samedi 2 août 2008

MAISON DU VOYAGEUR


Belle rencontre immédiate, reconnaissance d’un monde d’excellence, de rigueur et de saveur avec Olivier Roellinger. J’ai déjà parlé de son restaurant Le Coquillage enchâssé comme une pierre fine dans la splendeur du Château Richeux. Ce que lui et sa femme Jeanne appellent « leur folie ». Hier c’était ce qu’ils appellent leurs racines, la Maison du Voyageur à Cancale où le grand chef vécut enfant. Cette troisième étoile au Michelin tant convoitée par tous brille dans cette maison exceptionnelle dans une constellation où tout est remarquable : le service, l’accueil, le décor, restauré avec respect de la tradition et raffinement par Jeanne, la pièce d’eau du jardin où s’ébattent les canards, les parfums et les saveurs, l’invention, la fraîcheur, les épices glanés au fil de ses voyages aux antipodes par Olivier Roellinger. Je reviendrai sur tout cela et aussi sur les trois très beaux livres du chef, illustrés par d’excellents photographes et édités chez Flammarion, sur le film, mais, à la veille de ce week end, charnière ouverte au creux de l’été, j’avais envie de partager avec vous cette très belle phrase d’un grand cuisiner qui est aussi un poète et un voyageur :
« La vie sera un jeu et jamais, jamais je ne deviendrai grand »
Qu’Oliver Roellinger se rassure : il restera toujours un Petit Prince qui s’émerveille et nous émerveille.

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