dimanche 31 janvier 2016

Lorsque l'enfant paraît...

... c'est du Hugo. Complété par Brel : "Tous les enfants sont comme le tien!"

samedi 30 janvier 2016

Anca et les Lions à Vaucresson


Ce jeudi, au "Swing" de Vaucresson, j’ai eu le plaisir de présenter ma biographie d’Orson Welles aux membres du Lions Club Saint-Cloud-Garches-Vaucresson. J’ai particulièrement apprécié la qualité de l’écoute, la culture et l’intérêt que montraient les questions et une ambiance pleine de respect, de bonne humeur et d’esprit. Dans un paysage de grande beauté, un instant, Welles a été avec nous. La photo est de mon confrère en littérature et en conférence, Armand Herscovici, dont j’ai adoré tous les livres. Commencez par le premier, La Spirale de l’escargot un livre de vulgarisation intelligente des mathématiques qui se lit comme un roman.

dimanche 24 janvier 2016

Tentations sensuelles d'un dimanche d'hiver

Après une première journée de travail aux archives de la Fondation Giacometti, fructueuse et passionnante en rencontrant André Breton et d'autres célèbres disparus dans leurs correspondance, week end plus que studieux pour finir un texte sur l'enfance que j'ai promis pour la fin février.  Quand j'ouvre mon ordinateur, il est saturé de messages de Pauline, Loana, Audrey qui, au dessus d'une photo de déesse dénudée me confient "je suis sûre que l'on va bien s'entendre", "j'ai adoré ton profil, tu m'as fait fondre", "envie d'un petit extra? j'habite près de chez toi". Elles sont tellement belles que , plutôt qu'un petit extra, j'aurai envie de leur demander quelle crème elles utilisent. Et quelle fonction du photoshop. Comme je ne réponds pas elles me relancent. Mais oserais je leur dire que je suis femme et hétéro? Non, je ne peux décevoir Pauline, Loana, Audrey qui sont si belles... et dont le chef/la cheffe? imagine qu'Anca est un prénom masculin. Donc je retourne à mon texte sur l'enfance, mon nounous en pelucheWWF dans les bras.

jeudi 21 janvier 2016

Désormais, nous vivrons dans l'espoir!

J'emprunte au magnifique Tristan Bernard, la moitié de la phrase qu'il dit à sa femme lorsque, impotent, placé dans un fauteuil roulant, caché par des amis et des admirateurs, il fut découvert par les nazis qui voulaient l'envoyer en camp. "Jusqu'ici nous avons vécu dans la crainte, désormais, nous vivrons dans l'espoir.". C'est tout le bien que je nous souhaite à tous dans l'année qui vient, malgré la barbarie des temps. 
Je me suis plongée (à ne pas pouvoir en sortir) dans les sortilèges du Piano dans l'éducation des jeunes filles de Stéphane Barsacq, sarabande d'érudition, de talent et d'humour, puis j'ai continué par"Retour à Salem" d'Hélène Grimaud. Bonheur des livres dévorées par envie, désir, en dehors de tout travail imposé.
Il est vrai aussi que je suis consignée au lit avec une double fracture des côtes. Je vous la fais courte : folle de joie de partir à Tel Aviv pour retrouver mon Ima adorée et "conférences " à l'université de Bar Ilan, prenant l'avion du matin, j'ai oublié de manger. (remarque, oh combien sage de S
aba Ranaan : "Comment peut-on oublier de magner? " Je ne comprends pas non plus, mais je l'ai fait.)Ce qui devait arriver  arriva, je tombai tout droit dans les pommes, faute de glucides. Et peut être aussi  trop d'enthousiasme. Fus secourue et gâtée par des hôtesses de l'air d'Air Fance, mais dans ma chute (décente, entre mon siège et celui d'en face, atterrissement pudique à genoux) j'ai tout de même fracturé deux de mes ailerons. Cela est déjà arrivé il y a longtemps avec une côte d'Adam, j'espère que le Tout Haut ne va pas tirer Lui-sait-quoi de mes nonosses. Peut être un ange et un démon? ou deux châtons?
Bon il y a hécatombe de célébrités. En principe, c'était fin février (le mois le plus froid de l'année), mais là on anticipe. Bondy, Scola, Boulez, Goossens, Galabru, Charles Roux, Tournier? Bowie et beaucoup d'autres. Cela nous permettra de les relire, les reentendure in memoriam. Comme s'il fallait attendre la disparition pour ressentir tout le bien qu'on en pense. Tout cela me chagrine, mais comme mes côtés cassées m'aident à tout remettre en perspective, j'ai l'honneur et le plaisir de vous annoncer que mon bien aimé voisin Arthur, parvenu bien au-delà de ses quatre-vingts ans, moins connu que les célébrités précédentes mais remarquable de tout point de vue, vient, à la surprise et la joie générales, ressuscité, de revenir chez lui après un passage à l'hôpital que l'on craignait définitif. La boucle est bouclée : cela donne de l'espoir et c'est dans ce pays là que nous vivrons désormais. 
 Bonne et belle journée à vous. Tant qu'on est vivant, toutes les journées sont belles. 

