mercredi 31 décembre 2008
Nouvelle Donne
Devinette : qu’est qui est petit, inflammable, dangereux, haineux et tapi au coin gauche en bas de la photo ?
Réponse : notre avenir.
Coup de chap(m)eau à l'année qui s'en va.
Courage : plus que 365 jours!
mardi 30 décembre 2008
31 décembre 2008- Devinette
Un Nouvel An heureux et particulièrement khasakhhhch
vous souhaite, avec le chapeau du Pays de Lâaa-Bâaas
Anca, cousine de Borat, coréligionnaire de Sasha Baron Cohen
Devinette en prime : qu’est qui est petit, inflammable, dangereux, haineux et tapi au coin gauche en bas de la photo ?
Réponse demain, si l’on est toujours en vie…
J’en apprends de belles sur « Coco » !
Ce soir, je prendrai ma deuxième dose d’euphorisant avant l’épreuve du Mont-Louis de demain. A quoi je vais me shooter ? A la deuxième partie et (fort heureusement) dernière du téléfilm dédié à Gabrielle Chanel. C’est du total délire, Ali G. l’aurait fait s’il en avait eu l’idée. Guy des Cars aurait pu en écrire les dialogues. La brave Gabrielle apprend à monter à cheval en deux minutes, à conduire une voiture en une, je parie qu’elle finira en aéroplane avant la fin du biopic. A part cela, elle coud !!! Chanel ne savait ni coudre ni dessiner, elle s’en vantait, elle savait en revanche très bien déchirer le travail de ses employées jusqu’à obtenir la perfection qu’elle souhaitait. Vous en voulez d’autres ? Elle arrache des rideaux pour en faire des robes (Scarlett O’Hara est dans les parages), aime un Anglais, moitié Juif, Boy Capel, interprété par un comédien au physique Pakistanais (du sud), donne des leçons d’élégance à Paul Poiret sur un champ de courses, tance vertement et dignement ses patrons à une époque où l’on vous mettait à la porte pour bien moins que ça. Dommage que le réalisateur a choisi de ne pas parler de sa vie sous l’Occupation : je parie qu’elle aurait buté les nazis hors de France bien avant Leclerc.
J’ai lu tout ce que j’ai pu trouver de publié sur Chanel en France, Angleterre et aux Etats-Unis (si vous avez des propositions de pistes, je prends !) pour aboutir à un texte « Mademoiselle Chanel » dont je suis assez fière. Je fais des conférences sur le sujet dès qu’on me le demande, j’ai visité l’appartement de Mademoiselle rue Cambon, étudié les archives de la maison. Je croyais donc tout savoir mais là… j’ai des révélations à chaque plan ! Et dire que deux nouveaux films sur Chanel verront « la lumière ses salles obscures » cette année. Mademoiselle, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. Je vous quitte : je vais me marrer devant la deuxième partie du succès comique de l’année. Ah tout de même : la comédienne est très belle.
Photo : votre servante en Chanel haute couture, un authentique créé du vivant de Gabrielle Chanel. Sur fond de graffities maison assortis.
lundi 29 décembre 2008
Scènes d’atelier
Dernier cours de l’année à l’atelier des Nénuphars de Montreuil. Pour la Saint David la consigne était « tout le monde arrive chapeauté », tout le monde termine le travail en cours. Entre deux projections sur le travail de Combas, sous la surveillance de la maîtresse, notre Thérèse bien aimée, nous y sommes arrivées. Votre servante mit enfin le pinceau final à son « Eva ultima Pandora » qu’elle transporta à la maison grâce aux chevaux à vapeur de sa chère collègue.
dimanche 28 décembre 2008
VAN DYCK
Van Dyck est mort à 42 ans ! « Incroyable, non ? »
Vu sa production (qauantité et qualité) je le prenais pour une vieille barbe blanchie sous la… palette. Né à Anvers, l’Angleterre lui fut triomphale, la France mortelle.
Faites un tour au Musée Jacquemart-André. Il n’y a plus que quelques jours!
Le plus beau ? Son autoportrait dans la vingtaine. Quand on a du talent, on a toujours vingt ans.
vendredi 26 décembre 2008
Qu’as-tu fait de ton talent ?
