mardi 18 janvier 2011

Même les bonnes choses ont une fin...



Orchestre de tango pour la fin du voyage. Même la voyante se cache les yeux. Pour ne pas voir?

Parmi des centaines de galures...

Retrouvailles


Tiens, celui-là je l'avais laissé dans l'hémisphère Nord, très au Nord d'ailleurs et je le retrouve à Buenos Aires! Vous vous en souvenez?

lundi 17 janvier 2011

Survols






Une sculpture de Bourdelle, une fleur d'acier qui vit au rythme de ses soeurs végétales, un rythme d'enfer, de splendides paysages et, du côté obscur, le souvenir d'une dictature atroce,la place de Mai dont les abouelas (grand mères) n'ont jamais désarmé à la recherche des disparus victimes de la dictature et de leurs enfants volés.

Faut travailler un peu... même en Amérique du Sud




Buenos Aires visite à Argentores, homologue de notre société d'auteurs SACD." Sans auteurs, il n'y a pas d'oeuvres". Bien dit !

Rencontres avec des gens remarquables



A Buenos Aires avec Ricardo Cordero, professeur et écrivain et son épouse, Alina Diaconu, écrivain de langue espagnole (Avatar, Les Yeux bleus,aphorismes, etc) journaliste (entretiens avec JL Borgès, Eugène Ionesco et Cioran), traductrice en espagnol (joie d'avoir quelques uns de mes cuentos traduits dans la langue de Cervantès grâce à la plume d'un véritable écrivain). De merveilleux moments de complicité et d'amitié. L'émouvant récit d'Alina passée,enfant, de la dictature roumaine à l'argentine qui censura un de ses romans. Lecture émue de son parcours géographique entre trois pays et trois langues, sa connaissance parfaite du français, son attachement à la qualité. Charme et rigueur, culture et inspiration.

dimanche 16 janvier 2011

Peinture en scène






Les deux panneaux de Portinari, la Guerre et la Paix; de retour, cinquante ans après, dans le pays où ils ont été conçus, pour une restauration avant de revenir au siège de l'Unesco à New York,exposés pendant deux jours seulement au Théâtre Municipal de Rio, avec un passage dans l'invraisemblable foyer assyrien du théâtre.

Tragedies


Petropolis. Cette ville où Santos Dumont et Stefan Zweig et sa jeune épouse se donnèrent la mort, pour la même raison : la laideur de la guerre. Le jour des tragédies des glissement des terrains et des inondations qui firent plus de deux cents morts à Teresopolis et Nova Friburgo. Pluies de plein été, crainte que cela ne s'aggrave avec les pluies de mars. Courageux peuple éprouvé, craignant aussi pour les favelas, toutes perchés sur les flancs de morros. Toutes en danger.
Une image de Buenos Aires avec ces doubles plaques du souvenir : les camps nazis et les lieux des crimes de la dictature militaire argentine. Est-ce ainsi que les hommes survivent?

Si tu vas à Rio...







En l'an de grâce 1985 je cherchais désespérément un boulot. Pas trop loin de la maison (rue Copernic) pour cause d'allaitement toutes les trois heures. Dans un rayon d'un kilomètre et moins de dix arrêts de métros, il n'y avait que la Maison de la Radio. Où je suis allée en plein été. A la rédaction RFI tout le monde était en vacances sauf Margot Rick. Elégante et cultivée belle femme qui assurait les "cartes postales" à la rédaction roumaine. C'est elle qui m'engagea et accepta mes petits contes cruels en rubrique régulière. Je les traduisais et lisais à l'antenne. Comme j'étais flemmarde et fatiguée (un allaitement toutes les trois heures vous crève), mais tout de même assez rapide je m'étais débrouillée pour traduire en direct les contes. j'avais à la main la feuille avec mon texte en français et je lisais en roumain en traduction simultanée et avec toute liberté d'improvisation puisque j'étais l'auteur. Margot faisait semblant de ne pas remarquer que je ne déposais pas le double de mon texte en roumain. Et la rédaction me félicita pour l'air naturel et spontané que revêtait ma prestation. Margot, Lena, Ion, Cella, ah la belle équipe! Tout le monde était au pot de départ que Margot organisa pour sa retraite, elle qui s'était obstinée de travailler jusqu'au bout pour avoir ses trimestre pour la retraite. Et il y en avait à accomplir, elle s'était réfugiée en France dans sa trentaine. Le lendemain, Margot, rangea la maison, prépara sa valise pour ses premières vacances de retraitée et s'étendit un instant. Le temps de faire sa crise cardiaque définitive. je lui ai dit adieu à l'église orthodoxe de la rue Jean de Beauvais à Paris. In memoriam voici des cartes postales de Rio: métro station Carioca, Ipanema, palais de l'Isla Fiscal, escalier de Santa Teresa, jardin botanique, musée de Niteroy par Oscar Nimeyer.

lundi 3 janvier 2011

Ca yest : 2011 est là !


Plage Copacabana à Rio de Janeiro 2010 31 décembre à minuit.