lundi 31 mars 2014

Images-souvenirs

Philippe Schroeder, un de mes photographes préférés, (et fidèles!) m'envoie ces images du Salon du Livre de cette année. Il m'est doux de me souvenir de ces jours de salon, particulièrement riches et réussis, dans le calme de la plage de Cabourg entre Ouistreham au loin et Le Havre à l'opposée de la baie.

Cinématon

Pendant que je mange des madeleines et bois du chocolat (le meilleur chocolat chaud de France 2012 et 2013 au salon Dupont avec un thé au Grand Hotel de Proust, en essayant de lire A l'ombre des jeunes filles en fleur, des artistes travaillent. Je suis très fière d'avoir mon Cinématon sur YouTube. Voici le lien. https://www.youtube.com/watch?v=eDIcGH532H0 Et s'il vous plaît, comme c'est mon cas, vous pouvez suivre la création de l'auteur, le cinéaste Gérard Courant, sur son site : http://www.gerardcourant.com/

vendredi 28 mars 2014

Sons et images

Volupté de baigner dans la musique. Jeudi soir au Conservatoire de la rue de Madrid les élèves de Marie-France Giret ont enchanté leur public avec une sonate de Beethoven et une composition de Dvorak, ce soir à l'Opéra Comique la leçon de William Christie sur Platée, du pur bonheur, érudition et humour anglais, précision et rigueur. Quelle chance que ce très grand chef se soit établi en France, qu'il ait fondé Les Arts Florissants, le Festival des Jardins, le Jardin des Voix et tant d'autres entreprises qui nous permettent de redécouvrir le baroque. Sa direction est en elle même un spectacle avec la découverte de la cantatrice Simone Kermes. Bien que surnommé Tatie Danielle ("vous ne la connaissez pas, mais elle vous hait déjà") par certains musiciens dont il a du remonter les… archets, cet artiste est un émerveillement constant : dans ses choix, dans ses interprétations et dans sa présence. Le voici dans les ors de la salle Favart. Hier, j'ai eu le plaisir de poser pour le Cinématon de Gérard Courant. Réalisateur de talent, il a initié ce travail il y a des années : trois minutes trente pendant lesquels il faut poser devant sa caméra, son coupé, donc seules les images comptent et il faut se débrouiller pour meubler ce temps, qui est, croyez moi incroyablement long quand vous en êtes responsable. Je vous enverrai le lien, car ses milliers de cinématons sont vraiment passionnants, mais je ne résiste pas à la tentation de vous faire partager deux photogrammes signées Gérard Courant.

jeudi 27 mars 2014

Prenons garde à la sapidité de la vie

Ici, premier exercice : la meringue à la chantilly. Expérience fructueuse, surtout après un Salon du Livre passionnant mais très intense. Il y en a qui ont les yeux plus gros que le ventre, d'autres c'est le gâteau plus grand que la bouche. Mais la ténacité arrive au bout de cette difficulté.

lundi 24 mars 2014

L'âge de la communication

Deux enfants attablés dans une bonne brasserie parisienne avec deux adultes et... un communicant. Remarquez l'écouteur bifide, nouveau cordon ombilical, vissé dans une oreille de chaque enfant. On ne leur parle pas, ils ne parlent pas, il ne SE parlent pas mais ils consument.Cela a duré longtemps.