Il y a environ trente ans, à Lausanne, devant la télé, morte de fatigue, j’ai eu une révélation : une fée parlait de velours et d’or liquide. Entendez : brillant et brûlant. Ce n’était pas une comédienne, c’était Ondine. Celle de Giraudoux et d’Andersen associés. Je me suis jetée dès le lendemain sur les programmes de télévision, j’ai appris le nom de l’étoile qui venait de naître : Isabelle Adjani. Sur la scène de la Comédie Française. Le temps a passé, le monde entier a reconnu et fêté cette grande comédienne, il y a eu Barocco, Adèle H., Mademoiselle Julie, sa lecture impromptue et bienvenue des Versets Sataniques… Puis de moins en moins de rôles, de plus en plus de photos dans les magazines. Je m’ennuie d’elle, je traque sa trace partout, souvent en vain. Ce mois-ci, je l’ai retrouvée deux fois, merci papa Noël.
Passant par hasard dans la rue, je suis tombée sur cette galerie qui exposent des photos : Isabelle Adjani dans des poses de « Maître et Marguerite ». Avant, elle jouait des grands auteurs, maintenant elle « prend la pose » comme si elle les interprétait…
La seconde fois, je l’ai vue photographiée en accessoire d’un sac à main rouge.
Il y a trente ans, son génie nous tirait par la manche : on était fasciné par cet être unique dont la beauté n’était qu’un corollaire du talent. Trente ans après, elle n’a pas vieilli, l’image est parfaite. C’est peut-être pour cela qu’elle ne joue plus, qu’elle ne bouge plus. Arrêt sur image… La Bible et Oscar Wilde ont déjà traité le cas. Qu’as tu fait de ton talent ? Et où est passée l’âme de Dorian Grey ? A moins que notre époque ne nous pousse inexorablement à présenter plutôt une image lisse qu'un talent flamboyant?
No-ël chrétien, No-ël païen ? No ! Elle.
vendredi 19 décembre 2008
Ce n'est qu'un au revoir...
Hier, fête de départ de Paul Tabet, directeur pendant vingt ans de la bien nommée fondation Beaumarchais, providence des jeunes auteurs. Ecrivain, mécène, homme de goût et d'humour, il a permis à bien de créateurs de poursuivre leur route, de ne pas perdre courage, d'accoucher de leur meilleures oeuvres. J'en fus. Merci Paul. La tristesse de ce départ n'est adoucie que par la nomination de Corinne Bernard. Une des plus émouvantes fêtes que j'ai connues. En image : la chorale de la SACD donnant la sérénade rue Ballu à notre vénéré patron sortant.
mercredi 17 décembre 2008
jeudi 11 décembre 2008
MESSIAEN
Ce 10 décembre, jour anniversaire de la naissance de Messiaen, il y a exactement 100 ans en Avignon, Roger Muraro donnait un concert au Théâtre des Champs-Elysées. Très belle histoire de vocation : Muraro s’étant destiné au saxophone au départ, il jouait une Polonaise de Chopin pendant la récréation sur un piano du conservatoire lorsqu’un professeur, l’entendant, se rendit compte qu’il était un prodige du clavier et le dirigea aussitôt vers la classe de Suzy Bossard. Ce conte de fées est suivi par un autre : le destin le met en présence d’Olivier Messiaen qui reconnaîtra dans le jeune homme son interprète parfait. En effet, tout ce qui peut paraître « prétention », ésotérisme, spiritualisme exagéré à ceux qui ne goûtent pas Messiaen est rendu par l’interprétation de Muraro évident, simple, sacré. Le jeu de Muraro a la clarté, la précision et le sublime du pinceau de Fra Angelico ou de Giotto.
Curieux, ouvert, le pianiste ne veut cependant pas s’enfermer dans une seule œuvre et, même dans le concert du 10 décembre, il a inclus des œuvres de compositeurs auquel Messiaen se référait : Mozart, Liszt, Chopin, Debussy. Muraro est un grand artiste dont la virtuosité technique s’accompagne d’une profonde spiritualité et d’une inspiration généreuse et universelle.