mardi 19 janvier 2016

Bons baisers..

... pour réchauffer une journée parisienne glaciale. Où j'apprends, comme si cela ne suffisait pas, le décès de Robert Goossens, grand artisan, auteur entre autres des plus beaux bijoux couture signés Chanel ou Saint Laurent, mais aussi ami fidèle qui m'a confié le trésor de ses souvenirs. Et puis il y a Galabru, Tournier, une génération s'en va. Saurons-nous la remplacer par d'autres? Je me rappelle les mots de Jean Anouilh : "J'ai l'impression d'être sur un quai de Gare et faire des signes d'adieu à ceux qui s'en vont. De plus en plus souvent.

lundi 18 janvier 2016

Echange d'expérience

Dans un café de Diesengoff, avec Eli Bijaoui, traducteur en hébreu de Molière et de l'Andorra de Max Frisch, l'une de mes pièces préférées de toute la dramaturgie mondiale,

dimanche 17 janvier 2016

Pause paisible

Dans le bâtiment du département de langues étrangères de l'université de Bar Ilan.
La plaque derrière moi indique d'un coté le département d'arabe. Vivement la paix
sur le terrain aussi!

vendredi 15 janvier 2016

Demain, tous avec une kipa!

La tour de Neve Tsedek...Au  soleil couchant. En lisant la presse : Marseille, Djakarta, Turquie, Suède... crépuscule de la démocratie, nous ne laisserons pas faire, n'est-ce pas? Tout le monde aura une kipa demain, comme les Danois qui, le jour où les nazis ont decreté le port de l'étoile jaune, roi en tête,  l'ont tous arborée. "Nous sommes tous des Juifs allemands", vous vous en souvenez? presqu'un demi-siècle, mais vous n'avez pas vieilli, n'est ce pas? ne me décevez pas! Moi je suis une fille, mais demain Yentl va coiffer sa kippa. Neshikot.


mercredi 13 janvier 2016

Absolument inadmissible : "chasse aux femmes" ?!


Je me contente de reproduire le communiqué  de L'Alliance des Femmes pour la Démocratie, reçu hier, presqu'incrédule, non devant la barbarie de l'agression, mais surtout devant le silence de la presse et des média. Ces faits doivent être connus et réprimés sans retard et sans aucun discours de bonne conscience occidentale. Un crime est un crime.


