mercredi 30 décembre 2015

Impassible...

...  digne, le général, finit de traverser les Champs-Elysées, et, dominant la foire de la consommation, et se dirige vers...  l'Est et le Petit Palais pour saluer... la statue de Clémenceau.

mardi 29 décembre 2015

Looking desperately for Takao Furukawa!

Hello, my name is Anca Visdei, I’m a writer, living in Paris and I am looking for Takao Furukawa who was my friend in Bucarest in 1968. His family was from Osaka and his father working as a representative for Mitsubishi  in Romania. We were all living in the house, my father, the architect Visdei had built at 5 str Doctor Iuliu Teodori, sector 5, Bucharest, located in a big garden.

Takao and I were sharing laughs, adventures horse riding.  His anniversary is end of May, he must be born in the fifties and I still have his  watch, a Sea lion from Seiko. As I plan to visit Japan next February i wld be pleased if I could see him again after so many years or have any news from him. Could you help me ? My private email is : anca.visdei@gmail.com  and my web site www.ancavisdei.com. Thanks in advance


Anca

Bonjour, mon nom est Anca Visdei, je suis écrivain et je vis à Paris. Je suis à la recherche de Monsieur Takao Furukawa qui a été mon ami d'enfance à Bucarest en 1968. Sa famille était d'Osaka et son père travaillait comme représentant de la compagnie Mitsubishi à Bucarest. Nous vivions tous dans la maison que mon père, l'architecte Visdei, avait construite au 5 rue docteur Iuliu Teodori, Bucarest, au milieu d'un grand jardin.
J'ai partagé avec Takao rires, aventures et cours d'équitation. Son anniversaire est à la fin mai, il doit être né dans les années cinquante et je conserve toujours sa montre : une  Sealion de Seiko. Comme je me rends au Japon au mois de février, je serai heureuse si je pouvais le rencontrer ou au moins avoir de ses nouvelles; Pouvez-vous m'aider? Mon mail privé est anca.visdei@gmail.com et mon site www.ancavisdei.com. Merci d'avance. Anca

dimanche 27 décembre 2015

Disparitions

L'année n'en a plus pour longtemps, mais
la vie a de l'humour. Madame Claude, la célèbre proxénète, personnage passionnant, interprété jadis merveilleusement par Marie-France Pisier à l'écran, est morte le 21 décembre, journée mondiale de l'orgasme. Pour l'humour. Pour la poésie, pourquoi cette dame n'en aurait elle pas malgré sa profession et ses 92 ans, c'était aussi à partir de là que les nuits diminuent, laissant le pas aux jours.
Dans un autre ordre d'idées, quoi que... la défenestration d'un professeur de cardiologie, père de cinq enfants, dans son hôpital, me fait penser à ceux qui, en ces temps de fête, souffrent ou sont en deuil.
Le dessin de Wilfredo Lamm se trouve dans un musée de Fontaine de Vaucluse.

jeudi 24 décembre 2015

Au bord du lac...

... j'ai... ma maison.

mardi 15 décembre 2015

C'est grave!!!

Ashraf Fayadh est condamné à mort en Arabie Saoudite pour ses poèmes aux idées athées et des propos jugés blasphématoires. Une pétition de soutien circule sur internet, et Amnesty International s'est emparé de l'affaire.
Ashraf Fayadh, poète palestinien de 35 ans qui avait notamment représenté l'Arabie Saoudite lors de la Biennale de Venise en 2013, a été condamné à mort vendredi 27 novembre pour apostasie. Les autorités saoudiennes lui reprochent d'avoir tenu des propos contre dieu et contre le royaume, notamment dans ses poèmes, à travers lesquels il est jugé coupable d'incitation à l'athéisme.

En dehors de sa production littéraire, les preuves retenues contre lui font état d'un post sur son compte Twitter et d'une conversation qu'il a eu dans un café qui seraient blasphématoires. Ashraf Fayadh avait confié au Guardian le 20 novembre, alors que son appel pour revoir la sentence de mort avait échoué : "Je suis choqué mais je m'y attendais, bien que je ne pense pas mériter de mourir".

