois. Parfois même de la part de femmes. Ces pressions s'exerçaient surtout au travail, encore plus dans les milieux du spectacle ou de l'édition. On a fait avec. Celles, célèbres, qui n'ont jamais connu ce genre de pressions-marchandages (car c'est de cela qu'il s'agit et non de passion!) mentent. Ou ont oublié.
On a fait chacune comme on a pu, avec sa conscience. Mais on n'en a apprécié que d'avantage les hommes qui, malgré leur position et leur charme, s'en tenaient à la courtoisie et à la camaraderie du travail. Il y en avait : c'était, comme par hasard, les plus intéressants et les plus sexy. La plupart du temps, c'étaient ceux que l'on épousait ou avec lesquels on faisait un chemin d'amour et de travail. Je sais que Nicolas Hulot faisait partie de ceux-là. Que ces accusations ne l'atteignent pas trop. C'est un honnête homme et le climat de chasse aux sorcières actuel ne pourra rien contre lui.
Pour la couleur : un bouquet que j'ai fait ce matin en pensant affectueusement à mes lecteurs et aux innocents bafoués. Qui sont nombreux.

samedi 10 février 2018

Scène d'intérieur avec tulipes


Le petit bronze avec la scribe au travail est un objet de famille, acheté par mon père, je crois. Il représente parfaitement l'état où je me trouve, sauf que je suis habillée, moi. En revanche, enchaînée comme ma jumelle en bronze à la tâche. Jour et nuit avec mon Alberto Giacometti dont la biographie prend forme. L'enquête me passionne chaque jour d'avantage. Enfermée chez moi avec mon sujet, je me sens à la fois gallérienne et chef des esclaves qui fouette, mais je parie qu'une fois le travail fini, il me manquera cruellement.

jeudi 8 février 2018

Bonshommes de neige

En attendant la réponse à la devinette précédente, surtout le lieu, car Rouli Ventral a bien reconnu le plasticien suisse qui enfanta, entre autres, Alien, du moins son image, voici trois bonshommes de neige de ces derniers jours : deux au Parc Monceau, un rue de Lyon. Devinez lequel est mon préféré...

Devinez qui? devinez où?


Image féminine ou presque assortie au verglas.

mercredi 7 février 2018

lundi 5 février 2018

Pas de photo, s'il vous plaît!

Hier, au Théâtre Hébertot, puisque j'aime bien Didier Bourdon, Les Inséparables, pas de photo s'il vous plaît. Aujourd'hui, sous les jolis flocons de neige, je traverse le parc Monceau : les élèves de l'école bilingue internationale toute proche s'y répandent dans les allées à la récréation, comem un vol d'hirondelles. Rires, boules de neige, chutes, courses effrénées, joie. Les plus mignons sont les tout petits vêtus de gilets verts un peu fluo'. Deux beaux yeux bleu de bleue, sous une frange blonde au bol se rapprochent de moi. Je craque : je sors mon appareil. Le surveillant me signale qu'il est interdit de photographier les enfants. Il a raison, mais pour une raison inconnue, mais comment agréable, les deux yeux bleu de bleu, se serrent contre moi, avec tout le reste. Comme je le regarde avec désolation tendre, le surveillant me dit :
-Ah c'est peut être votre fils?
Et moi de répondre dignement,
-C'est mon PETIT fils, Monsieur.
Il n'a même pas besoin de faire confirmer par les yeux bleu de bleu parce qu'il n'a pas bougé, toujours à entourer de ses bras mon manteau. A sa hauteur.
Je lui fais un hug (abrazzo, accolade, dans mes bras, jeune pirate!) et je m'en vais. Suis si triste de ne pas pouvoir partager avec vous ce regard... Alors, maigre consolation, vous aurez la tête à Bécassine à la Brasserie Lorraine. Et mes abrazzi virtuels.

dimanche 4 février 2018

Les copains...

... il y a trois ans et demi, à Bucarest, heureux des retrouvailles. Anca entre deux Dan. Entre temps, l'un d'entre nous, celui de droite est parti. Et on y pense. Chaque jour. Dan, tu nous manques!

Chandeleur

Photo de Michèle. Trois heures du matin, je retrouve Giacometti.

vendredi 2 février 2018

Y'a de l'espoir


Première fleur dans mon jardin.