  Communiqué du 12 janvier 2016



Cologne : non au silence et au déni des crimes misogynes,
oui à la mobilisation démocratique


      Nous tenons à exprimer notre colère, notre indignation et notre profonde inquiétude devant les violences commises dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier sur la place principale de Cologne et devant les réponses qui leur ont été apportées.
       Entre 1000 et 2000 hommes ont envahi l’espace public et organisé une nuit de chasse aux femmes, infligeant à plusieurs centaines d'entre elles des violences sexuelles allant jusqu'au viol, des coups, des vols et des insultes, sans réaction efficace des forces de police.
      Un silence délibéré, politique et médiatique, s’est immédiatement abattu sur ces faits au motif que les auteurs de ces crimes et délits seraient des demandeurs d’asile ou des immigrés en situation irrégulière, et que des réactions contre les réfugiés étaient à redouter. Plusieurs dizaines de plaintes ont été nécessaires pour que ce silence soit partiellement levé, et leur nombre, qui ne cesse de croître, s’élève, aux dernières informations, à plus de 650, dont 40% pour violences sexuelles, uniquement à Cologne. Des faits similaires ont eu lieu dans d’autres villes d'Allemagne (Hambourg, Francfort et Munich) et d’Europe (en Suisse, à Zurich, en Autriche, à Salzbourg et en Finlande, à Helsinki). Selon le ministre allemand de la Justice, ces actes ont été « coordonnés et planifiés ». Mais il a fallu attendre plus de huit jours pour que la Chancelière Angela Merkel évoque la "misogynie" à propos de ces "faits criminels répugnants", tandis qu’aucune autre grande voix, notamment française, ne s’est fait entendre.
     L’Europe, grâce aux luttes, est l’espace le plus avancé au monde pour les droits et libertés des femmes et de tous les citoyens. Il est temps de prendre la mesure de la régression politique que constituent de tels actes de terreur, sans précédent en temps de paix. Antoinette Fouque proclamait que les femmes sont le coeur battant de la démocratie. A l’heure où elle affronte la guerre terroriste sur son propre sol, une Europe qui garderait le silence sur la montée des violences contre les femmes, et cesserait de promouvoir et de faire respecter leurs droits, trahirait son modèle qui inspire les démocrates du monde entier.
    Nous demandons aux gouvernements et à toutes les institutions européennes :
   - de rappeler avec force leur engagement indéfectible en faveur des droits et des libertés des femmes, leur volonté sans faille de lutter contre les violences et les discriminations, et d'avancer vers une société paritaire ;
    - de poursuivre et de sanctionner avec fermeté les auteurs et organisateurs des exactions commises à Cologne et ailleurs, et de tout mettre en œuvre pour qu’elles ne se reproduisent nulle part. La sécurité de toutes les femmes doit être assurée, et en particulier de celles en demande d’asile, très vulnérables. Et nous pensons aussi à celles qui sont restées dans leurs pays sous les bombes, subissant des crimes quotidiens.
     C'est à ces conditions que l'Europe pourra continuer à accueillir et à secourir les hommes et les femmes qui, là où il y a la guerre, luttent pour survivre.  
      Et c’est la responsabilité de l’Union européenne et de ses dirigeants au regard de l’Histoire.

mardi 12 janvier 2016

Varia israelia

Un magnifique spectacle avec La Mégère apprivoisée de Shakespeare dans une mise en scène joyeuse et dansante, une musique de scène comme on n'en rêve plus, accompagnant l'action parfois avec ironie, d'autres fois avec panache par le theatre Bethlessin  et ce soir, au Tzavta, une pièce yiddish du  vénéré Shalom-Alecheim-béni-soit-son-nom (allusion à son immortel Menahem Mendele), intitulé  Etoiles nomades. Et tout ceci après un voyage ensoleillé tôt le matin à Apolonia, ancienne citadelle des croisés au bord de la mer, une visite du merveilleux marché du port de Tel Aviv et un déjeuner avec des amis à l'excellent restaurant Fish Market. La Terre promise...! Et, comme on dit ici, où l'on ne rate aucune occasion d'exercer son humour et son intelligence. "Promise, mais à qui?"