Sur son site internet, Amnesty International précise, en introduction du rapport qu'elle a dressé sur cette affaire qu'Ashraf Fayadh "n'a pas eu le droit de s'entretenir avec un avocat pendant sa détention ou son procès. Cet homme est un prisonnier d’opinion". L'Association France Palestine Solidarité a lancé une pétition de soutien sur Internet en rappelant les faits. Le PEN international s'est également mobilisé, réclamant dans une lettre l'annulation de la condamnation. 

dimanche 6 décembre 2015

Salon du livre de Boulogne et Aldo Naouri

Il y a des jours (et des salons) où l'on a de la chance. Entre  Aldo Naouri et le prix du roman de l'Académie française, c'était un bonheur de bavarder, échanger, rire et signer des livres. Le maire de Boulogne apparu subrepticement entre l'immarcessible  Aldo et moi, n'a pas remarqué l'affiche "Blanchisserie boulonnaise". En tout cas, la journée a été faste, les lecteurs nombreux et heureux, les conférences passionnantes, je remets cela aujourd'hui, tout en remerciant , pour son talent et son amitié, mon photographe préféré : Philippe Schroeder.

samedi 5 décembre 2015

La concierge est dans l'escalier..

... et moi tout le week end au salon du livre de Boulogne. Si vous avez un instant, passez me rendre visite sur mon stand, alignée comme au zoo avec quelques dizaines d'autres écrivains, chacun derrière ses livres, comme un bouclier. Si les confrères-soeurs m'autorisent, je mettrai une banderole : "il est permis de nourrir les écrivains." Car ce ne sont souvent pas leurs livres qui vont le faire. Allez, j'y vais. Je vous posterai des photos du salon. En attendant : passez une belle fin de semaine, heureuse et sereine.

jeudi 3 décembre 2015

Chose promise, chose dûe

Voila : première leçon : Boqèr tov. (transcription méthode Assimil) donc une bonne matinée!
C'est agréable de commencer une journée de folie moderne par des mots qui ont des millénaires d'années. Les mots du Livre. Emue aux larmes par l'initiative du Monde de publier des portraits (photos et textes confiés à des mais) des victimes du 13 novembre. Espère qu'après les disparus, ils continueront avec les blessés car ils participent de la tragédie et le tribut qu'ils payeront à la barbarie et au hasard sera parfois plus long qu'une mort violente, décliné sur toute une vie, ponctué de souffrances et de ruptures avec la vie d'avant. Je ne lis plus les nouvelles, je ne regarde plus les images : je suis en convalescence. Je me retire dans l'étude. Comme les personnages hors du temps et désuètes d'Isaac Bachevés Singer. J'ai toujours eu d'ailleurs un côté Yentl (jeune fille studieuse qui se déguise en garçon pour pouvoir étudier et devenir rabbin). Ou papesse Jeanne, toutes les religions ont leur sacrilège. Qui se trouve être souvent une femme. Lilith, première femme, priez pour nous! Revenons donc au livre : que votre journée soit belle et riche de bonnes actions et de lumière comme l'est cette matinée. Boqèr or! Bonjour de lumière.

mercredi 2 décembre 2015

Le monde est fou, j'en prends mon parti

Voici, cela s'est déclenchée avec cette photo.
Gare de Lyon, en partance pour un salon du livre je vois cette merde imposture.(allusion au mot rayé de l'oeuvre)
Cette chose est censée être une oeuvre d'art, qqn de la communication de ma gare bien aimée a décidé de monter "ça", de le payer,  de le commander,  en oubliant que "ça" consume du courant en plein cop-je-ne-sais-combien, que "ça" n'a aucun sesns, que "ça" est incompréhensible pour les non francophones, et surtout, surtout que "ça" c'est moche et bête.  Ce n'était que la goutte d'eau.
Profondément révulsée par les photos du Bataclan que j'ai reçues et que la presse a interdiction de publier ou diffuser,  lassée par un DEM(L)ENT (décideur- émerite-du-monde littéraire-emminemment-non -talentueux) auquel depuis six mois je n'arrive pas à expliquer en bon français un projet, j'ai décidé de remonter aux sources. Le monde est fou, faut voir d'ou cela nous vient. Remonter au racines de la langue, des langues. A partir de ce soir, pour faire la peau à l'incommunicabilité, j'apprends ... l'hébreu. Donc Lehitraot, Aslan!
au revoir, lion!

mardi 1 décembre 2015

Salon du livre d'Arnas dans le Beaujolais

Maternelle avec William Cliff, wallon, heureux récipiendaire du prix Goncourt de la poésie,
un beau salon, amical avec des confrères intelligents et drôles. Photo de Christine Baillet Bourdillat.