jeudi 4 septembre 2008

D’hier et d’aujourd’hui… de Dinard et de Paris


Hier, arrachage, transplantation, douloureuse rupture… je quittais Dinard par les mers, l’instantané montre le fanion du passeur « L’Etoile de Saint-Malo ». I shall overcome, sniff, je devais être si malheureuse que le destin se sentit obligé de me consoler : rencontre avec l’exquise Régine Sentier, déjeuner avec mon confrère Pierre Chesnot et ma maman adorée Brigitte, passage à la librairie de Monsieur Duquesnoy qui avait vendu le dernier exemplaire de mon roman « Exil d’Alexandra » et, dans le train, Marie Musso, ange plein de vie et de bonheur. Aujourd’hui : vie parisienne. Trois tâches à la fois, bureau encombré, rappel désespéré d’un distributeur qui me doit des sous (ils n’avaient plus de chéquier !?), classement en attente dont les piles s’effondrent, un piano qui ne me reconnaît plus contrairement à la chatte qui me fait des mamours redoublés, courrier en pagaille, invitations au théâtre qui semblent apparaître par génération spontanée, paperasse à traiter sous peine de « coûter cher en cas d’oubli », envois de cartons pour la lecture de septembre à l’Ambassade suisse, réception des colis d’exemplaires d’auteurs. Je me suis un peu calmée quand je me suis surprise à boire une tasse de thé tout en me versant une autre avec la théière… Moins de vingt-quatre heures suffisent donc pour me faire passer de la civilisation à la barbarie, le rythme de Paris m’entraîne malgré moi, pour rien, pour centrifuger, pour s’agiter, pour brasser, quoi ? Vanitas vanitatis. Faut que j’apprenne à me défendre mieux, ce soir, je lève le pont-levis. Cependant, un beau moment, suspendu dans le temps une heure avec Catherine Salviat, belle comédienne, forte, accomplie. Et talentueuse ! Je voudrais que nos projets aboutissent et qu’elle puisse incarner l’un de mes personnages…

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