mercredi 12 mars 2014

Bref résumé des chapitres précédents

Impardonnable de ne pas avoir donné des nouvelles depuis si longtemps. Excuses. Plates et sincères. Après la tournée des éléphants (non, pas ceux du PS, ils ne servent même pas à ce que l'on monte dessus contrairement au petit Maxi du village des éléphants), un bel anniversaire à Naples pour fêter des amis et anciens collègues de lycée. Parmi les beaux moments, une représentation de Eugène Oneguine au Théâtre San Carlo de Naples. Avec un excellent chef d'orchestre John Axelrood et une mise en scène poussiéreuse et rébarbative style opéra réaliste socialiste des années soviétiques. Et pendant ce temps là Poutine écrase -ou essaie de-l'Ukraine, à l'Est rien de nouveau, comme d'habitude.Comme vous pouvez le constater, la main du photographe tremble d'émotion, mais l'ambiance y est. Dans la journée, on attrape cet instantanée : par un des fenestroni du Teatro San Carlo, à l'abri d'une méduse gorgonne, un téléphoniste mobile essaie de communiquer. Salerne, Rapallo, côté amalfitaine cour un magnifique soleil, sous un vent tenace aussi, à la morte saison, une merveille. A peine revenue l'organisation du Salon du livre (cela commence déjà le 20 mars), l'excellente exposition Gotlib au MAHJ, les soucis quotidiens (il en faut des lessives, des tours chez le cordonnier et au pressing pour repartir dans le monde avec de bonnes semelles et des pull-overs chauds!), payer des factures, signer des contrats (Madame Shakespeare sera créée cette année à Dresde, oufff, évidemment créée et traduite en allemand déjà alors que sa création dans la langue d'écriture -le français- attend toujours, mais il faut s'occuper dans notre beau pays de problèmes bien plus vitaux -le sort des intermittents- que ceux des la création contemporaine, et comme les auteurs ne sont pas intermittents, les voici absents!). Dernière main à des textes promis pour être dans les temps, lecture du très beau et joyeux livre de mémoires de Dino Risi, Mes monstres, un tour au cinéma pour Dans l'ombre de Mary histoire de peaufiner son image d'auteur emmerde…eresse, nourrir et consoler la chatte Chloé, non je t'aime toujours, sceller le pacte avec du pâté de canard qu'elle adore -ce quadrupède est vénal, décidément, agitations diverses du monde intime et social, un magnifique rayon de soleil sur Paris ce lundi, mais tout cela n'excuse pas un long silence. Pardon encore. Et plein de baisers affectueux.

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