mardi 23 septembre 2008

CE SOIR, ON LIT


Ca y est, c’est l’automne… Et pour la lecture publique de mon roman « L’Exil d’Alexandra » paru chez Actes Sud, aujourd’hui à l’Ambassade Suisse, on refuse du monde. Depuis trois jours. C’est archi-plein, on ne saura déjà pas où placer les spectateurs. Et j’ai peur que ma voix ne porte pas dans une salle archi-comble. Et j’ai peur aussi que si l’on se sert de la sonorisation, cela ne nous expose à des réverbérations qui gâcheront le plaisir du public, tout en en gommant les nuances. Mon angoisse de la salle vide à l ‘ouverture des réservations n’est remplacée que par celle d’une salle trop pleine d’amis et lecteurs que je n’aurais pas le temps d’apercevoir, d’embrasser, de saluer. Excusez-moi d’avance si je n’arrive pas à consacrer à chacun le temps que je voudrais… Dualité d’auteur qui veut à la fois être en pleine lumière et, perfectionniste, s’angoisse à l’avance pour le moindre détail. Mais y a-t-il de détail dans la joie de donner voix en public à ce roman que j’ai vécu avant d’écrire, à cette histoire que le regard ami, le savoir à la fois d’auteur et d’éditeur de Hubert Nyssen m’ont aidée à mettre au monde ? Hier, au Centre Culturel Wallonie-Bruxelles, à la belle fête pour le départ du directeur Philippe Nayer, je disais encore tout le bien que je pensais de mon éditeur. A de bons auteurs pleins de charme et de talent que sont Rogiers, Jouve, Gauffette… Encore une fois « merci, Hubert ! », je le redirai ce soir. Pour l’instant, je m’en vais répéter mon texte pour que les spectateurs profitent d’une belle approche de « L’Exil… »

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