Atelier d'écriture à Lezay

J’adore diriger ces ateliers. Tous les participants commencent par me dire qu’ils ne peuvent /savent / arrivent à écrire. Au bout de quelques heures, ils ont écrit deux scènes et on est tous malheureux parce qu’il faut arrêter. Cette année, j’ai eu les meilleurs élèves de toute ma carrière : Marion, Kéa et Pascal. On a travaillé et on s’est amusés, la photo est de Pascal.
Merci les élèves : en enseignant, on apprend.

En classe de 6 ème à Niort

Foyers ruraux en pays mellois

Pour la troisième fois, je suis revenue dans le pays mellois. Un beau travail commun avec Jean-Jacques Epron, Marie Vullo, l’Union régionale des Foyers Ruraux et les troupes de théâtre de la région. Le printemps dans les cœurs en Poitou-Charente, mais aussi un calendrier chargé pour cette 8e édition des Coups de Théâtre : présentations dans les classes de Thorigny et Niort de ma pièce « Peau d’Ane », un atelier d’écriture, une carte blanche au théâtre de Lézay, une mise en espace de mon texte « Mademoiselle Chanel » , des rencontres avec les lecteurs et les troupes, des séances dédicace : un marathon théâtral ponctué de la joie de retrouver ceux qui aiment le théâtre dans les Deux-Sévres. Le Moulin du Marais, dont voici une vue côté jardin et une autre côté marais, abritera la médiathèque, les salles de répétitions, le théâtre de verdure et toutes les activités de l’URFR dirigées vers une véritable diffusion de la création contemporaine. La récompense méritée d’une action passionnée et à long terme. Ce furent trois jours de travail intense et d’échanges passionnants.

A chaque jour sa merveille...

Le printemps avance masqué par des brouillards glacés et de grands vents, mais j’en vois des prémices. Tous les jours. Depuis hier, ces camélias ont osé fleurir sous la protection de l’arrosoir, bleu comme voudrait l’être le ciel, suspendu comme le sourire du chat de Cheshire dans « Alice au pays des merveilles ». Une réminiscence musicale : « et moi, je suis le fils de mon papa et j’ai des camélias aux yeux » Leny Escudéro… Je me trompe ?

Franco-polonaise

« Madame Zapolska et la scène parisienne », chroniques et souvenirs de Gabriela Zapolska traduits du polonais par Lisbeth Virol et Arturo Nevill et publiés aux Editions La Femme Pressée, une belle aventure éditoriale et humaine, dont le destin continue. Je vous recommande le site de mon amie traductrice et comédienne, investie dans moult activités culturelles que vous découvrirez, je l’espère, avec le même plaisir que celle qui a eu l’honneur d’être leur éditeur. Surfez donc sur Seine & Vistule!

Bon anniversaire à mon blog : 10 000 visites !

En effet, quelques jours avant le printemps, le blog que voici, une année après sa naissance a franchi la barre des 10 000 !
Merci lecteurs chéris et, pour une fois, ce n’est pas ma prose que je vous recommande mais les excellents commentaires des lecteurs en date d’hier. Merci à tous d’avoir été là, de continuer à l’être. En réponse au questionnement de Raoul N. sur les blogs, je viens de trouver dans « En attendant la guerre » de Claude Delarue aux Editions du Seuil ces mots qui apportent une réponse qui pourrait être la mienne :
« Alors il était heureux, actif, il n’écrivait pas une ligne, il courait d’un continent à l’autre sans repos. Puis tout à coup, sans que l’on sache pourquoi, il se persuadait que son travail était vain (…) et il se mettait à écrire. (…) Dès qu’il n’agissait plus, il doutait de tout et l’action d’écrire ne suffisait pas à le rassurer. Il me disait souvent que ses pensées , ses réflexions, transformaient en fantôme ce qu’il avait accompli de concret que la méditation était la pire impuissance qui pouvait frapper un homme d’action mais qu’elle valait mieux que rien du tout… »
En illustration une cage d'or(ée) et de lumière, bien aérée, bien éclairée.

19 mars 2009

Pendant la grève nationale, les forsythia du jardin de Montreuil continuent le combat.

17 mars 2009 Vaterland

Voyage en Suisse pour y voir ma mère, paysage saisi du train entre Montreux et Vevey.

Brasserie des Halles à Vannes

C'est Grave..s.

Inauguration du Salon du Livre(1)

Une belle pensée pour mon cher éditeur, Hubert Nyssen, fondateur, découvreur de talents et auteur, lui grâce auquel mon roman "L' Exil d'Alexandra" existe.
photo de Marion
PS Simone Weil est dans l'image.

Inauguration du Salon du Livre(2)

photo de Yves
Longue vie aux jeunes éditeurs du Banc d'Arguin!

Tournée des hôpitaux (3)

Quatre siècles pour en arriver là?

8 mars 2009- JOURNEE DE LA FEMME

Brigitte et moi, nous la fêtons par le travail.
Des roses parmi les roses, des épines parmi…

8 mars 2009 Tournée des hôpitaux (2) Saint-Louis

Après une représentation de L’Habilleur au Théâtre Rive Gauche (quelle belle pièce !), à hôpital Saint-Louis pour rendre visite à ma meilleure amie. Elle va bien, elle sort mardi et d’ailleurs elle lit un bon livre, le pronostic ne peut être qu’excellent.
Bonne convalescence, Jocelyne !

Génie en herbe

N’oubliez pas son nom : Freymond (« monde libre » : cela ne s’invente pas) Prénom : David.
Pour la Journée de la Femme, un seul conseil, un seul cadeau :
Brainstroming de David Freymond, dix minutes d’humour intelligent, de dérision et d’intelligence, visibles sur Daylimotion, court métrage su-bli-me ! avec des comédiennes su-bli-mes ! décors et costumes su-blim-mes ! et un réalisateur, le nouveau Michel Gondry. En mieux. Un jour, vous direz : « J’y étais ! » Souvenez-vous en !
Bonne projection.

Bon anniversaire!

superbe exposition de photos contestés !

La tournée des cliniques (1)

Mars : renouveau, terre à remuer au jardin, bulbes qui germent.
Après avoir réparé mes propres ripatons, en route pour la tournée des amis souffrants :
Aujourd’hui la Clinique de l’Alma. Me voyant prendre la photo, un brancardier m’a dit « Hé, ce n’est pas un accouchement. » En effet… mais le papa se porte bien.

Macha Sand et George Méril

Hier, au Théâtre de la Porte Saint-Martin, » Feu Sacré », pièce concert sur des textes de George Sand, accompagnés au piano par des musiques de Chopin, superbement interprétées par Marc Laforêt. Un moment de grâce et de génie, parenthèse intemporelle si bien venue dans notre époque troublée. Une fois de plus, nous sommes sous le charme de Macha Méril : une élégance unique, une aisance stupéfiante, une intelligence du corps et du texte, rares sur nos scènes. M.M. a toujours été un OVNI (dans l’acception don du ciel) : professionnelle accomplie dans tous les domaines qu’elle pratique, parfaite au cinéma (elle fut révélée par la Nouvelle Vague), excellente comédienne de théâtre, auteur de qualité, gastronome et arbitre du goût, cosmopolite, polyglotte. Une comédienne qui bouge comme un elfe, dont la voix nous enchante, une personnalité hors du commun. Elle est belle et forte, on la sait généreuse et spontanée, on la devine fragile, mais cela ne fait qu’ajouter à son charme. Qu’il fait bon de se laisser porter pour une heure qui passe comme une seconde par des artistes précis et généreux qui, à l’évidence, ont le « feu sacré ».