dimanche 23 mars 2014

Sorties

Une semaine formidable, mais Salon du livre le jour, sorties les soirs, il est temps que je me pose un peu. Mardi théâtre : "Barrage contre le pacifique" au théâtre de l'Athénée, mercredi Le Fanfaron de Dino Risi au Centre culturel italien (à voir et à revoir, le trio Gassman, Trintignant, Lancia sport n'a pas vieilli), hier Castor et Pollux à l'Opéra Comique et ce soir, encore salle Favart, Platée de Rameau par les Arts florissants avec des merveilleux chanteurs, danseurs, mais ce qui m'a émerveillée ce fut la mise en scène de Robert Carsen. Je pensais pourtant qu'on ne pouvait pas faire mieux pour cette unique comédie de Rameau que la mise en scène de Laurent Pelly à l'Opéra Garnier. Dans un style très différent, Carsen situe l'action dans le monde de la haute)couture, Jupiter porte catogan, lunettes noires et pantalon de cuir noir, suivez mon regard, il va loin dans la satire d'un monde de l'image et de la vanité-reine… et cela fonctionne. Je suis conquise. Il y a encore une représentation demain, récompense que vous pouvez vous offrir après avoir voté. Au Salon, tout (livres, discussions, tables rondes) tourne autour de la politique ou d'autres sujets annexes. Comme le disait un grand auteur argentin qui ne s'est pas rendu à l'invitation du Salon : "Avant les livres voyageaient, maintenant ce sont les écrivains". On parlait du monde de la vanité et de l'image? Pour vous, un instantané du salon.

vendredi 21 mars 2014

Vendredi...

La solitude contemplative d'un correcteur espagnol, assis, sous les yeux (voilés) de Jorje Luis Borgès et regardant la foire… du livre de Paris."Ce formidable bordel" était un bien joli titre D'Eugène Ionesco. Jour du printemps, premier jour de l'an persan.

Une journée à marquer d'une pierre blanche...

Pourtant cela commençait mal : Chloé chez le vétérinaire, peu dormi, retarde dans le courrier… Puis je suis allée dans une école de l'ouest parisien, dans une classe de terminale, une classe de fille et, soudain… voyage dans le temps, j'ai rajeuni des deux tiers de mon âge. De beaux visages, une attention dont je ne suis pas sure que j'en méritais la qualité, de l'humour, de la culture, un beau rayon de soleil dans le ciel gris de notre époque. Des jeunes filles intelligentes, fines, intenses, une pureté qui n'exclut ni le rire ni la gravité, un bonheur de leur parler du métier. Petit à petit, je pensais davantage à elles qu'à la conférence que j'étais censée terni. Comme je voudrais que la vie leur soit douce, que les gens qu'elles rencontrent soient de leur qualité, qu'elles passent par dessus échecs et succès avec une égalité de sentiment qui leur permette de ne pas se laisser entamer. J'ai oublié de leur dire une chose : que , 40 ans après, je rencontre toujours mes condisciples connus quand j'avais leur âge et je portais à peu près les mêmes uniformes qu'elles. J'ai confiance, elles ne vont pas se perdre en route. Elles sont trop bien. Je suis donc partie toute joyeuse à l'inauguration du Salon du livre, fête obligée, nécessaire peut être mais qui avait tellement moins de valeur que la fête rencontre qu'elles m'ont offerte. Camille m'a donné ce dessin, croqué pendant la conférence. Cela m'a rappelé que je faisais exactement pareil : je dessinais pendant toutes les heures de cours. Même pendant les maths et la chimie. Cela m'aidait à me concentrer.Merci Camille, merci les jeunes filles, à très vite.
Après ce moment émouvant, je suis allée à l'inauguration du salon du livre. Je vous en donnerai des nouvelles bien vite, mais j’aurai la joie de rencontrer les lecteurs et de dédicacer mes livres sur le Stand du Lions Club international (R46) les vendredi 21 mars de 15 à 16, le samedi 22 mars de 16 à 17 heures et le dimanche 23 mars de 17 à 18 heures. Je vous y attends avec une joie immense. Que vivent les livres, leurs auteurs et, surtout, longue vie aux lecteurs sans lesquels nous n’existerons pas !

