Je me suis accordé quelques jours de vacances après la présentation de « Chasseur de lions » d’Olivier Rolin à la Librairie Millepages de Vincennes le jeudi 18 septembre. C’était un vrai plaisir d’interpréter ce texte baroque et romantique, parfois picaresque d’autres fois tendre, toujours brillant, rapide, généreux. L’auteur était à l’image de son œuvre : élégant, direct, complexe, talentueux, plein de charme. Le public, ravi, fermait la boucle de ce cercle vertueux : des libraires formidables, un bon livre, une lectrice qui faisait de son mieux (espérant mériter un peu les qualificatifs « délicieuse et pétillante » de l’affiche), des spectateurs de qualité. Je croise les doigts pour un prix Goncourt, le livre le mérite. Et sans Goncourt il reste tout aussi cher à mon cœur. A peine la joie de cette soirée réussie passée, je repars dans les angoisses de ma propre lecture ce mardi à l’Ambassade Suisse. Et, en guise de pause, je me suis offert une virée à la zone ni fric ni troc de la rue de Villiers, belle expérience qui commence à prendre racine dans nos villes. Objets, savoirs sont présentés, on les prend, on les laisse, on les donne… La possession deviendrait presqu’un art dans ces conditions.
dimanche 21 septembre 2008
HARMONIES
Je me suis accordé quelques jours de vacances après la présentation de « Chasseur de lions » d’Olivier Rolin à la Librairie Millepages de Vincennes le jeudi 18 septembre. C’était un vrai plaisir d’interpréter ce texte baroque et romantique, parfois picaresque d’autres fois tendre, toujours brillant, rapide, généreux. L’auteur était à l’image de son œuvre : élégant, direct, complexe, talentueux, plein de charme. Le public, ravi, fermait la boucle de ce cercle vertueux : des libraires formidables, un bon livre, une lectrice qui faisait de son mieux (espérant mériter un peu les qualificatifs « délicieuse et pétillante » de l’affiche), des spectateurs de qualité. Je croise les doigts pour un prix Goncourt, le livre le mérite. Et sans Goncourt il reste tout aussi cher à mon cœur. A peine la joie de cette soirée réussie passée, je repars dans les angoisses de ma propre lecture ce mardi à l’Ambassade Suisse. Et, en guise de pause, je me suis offert une virée à la zone ni fric ni troc de la rue de Villiers, belle expérience qui commence à prendre racine dans nos villes. Objets, savoirs sont présentés, on les prend, on les laisse, on les donne… La possession deviendrait presqu’un art dans ces conditions.
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