Curieux, ouvert, le pianiste ne veut cependant pas s’enfermer dans une seule œuvre et, même dans le concert du 10 décembre, il a inclus des œuvres de compositeurs auquel Messiaen se référait : Mozart, Liszt, Chopin, Debussy. Muraro est un grand artiste dont la virtuosité technique s’accompagne d’une profonde spiritualité et d’une inspiration généreuse et universelle.
mardi 9 décembre 2008
Lecteurs, ne mourrez plus !
Musardant avec l’amie Chloé sur le net à la recherche de mes livres épuisés, sur quoi je tombe ?
Mon premier livre, ah émotion…
« Permettez , Je Suis Une Exception !
Auteur VISDEI Anca
Description du livre: Editions Du Sauvage, 1980. Broché. État : Très bon. In12. 155 pages … »
-
J’apprends donc que le livre se trouve dans une librairie de Metz qui a un joli nom, je prends connaissance en m’empourprant d’aise que l’évaluation du vendeur m’accorde le maximum d’étoiles dont il dispose.
Je regarde le prix : mais, mais… c’est au moins le double de ce qu’il valait.
En lisant plus loin, je trouve l’explication :
« signature de l'auteur - trés bon etat. Signé par l'auteur. N° de réf. du libraire 11En. »
Je suis embêtée, d’un côté je suis assez vaniteuse pour me « pavaner » devant vous parce que ma dédicace augmente le prix d’un livre… d’un autre côté je me demande quel est le salau-piau qui a vendu un livre que je lui ai dédicacé de tout cœur. A moins que le destinataire de la dédicace soit mort et que d’horribles héritiers aient dispersé sa bibliothèque… Je déteste que mes lecteurs meurent avant moi, je comptais sur eux pour faire me défendre devant la postérité.
dimanche 7 décembre 2008
PUR BONHEUR
S’il n’y avait qu’un spectacle à voir cette année, ce serait celui-là. L’une des meilleurs comédies du monde (la seconde de Erdman cet »»auteur qu’on a empêché de grandir ») mise en scène avec un talent fou (Volodia Serre) par une troupe homogène, pleine d’énergie, suivant un rythme endiablé, au Théâtre 13. Du Gogol moderne, foncez : c’est couillu, drôle, émouvant, fort, précis, c’est politique et c’est infiniment humain. Bravo les artistes ! Le théâtre devrait être cela : un spectacle qui vous fait hurler de rire, vous console de vivre et vous transforme. « Pas de théâtre sans scandale. » signé Meyerhold qui a tenté vainement (la censure a sévi) de monter la pièce en URSS.
Talent
Emmanuel Sapet, lors d’une mission photographique à Aubervilliers, rencontre des familles roumaines ayant aménagé dans une ancienne usine de peinture abandonnée. Il en tire d’émouvantes photos pleines de dignité et truffées de signes. Au bout d’un an de travail, il offre les portraits à ses modèles qui les envoient en Roumanie pour donner de leurs nouvelles. Constant, tenace, Manu Sapet se rend en Roumanie plus tard, apprend la langue, distribue d’autres portraits et surtout photographie les familles restées au pays pour en donner des nouvelles aux émigrés d’Aubervilliers. Un messager moderne plein de sensibilité et d’humanité, avec un brin d’humour, une intarissable curiosité, de la pudeur et de l’empathie, un discours photographique de qualité, un pont d’images entre deux mondes. L’exposition vient de s’achever, mais retenez bien le nom du photographe : ce jeune homme désile nos yeux, donc il a de l’avenir.
Boycottez le Tapi® !
Lu dans la presse de ce vendredi 5 décembre : « Oscar est une pièce qui date. (…) Selon moi, la pièce n’était pas jouable comme ça. Je l’ai donc réécrite entièrement pour lui donner la couleur du moment. » précise-t-il. Ajoutez à cela qu’il dirige lui même les acteurs ». Lui qui ? Peter Brook ? Un autre grand metteur en scène ? Un adaptateur de génie ? Niet, c’est Nanard. Après avoir empoché des millions qu’un juge frappé lui a accordés en réparation d’un préjudice imaginaire, voici notre King Kong bling bling qui « corrige » la pièce de Claude Magnier qui fut merveilleusement interprétée par Louis de Funès, Claude Rich, Claude Gensac dans le film homonyme réalisé par Edouard Molinaro. Tapie côtoie sur les planches sa fille Sophie qui est « son père avec une frange », dixit Chantal Ladesou qui joue dans cette galère et trouve que Bernard Paillasson est « extrêmement drôle ». Depuis quelques années on a bien l’habitude de voir des « coups » où père et fille jouent ensemble (au secours Delon bientôt avec fifille !) quand ce n’est pas père et fils, époux et épouse, etc. Parfois on fait payer au public le prix d’un vrai spectacle pour entendre deux vieilles gloires amnésiques et presque grabataires lire un texte en scène. Il y a quelque chose de pourri dans le Danemark du théâtre français, c’est normal, mais payer pour voir le Tapi singer de Funès et réécrire Magnier serait du masochisme. Evitez le Théâtre de Paris jusqu’au 3 janvier. Cela pue. Le fric, on avait l’habitude. Mais le népotisme en plus, la prétention, c’est un peu trop , même pour un monde en voie de sous-développement culturel comme le nôtre.