lundi 17 mars 2014

J'ai honte

Certains disent que l'histoire se répète, d'autres, plus avertis, qu'elle bégaye. La Crimée s'est réveillée en Russie; contrairement au vol MH370, les habitants savent où ils sont, mais ils ne sont pas moins en danger pour autant. Surtout lorsqu'on voit un premier fantoche qui menace le soir même du scrutin de poursuivre" jusque dans leurs trous" (les poubelles de l'histoire?)ceux qui ont voté séparatiste. Bonjour la démocratie. Je profite des nouvelles moeurs : s'il y en a encore un qui vote Hollande en 2017 je lui jette mon gant.Revenons aux vraies tragédies, même si elles ne sont encore qu'en puissance : Andreï Kourkov (excellent auteur du Pinguin et de L'Ami du défunt écrit dans la presse "Budapest et Prague? la même matrice qu'aujourd'hui". Il voit juste, mais soutien jour et nuit du peuple de Maïdan, engagé dans l'action, il ne voit pas plus loin (heureusement d'ailleurs, car c'est trop déprimant). La matrice existait déjà avant : mourir pour Danzig? les Sudètes… d'autres referenda mis en scène par d'autres cabotins ivres d'espace vital. Je n'ai pas peur, j'ai honte. Parce que je suis Européenne. De coeur et de nationalité. Puisque j'oublie toujours de prendre mon passeport de citoyenne du monde.

dimanche 16 mars 2014

Au fil du temps

Mystères et hasards de choses qui nous arrivent trop tôt ou trop tard. J'ai vécu presque dix ans à Lausanne du temps de mes études, deux autres à Genève, encore deux à Zurich. Pour Zurich, c'était le bon moment : une ville qui n'est pas une métropole, mais qui est cosmopolite et …mûre. Je devais l'être aussi pour apprécier. En revanche, pour Lausanne et Genève, j'étais trop impatiente, je les trouvais affectueuses, mais petites et compliquées dans leurs rites séculaires. Aujourd'hui j'en ai l'âge. Celui de la sérénité? de la transmission? du renoncement? Quelle qu'en soit la raison, je les goûte pleinement et, Dieu merci, il y a encore des gens que j'y ai connus, qui sont vivants et auxquels je peux dire le cadeau qu'ils ont représenté dans ma vie. Et que j'étais trop pressée, trop impatiente (non, ce n'est pas la même chose!) pour les remercier à l'époque. mais ce qu'ils m'ont donné , je l'ai reçu et cela a embelli ma vie. AU bout de trois jours où les Alpes ont été cachés par le brouillard, ils réapparaissent ce matin en majesté, le lac à leurs pieds. C'est comme si le paysage, nous était rendu. Jane Fonda écrit à 76 ans qu'elle est effrayée par le peu de temps qui lui reste à vivre. D'accord, mais c'est le meilleur… Avant les heures filaient maintenant ce sont les années. Et alors? C'est de mieux en mieux. Et pour vous faire sourire cet article dans un journal genevois d'hier : des Françaises travaillent dans les bordels de Genève "pour fuir le SMIC" (texto). Et celles qui fuiraient l'absence de smic? Par exemple bibi? Celles là restent peut être en France pour … faire marcher la machine. Je vous embrasse de l'autre rive, lecteurs bijoux, lectrices chéries.

samedi 15 mars 2014

Instantanés

Images de la Suisse : belles robes Gothic Lolita portées par d'adorables amies vaudoises devant le Mac Donald du Petit-Chêne jeunes recrues dans le train, eh oui, on fait encore le "militaire" en Suisse et les cours de répétition aussi et un bouquet de fleurs à l'hôtel des Bergues à Genève. Nostalgie de ces lieux que j'ai si bien connus, et tant aimés… Lausanne et les études de droit à la Cité puis à Dorigny comme assistante, l'institut de police scientifique de César-Roux où j'ai étudié la criminologie, Morges où j'officiais comme grffière de Tribunal rendant la liberté à moult couples, Genève où, dans les moments de blues j'allais au Jardin Anglais et dans les bons jours j'écumais les dépôt vente des Pâquis.