lundi 11 janvier 2016

Conférence à l'université de Bar Ilan

"Glissements progressifs de l'écriture", titre de ma conférence dans la section "l'Auteur au prisme des genres et des média" au sein du groupe ADARR (Tel-Aviv, Porter Institute et Bar-Ilan) dirigé par le Docteur Galia Yanoshevsky, (photo), professeur au département de culture française de l'université Bar-Ilan.  Après une présentation aux étudiants et professeurs passionnés de culture française, j'ai été heureuse d'y trouver des questions passionnantes, une écoute attentive, beaucoup d'humour et autant d'érudition. Un vrai échange  passionné, en toute amitié, un moment rare et si agréable pour un écrivain! Le campus de l'Université est l'un des plus beaux que j'ai jamais vus, avec ses grands jardins, ses coins de verdure pour s'isoler, ses bancs architecturés selon le département et son architecture originale et diverse.

dimanche 10 janvier 2016

Travail du dimanche

Demain, je donnerai ma conférence à l'université de Bar Ilan, mais, en attendant, je visite l'Insitut Francais, avenue Rotschild, et cette ville qu'il me semble connaître depuis toujours entre Hayarkon et Méditerrannée. Jour de repos pour moi qui regarde tout le monde aller vers le travail après les jours de sabbath.

samedi 9 janvier 2016

Exercices d'admiration

J'ai toujours rêvé d'approcher Joseph Brodsky. De son appartement à St Petersbourg à sa tombe à San Michele de Venise, j'ai cherché souvent sa trace. Y trouvant toujours un parfum de nostalgie, un peu cérébrale, mais on ne se refait pas : j'aime cela.

vendredi 8 janvier 2016

Une revue de qualité : Poulika

Très fière d'avoir eu les honneurs de Poulika que j'apprécie énormément! Pour le ne numéro 8 de ce journal des étudiants en art et culture de Paris et  Bordeaux, j'ai été passé sur le grill des questions
 par Poliphème et Aqquar. Ce fut un plaisir et une occasion d'apprendre, de m'interroger sur mon travail. Répondre à une question intéressante, nous éclaire sur nous-mêmes.
 Tous les articles  de la revue sont intéressants et  j'ai été très touchée par le sérieux, l'attention et l'absence de langue de bois de la revue.
Je suis fière d'avoir répondu aux questions de ces jeunes gens qui iront loin, et ce sera mérité car
ils savent entrer en empathie tout en restant personnels.
Je vous donnerai de temps à autre des extraits de l'entretien, tellement on a l'air plus intelligent quand on vous pose les questions idoines.

Neve Tsedek

Mon quartier préféré à Tel Aviv, un quartier de pionniers, devenu quartier bohème dont chaque maison affiche une créativité ahurissante.

jeudi 7 janvier 2016

Travail au bleu

Rose, une grande amie qui est aussi un grand peintre, m'a offert un jour ce collier qu'elle avait assemblé pour moi : une enfilade de fleurs et de perles rouges au bout de laquelle se balance un ange musicien. Comme il s'ennuyait un peu à Paris, l'ange, je l'ai amené admirer la baie de Tel Aviv depuis Jaffo. Il essaie de prendre soin du monde, d'y apporter un peu de paix, pendant que je rencontre des personnes formidables, mucines et artistes de la scène israélienne,  j'entends parler français à chaque coin de rue et je m'occupe de la traduction de mes textes en hébreu.