Je new suis pas arrivée à vous dégoûter ? Je cite encore « J’y ai mis ma patte pour animer les acteurs. » Bas les pattes ! Sutor, new ultra crepidam ! (Cordonnier, pas plus haut que la sandale !)
jeudi 4 décembre 2008
Esprit libre
Paella : c’est le pseudo choisi par Michel Palacio, anagramme qui tombe… à point, l’artiste étant d’origine espagnole.
« Cent papiers » c’est le titre de son exposition d’affiches, dessins, estampes et peintures au Cabient d’amateur, 12 rue de la Forge Royale Paris 11éme. Des textes inspirés émaillent des dessins de grande qualité, grinçants d’un humour anarchiste et libertaire qui fleure bon son homme libre. Un Don Quichotte qui, sans rien perdre de son courage, a le sens des réalités. Et un sacré talent. Jusqu’au 14 décembre.
Paella, esprit libre
mercredi 3 décembre 2008
Thé et sympathie
Avec Chloé à la Pâtisserie Viennoise rue de l’Ecole de Médecine, temple du strudel et du gâteau au pavot que je fréquentais dès mes premiers jours à Paris. Au mur, cette incroyable affiche, eh oui, d’autres temps… des temps où je n’aurais pas pu vous écrire sur mon blog mais où j’aurais peut-être volé avec la Franco-Roumaine de Navigation.
mardi 2 décembre 2008
Jeunesse sait… Brainstorming
Dans la série « Nos enfants chéris » Salon du Livre de jeunesse de Montreuil (ambiance foule et mère avec enfant au repos plus bas) et ce samedi 29 novembre projection à l'Elysée Biarritzde trois courts métrages dont l’hilarant, chtarbé, passionnant « Brainstorming » de David Freymond. Rapide, moderne, super équipe dont une brochette d’adorables comédiennes ; happée par l’histoire, j’ai oublié de photographier l’écran, mais suivez la trace du film dans les festivals. Voici une image de la fête qui suivit à Ekla Production. Un réalisateur est né, c’est le beau gosse qui essaie de fuir à la gauche de l’image.
vendredi 28 novembre 2008
Interview radio
mercredi 26 novembre 2008
DE L’ART DE BOUCHE- dans la série mes restaurants préférés
Bon, j’ai bien hésité avant de vous raconter ma soirée d’hier. Puis je me suis dit que j’avais créé mon blog pour vous dire mes enthousiasmes et mes découvertes artistiques et que je ne devais pas m’autocensurer (ils vont croire que je suis prétentieuse, que je me la joue, etc) alors que j’avais vécu un bel éblouissement que j’ai envie de vous conseiller. Dont acte. Ce fut une parenthèse enchantée dans la grisaille des jours et les soucis d’une époque tourmentée, bousculée de toutes parts, un voyage dans le temps sous les ailes de l’esprit d’excellence. Le Grand Véfour, ce premier restaurant français, créé en 1784 dans l’écrin du Palais Royal vibre toujours des fastes émouvants du décor d’origine, rehaussé de sous-verre délicats, étincelant des feux de candélabres en cristal, adouci par le moelleux théâtral de velours rouge. Un théâtre magique ! Pas étonnant qu’après le tumulte de la bataille d’Hernani Victor Hugo et ses amis soient venus précisément ici pour se restaurer et inaugurer une époque théâtrale d’audace et génie. Nous étions installés à la table de Colette qui venait en voisine et les souvenirs de tant d’aimables spectres chéris présidaient à la soirée : des révolutionnaires de 1789 aux artistes, l’excellence du lieu mettant d’accord tous les bords politiques puisque de Cocteau à Aragon, de Guitry à Sartre, de Malraux à Jouvet, ils fréquentèrent tous cette table célèbre. Pour les autres dames, Simone de Beauvoir et la belle Otéro pour ne donner que deux extrêmes. A