vendredi 14 mars 2014

Retouches

Je lis aujourd'hui dans une lettre de J. Ralite (que j'aime bien) au Président de la République sur la situation catastrophique du "secteur culturel" :" Un écrivain a pu dire : « Attention à l’inaccompli, attention aux retards d’avenir ». Je ne sais pas de quel écrivain il s'agit, mais déjà la proposition n'est pas du Shakespeare… Quant au sens, peut-être c'est une des raisons des difficultés de la culture assistée : les écrivains disent au lieu c'écrire, les comédiens écrivent, les metteurs en scène adaptent ou/et s'expriment sur la politiques, les comédiennes "font" mannequins, et François Hollande (nous)gouverne. Ca leur économisera une commission et un rapport. Dans le même ordre d'idées, vu aujourd'hui dans la vitrine d'un photographe, cette proposition de prestation : effacer les personnes indésirables sur une photo, évidemment sur une photo de mariage, cela fait bizarre mais pourquoi les dictatures auraient seules le privilège d'effacer des Berria, des Trotsky… En amorce, les gants rouges de votre paparazza préférée qui vole des images pour vous.

jeudi 13 mars 2014

En route

Bref bivouac à la maison : une nuit pour éviter la dépression à Chloé et retirer les plantes des balcons pour cause de ravalement. Et comme rien ne doit échapper à ma furia creativa et que j'ai été terriblement déçue par la dernière adaptation de La Belle et la Bête (bien fait, il n'y avait rien à en attendre de ce produit à demi-vedettes dont les décors et les costumes seuls présentent un peu d'intérêt et encore…) je me suis aménagé un coin conte de fée, lierre dormant où j'espère que les oiseaux s'installeront. Ou au moins les papillons. Ne pas oublier deux geishas pour rêver de Cipango. Jusqu'à l'aube quand part mon train.

mercredi 12 mars 2014

Bref résumé des chapitres précédents

Impardonnable de ne pas avoir donné des nouvelles depuis si longtemps. Excuses. Plates et sincères. Après la tournée des éléphants (non, pas ceux du PS, ils ne servent même pas à ce que l'on monte dessus contrairement au petit Maxi du village des éléphants), un bel anniversaire à Naples pour fêter des amis et anciens collègues de lycée. Parmi les beaux moments, une représentation de Eugène Oneguine au Théâtre San Carlo de Naples. Avec un excellent chef d'orchestre John Axelrood et une mise en scène poussiéreuse et rébarbative style opéra réaliste socialiste des années soviétiques. Et pendant ce temps là Poutine écrase -ou essaie de-l'Ukraine, à l'Est rien de nouveau, comme d'habitude.Comme vous pouvez le constater, la main du photographe tremble d'émotion, mais l'ambiance y est. Dans la journée, on attrape cet instantanée : par un des fenestroni du Teatro San Carlo, à l'abri d'une méduse gorgonne, un téléphoniste mobile essaie de communiquer. Salerne, Rapallo, côté amalfitaine cour un magnifique soleil, sous un vent tenace aussi, à la morte saison, une merveille. A peine revenue l'organisation du Salon du livre (cela commence déjà le 20 mars), l'excellente exposition Gotlib au MAHJ, les soucis quotidiens (il en faut des lessives, des tours chez le cordonnier et au pressing pour repartir dans le monde avec de bonnes semelles et des pull-overs chauds!), payer des factures, signer des contrats (Madame Shakespeare sera créée cette année à Dresde, oufff, évidemment créée et traduite en allemand déjà alors que sa création dans la langue d'écriture -le français- attend toujours, mais il faut s'occuper dans notre beau pays de problèmes bien plus vitaux -le sort des intermittents- que ceux des la création contemporaine, et comme les auteurs ne sont pas intermittents, les voici absents!). Dernière main à des textes promis pour être dans les temps, lecture du très beau et joyeux livre de mémoires de Dino Risi, Mes monstres, un tour au cinéma pour Dans l'ombre de Mary histoire de peaufiner son image d'auteur emmerde…eresse, nourrir et consoler la chatte Chloé, non je t'aime toujours, sceller le pacte avec du pâté de canard qu'elle adore -ce quadrupède est vénal, décidément, agitations diverses du monde intime et social, un magnifique rayon de soleil sur Paris ce lundi, mais tout cela n'excuse pas un long silence. Pardon encore. Et plein de baisers affectueux.

