dimanche 16 octobre 2011

Talents lyonnais


La dernière édition des joutes littéraires de Lyon organisées par l'ASAC sous la houlette de son président Alain Cros, s'est merveilleusement déroulée. Les textes primés ont été édités dans le volume El Gato et la remise de prix dont on me fit l'honneur d'être la marraine révéla de beaux talents tant dans les écrivains (dont le plus jeune avait 10 ans!) que dans les comédiens, élèves de la classe d'art dramatique de Michel Leroyer. La soirée dédicace eut du succès de même que la rencontre à la libraire Rêve de Mots. J'ai été si bien reçue, on a partagé tant de rires et d'idées avec Jacques Bruyas, Alain Cross, les soeurs Castellani, Isabelle, Monique, que j'ai hâte de revenir. Après les cérémonies de remises de prix à la mairie du 6ème, votre servante en compagnie de Michel Le Royer.

jeudi 13 octobre 2011

Vers de nouvelles aventures


Il ne faut pas laisser le temps à la tristesse du beau spectacle fini, "Confessions d'une séductrice," de s'installer. Il faut à toute vitesse hisser la grande voile et partir vers de nouvelles aventures, enrichi, plein de confiance et de faim d'avenir. Donc : en route vers de nouvelles aventures. Signature "historique" à la Porte de Pantin des accords des droits SACD pour" Elvira" de Anca Visdei qui sera produite par la compagnie Calliope et mise en scène par Jean-Claude Scionico.
De gauche à droite, une partie de l'équipe d'Elvira : Olivier Dentier, Jean Claude Scionico, Gilles Martin, Anca Visdei et Anne-Marie Budimir. Manquants Dom Juan-Thierry Charpiot et Elvira-Zoé Nonn mais ce n'est que pour mieux ménager le suspense...
Et en attendant, je fonce à Lyon donner décerner demain soir à la mairie du 6eme arrondissement les prix des Joutes littéraires en compagnie du brillant et séduisant Michel Le Royer.

dimanche 9 octobre 2011

Obaldia


Oufff, après la dernière de mes "Confessions d'une séductrice" , je vais me ressourcer aux spectacles des camarades. Un magnifique dimanche passé au Théâtre du Ranelagh, d'abord "Au bal d'Obaldia" tissage châtoyant de textes interprétés, vécus, incarnés par l'excellent Brock et mis en scène par Stéphanie Tesson, ensuite, "Du vent dans les branches de Sassafras" mis en scène par Thomas Le Douarec avec une belle distribution homogène qui provoque tout à tour, rires, émotions, surprises et une constellation poétique de feux d'artifices de théâtre. Pour continuer dans cette veine poétique, visionnaire et raffinée, je recommande la lecture de L'Exobiographie de René de Obaldia. De l'avis général, Monsieur le Compte a réussi son triomphe théâtral et humain au Ranelagh

Fleuron du dossier de presse de Confessions d'une Séductrice

09.10.2011
Absolution accordée ! http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/archive/2011/09/29/absolution-accordee.html
Une critique de Confessions d'une Séductrice par Danielle Dumas, jadis rédactrice en chef de l'Avant Scène théâtre, bloggueuse émérite, hugolienne consacrée et critique sensible et cultivée. Merci.


Anca Visdei est une séductrice. Yeux sombres attentifs à toutes les nuances de la réalité, lèvres sensuelles ouvertes sur un sourire ravageur, corps superbe, elle joue de son charme et enveloppe son interlocuteur (qui peut aussi être une interlocutrice) de paroles chaleureuses et pertinentes. Mais qu’on ne s’y trompe pas ! À la moindre ébauche de contrariété, les perles et les roses se transforment en crapauds. Elle est de celles qui ne seront jamais soumises.
Elle s’en explique dans un récit romanesque, évidemment intitulé : Confessions d’une séductrice qu’elle vient d’adapter pour le théâtre. Et si tout n’y est pas autobiographique, elle ne peut guère se dissimuler derrière son personnage, d’autant que pour jouer la protagoniste, Éva, elle a trouvé son double, Amélie Racoua, et l’entente a été immédiate.
À partir du roman, l’auteur a fabriqué une heure et demie de spectacle drôle et sensible où le combat pour la liberté se dissimule sous la beauté et l’élégance des formes. Par un besoin impérieux du dialogue, la narratrice abandonne vite le monologue pour interpréter aussi les répliques d’invisibles partenaires. Puis d’’un geste preste, elle se coiffe d’un chapeau-galette à voilette et devient aussi « grand’mère Sophie », cette indigne vieillarde qui enseignait à la jeune Éva que les hommes ne donnent que deux choses : « les sous et le sperme. » Belle éducation ! Très loin des fadaises romantiques…
Le « je « ayant glissé au « il », puis au « elle », il finit en « nous », avec un bienveillant partenaire, le pianiste Gilles Nicolas. C’est lui qui ouvre avec, en guise d’introït, la Marche nuptiale, qu’Éva, en grand deuil, interrompt pour exiger la Marche funèbre. Elle enterre son père, un homme tyrannique, prodigue, inconstant.
Sa vie peut commencer.
Le pianiste l’accompagne dans la poursuite de ses rêves. Musiques de films, idéales pour celles qui se fait son cinéma. Musiques classiques : Offenbach (Vie parisienne, ou barcarolles des Contes d’Hoffmann), Bizet (la Habanera de Carmen), Bach, Mendelssohn…
Après Gérard, il y aura Lucien, Philippe, Steve, Jacques, Drago, Jesús-Maria, et le dernier, celui pour lequel, elle revêt la robe de dentelle ivoire qui accompagne… la Marche nuptiale.
Le spectacle n’était parisien que pour six représentations. Je ne l’ai vu qu’à la dernière. La salle était comble. Souhaitons que l’équipe trouve une salle pour recevoir ces délicates Confessions.
Ce serait dommage de ne pas leur accorder une absolution enthousiaste.