mon arrivée à Paris, installée à deux pas, rue du Jour, je rêvais déjà de m’y rendre. La nouvelle de l’attentat m’avait peinée, j’avais suivi le combat des victimes, menées par la courageuse Françoise Roudetsky. Et voilà qu’au bout de beaucoup d’années, une charmante invitation m’aida enfin à réaliser ce rêve. Qui dépassa mes espérances. La gastronomie est un art, je le pense et le ressens. J’ai eu l’occasion d’en parler en découvrant dans leurs œuvres Monsieur Roellinger et d’autres artistes cusiniers que j’ai évoqués dans ces pages. Guy Martin, l’actuel chef du Grand Véfour s’inscrit dans la continuité d’une réflexion et d’une création de grand niveau. Passionné de peinture qui lui inspire d’ailleurs la plupart de ses créations, auteur d’excellents ouvrages sur la cuisine aux Editions du Chêne et du Seuil parmi d’autres, il transmue, dans le sens purement alchimique du terme, des ingrédients de grande qualité venus des plus belles régions de France (ah ma Bretagne, son homard bleu, son sel de Guérande !) en plats exquis. Des œuvres d’art. Le chef écrit qu’il regrette le côté éphémère des créations gastronomiques, mais, foi d’Anca, lorsque un des mets arriva hier sur la table, un souvenir vieux de décennies surgit et j’articulai sans hésitations « ravioles de foie gras ». Je les avais reconnues aussitôt, alors que mon coup de foudre pour ces merveilles datait du milieu des années quatre-vingts quand Guy Martin était chef au Château de Divonne et qu’avec quelques amis gourmets de Lausanne nous nous offrions, aux grandes occasions, un de ses repas en traversant le lac Léman en bateau. Il y a des madeleines de Proust dans la haute gastronomie aussi. Je garderai précieusement le souvenir de cette soirée toute de raffinement, de simplicité (l’endroit est stylé mais sans aucune prétention), de passion et de savoir partagée par tout le personnel du maître d’hôtel au sommelier, un beau cadeau que je reçus le jour de la Sainte Catherine, une lumière dans la nuit que je vous conseille et souhaite. Je commence une cagnotte pour essayer de revenir au plus vite.
mardi 25 novembre 2008
vendredi 21 novembre 2008
La vie est belle
"Bien sûr il y a les guerres d'Irlande et les peuplades sans musique", le froid mord à pleines dents, le vent couche presqu'à terre mon figuier, mais recevoir le message amical qui suit sur mon dernier roman, met du soleil dans mon hiver et me donne envie de vivre. J'ai eu la permission de vous le transmettre. Le voici:
"Le Club de lecture poursuit sa route. Quelques lectrices ont découvert l'Exil d'Alexandra. Pour vous donner une idée de l'accueil, je vous retranscris mot pour mot le commentaire écrit d'une lectrice qui était absente le jour de la réunion et qui ne savait absolument rien de vous et de vos liens avec Dinard. Elle a donc lu le livre sans idée préconçue comme elle en a lu d'autres dans la liste proposée. Je cite :
"Quel livre ! Je ne connaissais pas cet auteur, rien que pour ce livre, je me félicite d'avoir participé à ce club de lecture.
J'ai tout aimé, l'écriture, l'humour, le drame de notre 20è siècle. Il se dégage de ce livre une énergie peu commune.
Genre de passage qu'on n'oublie pas : Une odalisque est une crétine enfermée dans un harem qui partage un mari violent avec une dizaine d'autres débiles de son espèce et qui passe son temps à montrer ses vertèbres superfétatoires à Monsieur Ingres.
Je vais évidemment l'acheter et l'offrir en de nombreuses occasions."