mercredi 5 mars 2014

Bonjour talent

Mihaela Delamare a un métier merveilleux : elle enseigne le français. Mais elle a aussi un don époustouflant : un incroyable don pour la photo'. Elle vient de m'envoyer quelques unes des images prises lors d'une séance photo passée à Paris dans la bonne humeur et l'amitié. Je suis en absolue admiration : noir-blanc, couleur, sa sensibilité, son empathie avec le sujet est incroyable. Merci et bravo l'artiste !

dimanche 2 mars 2014

Une belle critique

VÉRONIQUE GUIONIN publie le 01 mar . 2014 cette critique de ma pièce La Patiente sur http://www.culture-tops.fr. Merci Véronique. POINTS FORTS 1 Anca Visdei signe une comédie sentimentale enlevée et brillante qui est aussi une pièce toute en finesse et bien construite sur la psychologie féminine et l'approche de la psychanalyse. Elle met en scène deux personnages aux antipodes, le psy contrôlé et introverti et, face à lui, une jeune femme de 32 ans, explosive et rebelle qui n'en peut plus de sa vie et va lui dévoiler ses fragilités, ses manques et ses attentes. Les dialogues s'enchaînent à un rythme endiablé, les répliques fusent et le suspense s'installe malgré une fin prévisible. C'est vraiment drôle, léger, profond aussi. 2 Voici deux comédiens doués qui jouent parfaitement chacun leur partition: - incarnant le personnage du psychiatre, Michaël Cohen nous réjouit de ses frustrations.Il endosse parfaitement son rôle de thérapeute amoureux de sa patiente mais coincé entre ce que lui dicte son cœur, sa conscience professionnelle et son tempérament bouillant mais réservé. Une vraie présence. - dans celui de la patiente, Barbara Lambert pétille, s'embrase et explose ! Incontrôlée et passablement incontrôlable, ses moindres mouvements sont des assauts et ses mimiques la rendent irrésistible. Un jeu dont on ne se lasse pas tant elle brasse de fraîcheur et de charme. Pas étonnant qu'elle ait ensorcelé son terne et maîtrisé psy en lui offrant le tourbillon de ses rébellions et de ses rêves. 3 la mise en scène est bien rythmée. La cadence des entrées et des sorties des consultations de Catherine, en mode explosif ou séducteur, ainsi que ses innombrables tenues sont un régal pour les yeux. La mise en condition de Jacques avant d'ouvrir la porte à ses patients (version Kung-Fu) est une trouvaille qui nous renseigne mieux que des mots sur son état psychologique.... POINTS FAIBLES Je n'en vois pas. EN DEUX MOTS ... Sur un texte endiablé, les comédiens nous charment et en face d'eux le temps passe bien vite. On se dit en sortant du confidentiel théâtre de l'Akteon que la vie semble légère. C'est que nous venons de passer plus d'une heure délicieuse entre réflexions sur la vie et rire. Foncez les retrouver un samedi ou un dimanche et vous amuser. Vous ne le regretterez vraiment pas. RECOMMANDATION Excellent

samedi 1 mars 2014

Retour

Le dernier sourire au Mékong, avant seize heures de voyage. L'adieu aux bracelets Marie Rose anti moustiques. Je quitte un pays beau mais corrompu : des Occidentaux qui lisaient à haute voix une phrase de leur guide de voyage ont été appréhendés par la vaillante police laotienne et transportés au commissariat pour concurrence déloyale aux guides locaux ou exercice illégal de cette profession. Ils s'en sont sortis en payant 2000 dollars (après négociation) et ont dû quitter le pays dans les 24 heures. Je quitte donc cette souriante démocratie où le salaire moyen est de 50 dollars par mois pour notre belle Europe où le fou furieux au regard de glace sort ses tanks pour impressionner les Ukrainiens. Somme toute, je ferais mieux de lire Pourquoi la Grèce de Jacqueline de Romilly sur une époque un peu moins sauvage de l'humanité.