dimanche 16 mars 2014
Au fil du temps
Mystères et hasards de choses qui nous arrivent trop tôt ou trop tard. J'ai vécu presque dix ans à Lausanne du temps de mes études, deux autres à Genève, encore deux à Zurich. Pour Zurich, c'était le bon moment : une ville qui n'est pas une métropole, mais qui est cosmopolite et …mûre. Je devais l'être aussi pour apprécier. En revanche, pour Lausanne et Genève, j'étais trop impatiente, je les trouvais affectueuses, mais petites et compliquées dans leurs rites séculaires. Aujourd'hui j'en ai l'âge. Celui de la sérénité? de la transmission? du renoncement? Quelle qu'en soit la raison, je les goûte pleinement et, Dieu merci, il y a encore des gens que j'y ai connus, qui sont vivants et auxquels je peux dire le cadeau qu'ils ont représenté dans ma vie. Et que j'étais trop pressée, trop impatiente (non, ce n'est pas la même chose!) pour les remercier à l'époque. mais ce qu'ils m'ont donné , je l'ai reçu et cela a embelli ma vie. AU bout de trois jours où les Alpes ont été cachés par le brouillard, ils réapparaissent ce matin en majesté, le lac à leurs pieds. C'est comme si le paysage, nous était rendu. Jane Fonda écrit à 76 ans qu'elle est effrayée par le peu de temps qui lui reste à vivre. D'accord, mais c'est le meilleur… Avant les heures filaient maintenant ce sont les années. Et alors? C'est de mieux en mieux. Et pour vous faire sourire cet article dans un journal genevois d'hier : des Françaises travaillent dans les bordels de Genève "pour fuir le SMIC" (texto). Et celles qui fuiraient l'absence de smic? Par exemple bibi? Celles là restent peut être en France pour … faire marcher la machine. Je vous embrasse de l'autre rive, lecteurs bijoux, lectrices chéries.
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