A force de découvrir les tours du Welles magicien,
A la Sainte-Catherine, je fais léviter Polo,
le chat immortel du Train Bleu.
le soir de l'inauguration après
restauration. (du chat, mais oui, et
du monument parisien.)
mardi 25 novembre 2014
mercredi 19 novembre 2014
Bravo Plantu!
En ouvrant ce matin, les journaux, je n'avais plus de mots : ni pour les décapitations de soldats syriens, ni pour celle des otages, ni pour le massacre dans la synagogue. Plantu, dans l'édition du Monde d'hier datée d'aujourd'hui a trouvé. Les mots et les coups de crayon. Merci. Dans la boîte de Pandore, à part l'espoir, il y avait toujours l'humour, signe de civilisation et d'humanisme.
S'ils déclarent une fatwa sur notre formidable dessinateur aux yeux bleus, à la mèche rebelle et au courage constant, on devra organiser un comité de défense pour garder sa porte. Pour le protéger avec sa famille. Puisqu'il nous aide à garder une conscience. Vous en êtes? Avant qu'il ne soit trop tard...
jeudi 13 novembre 2014
Nouvelles fraîches de la thébaïde... et du monde réunis
Je ne me souviens plus (mais vous allez m'aider) quel auteur français à
écrit "Tous les malheurs de l'homme viennent de ce qu'il ne sait se tenir
tranquille dans sa chambre." J'ai toujours été d'accord. Comme avec la
citation de Samuel Pepys "Rarement souffre un homme quand il se tait, mais
presque toujours quand il parle." Dans la bonne tradition
faites-ce-que-je-dis-mais-pas-ce-que-je-fais, comme tout le monde, j'ai trop
parlé et je n'ai pas su me tenir tranquille dans ma chambre. Cependant, grâce
au livre en préparation (sur Orson Welles qui sortait trop et parlait trop)
j'avais fait quelques progrès. A l'exception de conférences qui m'amènent à
Marseille bientôt, je en sortait plus. Perchée dans ma thébaïde, je travaillais
nuit et jour à la gloire de mon sujet. Mais le monde se rappelle à votre
souvenir. Des voix dans la rue, des slogans martelés, une manif' passait devant
les fenêtres. Comme toutes les mamies papis du quartier je sors "voir la
révolution" comme l'écrivait si bien mon cher IL Caragiale. L'âge des
dangereux révolutionnaires n'atteignait pas la majorité sur environ cent
cinquante manifestants. A l'exception des cadres qui, comme le dit leur nom
encadrent de loin, et qui eux sont de vieux loups et louves grisonnants. Les
filles défilent par groupe de trois, de la sorte elles papotent un peu entre
elles, les garçons plus déchaînés, lancent des pétards, crient plus fort. Ils
ont aussi des caméras. Un Che Guevarra de quartier agite une torche enflammé en
début de convoi. Pour motiver les troupes et terroriser la population. Avec les
mamies, c'est du gâteau. Fûté déjà, il fera un bon PPDA qui truque les
interviews de Castro enregistrées en nous les présentant comme du direct
exclusif, il agite sa torche devant l'objectif de la caméra, de la sorte sur la
pellicule, ce petit attroupement aura l'air incendiaire. Déjà le sens de la mise en scène! Orson aurait aimé.
Vingt policiers
casqués, avec des boucliers transparents attendent avec une demi douzaine de
collègues à motos. Ils se gardent à une distance si décente qu'elle ne pourrait
passer pour de la provocation. Même pas aux yeux d'un Boko Aram. Evidemment,
cela les empêche d'intervenir quand une pierre vole dans la fenêtre d'une
camionnette, affichant, ironie du sort, " volets métalliques, fermetures
inviolables."
Le malheureux possesseur de la voiture dresse un constat avec les
policiers qui se sont vaillamment approchés entre temps, les jeunes vont
combattre pour la liberté et casser des vitres un peu plus loin et moi,
lecteurs chéris, je ferme les fenêtres sur la société (j’ai toujours été idéaliste,
individualiste, bonne pour les poubelles de l’histoire) et me remets à
travailler à mon livre sur Welles. Heureux habitants d’un pays que les
Allemands prennent pour le séjour des Dieux, je vous salue.
mardi 4 novembre 2014
Immergée, mais ... fluctuat nec mergitur
Non, je ne vous oublie pas. J'ai même mauvaise conscience par rapport au blog , mais je suis immergée dans cet Everest de documents sur Welles et je rédige sa biographie à paraître. Dire que je l'ai voulu! C'est pour cela qu'il me regarde , déguisé en chinois, depuis son écran, ricanant. Je vais cependant le choyer, avec une pause ce soir : j'interpréterai une Queen Elizabeth I matinée de la reine d'Alice au Pays des merveilles (style "Qu'on leur coupe la tête!") sur Radio Courtoisie de 21h30 à 23 heures dans ma pièce" Madame Shakespeare. Mes partenaires seront Anne le Fol, Philippe Ariotti et Yves Tarantik. Peut être à ce soir par l'éther.
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