Confessions d’une séductrice de Anca Visdei, mise en scène de l’auteur.

vendredi 7 octobre 2011

Ce n'est qu'un au revoir...


Comme vous l'avez peut être vu sur Facebook et les sites de réservation en ligne des billets, ce soir, dernière de "Confessions d'une séductrice" au Théâtre Darius Milhaud, c'est complet. Blindé de chez blindé. Auteurs et metteur en scène ont même dû céder leur place dans la salle. Pragmatique, faut essayer de rendre les adieux plus doux grâce à l'humour, je regretterai de ne plus être à la caisse en compagnie de Rémi que voici et que j'embrasse comme toute l'équipe du théâtre et du spectacle auprès desquels j'ai passé de magnifiques moments. Et ce n'est qu'un au revoir...

jeudi 6 octobre 2011

Jour marquer d'une pierre..noire

Dire que Fernand est mort...
Le génie de l'enfance, le visionnaire des couleurs est parti.
J'ai eu mon premier Macintosh en 1987, je l'avais acheté en deuxième main à ma dactylo et secrétaire.
Le plus beau jouet que j'ai eu de ma vie, le meilleur outil de travail.
J'ai mis des enfants devant son clavier, Mac Paint n'avait pas de secret pour eux dès le premier instant
Dire que Steve Jobs est mort...
Tant de merveilles dont nous serons privés, des inconnues que nous n'avions pas rêvés, mais lui si pour nous; Tout en nous les vendant (cher) avec un sens de la communication qui touche au génie...
Visionnaire, artiste, scientifique, commercial, économiste, communiquant, patron social...
quoi d'autre? père, mari, humoriste...
Dire que Steve jobs est mort
Gloria in... saecula saeculorum.
et pourtant... c'es trop injuste!

mercredi 5 octobre 2011

Confession d'une séductrice & Froggy's delight



Bonheur des premières critiques que j'ai joie à partager avec vous. Le spectacle est complet , on le reprendra sûrement, en attendant...
"Confessions d'une séductrice
Théâtre Darius Milhaud (Paris)
critique de Nicolas Arnstam
Monologue dramatique écrit et mis en scène par Anca Visdei et interprété par Amélie Racoua accompagnée par Gilles Nicolas au piano.
Eva raconte avec lucidité et autodérision les hommes de sa vie depuis la mort de son père jusqu’à une renaissance à la fin de ce voyage fait de séduction, de rendez-vous manqués et de compréhension d’elle-même.
Très bonne surprise que ce spectacle qui réussit l’alchimie entre un texte (tiré du roman éponyme), une comédienne et la musique (des thèmes connus, superbement choisis).
Le texte à la fois émouvant et plein d’humour dans la belle langue d’Anca Visdei nous offre finesse et de très beaux moments. La mise en scène, sobre et sans fioritures, de l’auteur donne du relief à ces confessions et nous emporte dans des histoires tantôt savoureuses ou bouleversantes.
Touchante, espiègle, pleine d’énergie, toute en ruptures, Amélie Racoua est une révélation dans ce spectacle qu’elle interprète avec générosité et envie. On la préfère néanmoins dans l’émotion où elle est parfaite de sincérité que dans l’humour où elle a parfois tendance à cabotiner très légèrement (pour le bonheur du public cependant). Mais c’est une comédienne d’une aisance qui fait plaisir à voir.
Remarquablement accompagné au piano par Gilles Nicolas qui escorte la comédienne avec une écoute bienveillante et donne lui aussi une touche de fantaisie par son sens du burlesque, Amélie Racoua nous fait passer un merveilleux moment de grâce avec ces "Confessions d’une séductrice" qu’elle fait briller de mille feux." Nicolas Arnstam sur le site Froggy's delight

samedi 1 octobre 2011

Colombe au Havre



Belle soirée hier au Théâtre Municipal du Havre. Présentation de "Colombe" de Jean Anouilh, salle comble, excellent spectacle. A l'entr'acte présentation de la biographie de Anouilh, "Anouilh, un auteur inconsolable et gai" dont votre servante est l'auteur. A la fin de la représentation, Colombe Anouilh, Sarah Giraudeau, Annie Duperrey et Anca Visdei. La tournée continuera jusqu'au 22 décembre et l'humour d'Anouilh triomphera sur les scènes de France et de Navarre. Sans parler du théâtre tel qu'il est décrit depuis les coulisses, portrait à la Daumier qui n'a pas vieilli d'un trait. Personnellement, comme à la première lecture, comme lors de chaque relecture ou présentation je reste fidèlement, définitivement amoureuse du personnage de Julien , le jeune homme pour et absolu qui em...bête tout le monde, épouse et mère comprises. A l'immortel bien aimé... Relisez la splendide tirade de l'aimée vue en petit soldat courageux et vous me comprendrez.