Le petit déjeuner des fauves

mercredi 6 janvier 2016

Still looking for Takao Furukawa... and Cynthya Davis from the American School in Bucarest

Takao Furukawa en 1968
Toujours à la recherche de Monsieur Takao Furukawa qui a été mon ami d'enfance à Bucarest en 1968. Son père travaillait comme représentant de la compagnie Mitsubishi à Bucarest. Nous vivions tous dans la maison que mon père, l'architecte Visdei, avait construite au 5 rue docteur Iuliu Teodori, Bucarest et nous embêtions régulièrement une vieille grand-mère nommée Bounicoutza en grimpant sur son toit.
Quand on nous attrapait , on faisait nos exercices de math' ensemble.
Un élément nouveau : élève de l'école américaine de Bucarest, Takao avait pour condisciple Cynthia Davis, une jeune américaine, donc les deux doivent être né en 1955 Est-ce que quelqu'un pourrait m'aider? merci d'avance. Mon mail privé est anca.visdei@gmail.com et mon site www.ancavisdei.com. Merci d'avance. Anca

mardi 5 janvier 2016

Bien heureuse ubiquité des écrivains...

Je suis déjà à Tel Aviv, mais aussi à Paris. A partir de ce soir, la Compagnie La Conquête de l'Ouest, après Avignon présente ma pièce La Patiente au Theatre de Menilmontant. Plein de voeux chaleureux aux artistes et à notre public.

dimanche 3 janvier 2016

Ce n'est qu'un au revoir...

Malgré cette promotion inattendue,
vous me voyez, couronnée et installée à la caisse du
Train Bleu par un mouvement paradoxalement républicain,
je quitte demain l'hexagone pour le Moyen Orient.
Je reviendrai... du moins je l'espère.

samedi 2 janvier 2016

L'avis de recherche, illustré cette fois

Takao Furukawa en 1968
Bonjour, mon nom est Anca Visdei, je suis écrivain et je vis à Paris. Je suis à la recherche de Monsieur Takao Furukawa qui a été mon ami d'enfance à Bucarest en 1968. Sa famille était d'Osaka et son père travaillait comme représentant de la compagnie Mitsubishi à Bucarest. Nous vivions tous dans la maison que mon père, l'architecte Visdei, avait construite au 5 rue docteur Iuliu Teodori, Bucarest, au milieu d'un grand jardin.
J'ai partagé avec Takao rires, aventures et cours d'équitation. Il était élève de l'école américaine de Bucarest. Son anniversaire est à la fin mai, il doit être né dans les années cinquante ( 1955 je crois)et je conserve toujours sa montre : une  Sealion de Seiko. Comme je me rends au Japon au mois de février, je serai heureuse si je pouvais le rencontrer ou au moins avoir de ses nouvelles; Pouvez-vous m'aider? Mon mail privé est anca.visdei@gmail.com et mon site www.ancavisdei.com. Merci d'avance. Anca
Hello, I am looking for Takao Furukawa who was my friend in Bucarest in 1968. His family was from Osaka and his father working as a representative for Mitsubishi We were all living in the house, my father, the architect Visdei had built
 5 str Doctor Iuliu Teodori, sector 6, Bucharest.

Takao and i were sharing laughs, adventures horse riding.  He was studying in the American School in Bucarest. His anneversary is in May, he must be born in the fifties (probably 1955) and I still have watch : a sea lion from Seiko. As I plan to visit Japan next February i wld be pleased if i cld see him again after so many years or have any news from him Cld you help me ? My private email is : anca.visdei@gmail.com Thanks in advance 

Anca

Métro parisien le 2 janvier

Que c'est beau le début d'année, la page blanche, l'à-plat vert émeraude ou bleu marine. Juste la jubilation de la couleur pure, débarrassée de slogans et messages parasites. Je vous en supplie : ne taggez pas encore! Laissez nous rêver un peu sur la page ciel, sur la page terre.

vendredi 1 janvier 2016

Bonne année!

Avec Martine, à l'Opéra Garnier. Un magnifique "Sacre du printemps", celui chorégraphie par Pina Bausch. Un enchantement. Paix, joies, rires, amour, découvertes, santé, réussites, prospérité et sérénité, c'est tout ce que je nous souhaite pour 2016! Ah, et aussi beaucoup de beauté et d'harmonie.