vendredi 29 décembre 2017

J-3

Mot reçu d'un aimable lecteur du blog.

"Pauvre petite Anca, obligée de faire les poubelles pour fleurir son appartement.

Le pire, c'est que ce n'est pas la première fois qu'elle en est réduite à une telle extrémité.

Ce qui me fait le plus de peine, c'est que les lecteurs de son blog semblent cruellement  indifférents!

Tout ce que je souhaite, c'est que l'année 2018 lui apportera santé, bonheur et prospérité"


Primo : merci beaucoup, c'est adorable d'y prêter attention.
Secundo : je vous rassure , je ne maraude que par goût personnel.
Tertio : merci à ceux qui ont envoyé des fleurs, cela embaume, merci, n'en jetez plus.
Quatro : c'est J-3 et je pense à vous, lecteurs bijoux, lectrices adorées.

Il faudrait tout de même que je vous adresse un viatique en guise de remerciement de votre fidélité, attention et amitié.
J'essaye  avec une image du Chat d'Alberto  Giacometti/

« Le temps remet tout en place. »
Georges Braque

mardi 26 décembre 2017

Image

Je cherchais une image pour illustrer la joie des fêtes, l'amitié, le rouge du velours et l'éclat des sourires, la chaleur festive et les belles rencontres. Je viens de recevoir ce double portrait que je trouve très beau. La photo est prise par Eric Blaise, dans le foyer, à l'issue de la dernière représentation de ma pièce Peau d'Ane à Chartres par le Théâtre en pièces. Je suis en compagnie de la chanteuse Florine Perry dont le prochain concert, Paname, reprendra les chansons des années trente. Musique, théâtre, amitié, l'année finit bien.
Dans la joyeuse attente de 2018, une photo du public de cette représentation, le même jour.

lundi 25 décembre 2017

L’art de la récup’

Dans une brève pause de mes studieuses journées dédiées à Alberto Giacometti, je me suis dirigée vers ma poubelle préférée de la rue de Lyon, (celle de l'un des quatre fleuristes qui y ont racine sur rue) dont je ne donnerai pas le nom. Veine : Noël approche. Voici la moisson sur la table de ma cuisine :
Fidèle à l'harmonie et la cohérence de toute vie intellectuelle et manuelle "(l'homme est intelligent parce qu'il a une main."), j'ai  donc fait comme Giacometti. Il se plonge dans l'histoire de l'art, puisant chez les Egyptiens, les mésopotamiens et les Etrusques son inspiration.
Au début, les humains, bien avant la chasse, l'agriculture et le travail des métaux, se dévouaient à la cueillette. C'est ce que j'ai fait. Voici le fruit (et les fleurs) de mon retour aux sources. Cela leur va mieux qu'une poubelle verte, n'est ce pas? Joyeux Noël !


mercredi 20 décembre 2017

Depuis longtemps...

... je n'ai pas acheté un bic, un stylo? Des siècles. Au millénaire passé, mon père m'offrait à chaque succès lycéen un stylo, de préférence un Montblanc. Je les ai tous détraqués, j'ai le talent de leur faire rendre encre, même si je pense les approcher avec la délicatesse  de rigueur avec une Mimosa sensitiva. Je détraque plumes réservoirs et chasses d'eau, c'est comme cela. Souvent, je n'ai même pas besoin de les toucher... Mais ce n'est pas le problème : pourquoi depuis des années, je n'achète pas de stylo billes?  (Je ne parle pas de crayons est feutres, comme je peins, j'ai fait provision pour trois vies). C'est simple : on m'en offre. Tout le temps. Sans que j'en demande. Fin d'année? époque de bilans : j'ai renversé mon joli pot en porcelaine qui contient mes bics ou assimilés. On dirait un agenda des dernières années :
-Un argent-bleu qui affiche fièrement les armes du Sheraton. mais lequel? Dans quel pays?
-Un beau très fin orné d'un chapiteau ionique : cela je sais, c'est le Lausanne Palace, Heimat, heimatli! -Jolie personnalité pour un noir et doré, tout ce que j'aime : le Chamberlain hôtel à Londres : dernière virée à London pour l'exposition Giacometti et tant de pintes  London Pride bues au bar du Chamberlain en regardant des matches de football. Je n'aime pas Nevill Chamberlain, c'est pour cela que je n'appelle jamais ce délicieux hôtel par son nom, mais, sauf pour les chauffeurs de taxi, j'ai décidé de l'appeler le Churchill ou éventuellement le Clémenceau.
- Le Novotel, petite flèche élégante et grise arbore une gomme et une mine.  Ah, salut pencil solitaire.
-Les bagues argentées un peu passées sur du noir sont celles du Central Plaza  de Zurich.
-Deux Hilton traditionnels noirs et
-Deux Sofitel élégants dans le marron émail. Quel pays? quand?
-La Deutsche Rück tranche violemment avec son blanc noir rouge.
-Comme le Wall Street English où j'apprends l'anglais depuis  maintenant soixante-douze ans (le noir devient bleu et une onde de tendresse me berce à l'idée de my fairy queen Kate et de mon référent Batur, demain mercredi : examen Encounter, et moi je traîne en écrivant le blog au lieu de faire mes devoirs!)
-Blanc aussi, mais fuselé le stylo de l'Hotel Canal Grande à Venise (encore un voyage pour la biennale où j'ai vu un film sur l'un des premiers amours de Giacometti).
-Blanc avec des notes de musique en serpentine, le stylo d'une banque,
-Agenté le Ciné+ d'ne projection sur Orson Welles,
-Un pyramidal Legermain hôtels, inconnu au bataillon, malgré un élégant insert de métal niellé.
-Pur argent très classe, le stylo du salon du livre de Boulogne-Billancourt, merveilleux salon, lieu de rencontres et découvertes, j'adore. Et son organisatrice est formidable!
-Argenté encore, mais fin comme une baguette pour manger du riz, celui du Conrad Hotel à Tokyo. Et pour cause.
-Du papier cannelle qui couvre la tige? Silavadee Ressort. La Thaïlande? mais je n'y ai plus mis les pieds depuis dix ans! Au moins.
-Transparent et élégant, le stylo du Méridien, oh oui, celui de Bruxelles où je rencontre régulièrement mon merveilleux web master, dessinateur de BD et peintre, Laurent Carpentier.
-Un bleu blanc rouge Radio France du salon du livre de Radio France, sous chapiteau, on caillait un peu, mais on voyait la Tour Eiffel. Le fleuron : un ILD, cela doit être une compagnie israélienne, tout en bas-reliefs de branches d'arbre de vie.
_ Un Pérrier fines bulles...???
-Le plus voyant ? un orange en point d'exclamation nommée étonnamment Malakoff Médéric, nom

Pourquoi je ne choisis plus de stylos? Parce que 'mon m'en offre. Les cadeaux non demandés ne seraient-ils  pas une légère, bien qu'agrèable, entrave à notre liberté? Décidée  désormais à faire mes propres choix, je prélève du tas un représentant (pas de noms, pas de jaloux) et, relié par un ruban mauve, je déposerai ce bouquet de voyages et aventures au pied du premier sapin municipal enguirlandé. Après, je vais m'acheter un sensuel Faber-Castell feutre violet taille B à l'encre de chine.  Pour l'esthétique. Car je n'écris plus qu'à l'ordinateur...