Vu que les critiques ne se sont pas vraiment bousculés pour en parler, merci lectrices, merci lecteurs. Cela tombe bien : c'est pour vous que j'écris.
jeudi 20 novembre 2008
Il pleut...
… le figuier est chargé de figues mais, sur ses branches décharnées il ne reste plus une seule feuille. La nouvelle génération résiste encore au vent, mais privés de chlorophylle et de sève, les fruits n’atteindront pas la maturité. Je ne pouvais pas vous infliger l’image de ce jeune arbre dont chaque branche semble un gibet, alors je vous ai peint l’été. Car parmi les racines enchevêtrées, c’est costaud un figuier, l’œuvre au noir se prépare : il y aura un nouveau printemps, je le sais de source sûre. Hibernons en attendant la résurrection.
Antidépresseur irrésistible, lu dans Le Courrier international : le Parti communiste de Saint- Pétersbourg accuse Olga Kourilenko, comédienne d’origine ukrainienne qui interprète la dernière James Bond girl, de « soutenir un homme (Bond) qui, pendant des décennies, a travaillé sous les ordres de Thatcher et de Reagan à détruire l’URSS(sic !) » Et prenant personnellement à partie la traîtresse, cela continue : « L’Union soviétique t’a éduquée, elle s’est occupée de toi et t’a élevée gratuitement, mais personne ne se doutait que tu commettrais cette trahison intellectuelle et morale ». Qui osera dire leurs deux vérités à des dinosaures ? Le père Noël n’existe pas et l’URSS n’existe plus. Je sais, je suis cruelle.
mercredi 19 novembre 2008
Le Chevalier et la Dame
A la Chambre de Commerce Italienne de Paris, exposition « Le Chevalier et la Dame » de Maurizio Diana. Au civil, le peintre est physicien nucléaire. Occasion de retrouver Pascal Schembri (photo), auteur d’un superbe roman « Il miracolo di San Clogero », auteur également du très émouvant « Essere Françoise Sagan » que j’espère traduire en français, comme le romancier me l’a courtoisement proposé.
lundi 17 novembre 2008
Famille d’artistes
Ce dimanche marathon portes ouvertes : d’abord Des Abesses à Anvers avec les portraits émouvants de Catherine Barsacq. Ensuite à Villejuif, un merveilleux atelier avec une triple exposition, celle des œuvres des Lefranc. Marie sculpte dans la pierre la rigueur et la fragilité de son monde profondément original, Joséphine tire des portraits-grimaces humour et humeur, Jerôme peint, dessine et « caricature » sans concession mais avec une belle intelligence. Son blog est à découvrir absolument : http://www.poilagratter.net. Pour l’humour, l’insolence et la liberté d’esprit. Parallèlement, il peint des toiles d’une sensibilité et d’un raffinement exceptionnels. A découvrir sans modération comme une cure de fraîcheur créative pour l’âme et les yeux.
mercredi 12 novembre 2008
LA PHYSIQUE DES CATASTROPHES
Armistice . Pluie. Prix Goncourt. Averse. Prix Renaudot. Tempête. Trois jours au lit : j’ai enfin pu lire « La Physique des catstrophes » de Marisha Pressl. Formidable,. Première sortie aujourd’hui : on accroche les décorations de Noël à Montreuil. Imminent. J’avais quitté la ville à la Toussaint, je la retrouve au balcon.
lundi 3 novembre 2008
COULEURS D’AUTOMNE ET BELLES ENDORMIES
Plus le temps passe, plus je me « shoote » à la nature. En ce moment, les couleurs d’automne m’amènent dans d’inouïs voyages psychédéliques. C’est sans danger, cela n’engendre pas la dépendance et que c’est bon ! Mais pourquoi diable n’avais-je pas le temps de les contempler avant ? élémentaire, je ne le prenais pas. Vite, vite, il reste quelques feuilles éclairées par un rayon de soleil. Sinon, par tout les temps, le rattrapage est possible au Cabinet d’amateur, 12 rue de la Forge Royale dans le onzième arrondissement, une galerie authentique, avec un accueil compétent et discret. « Département des herbes » marie de belles scannographies végétales de Philippe Soussan à de drôlatiques et joyeuses correspondances foliacées d’Alain Pichlak et Cyril Villain et des planches d'herbiers anciens du 19e siècle. Des mousses, inflorescences, feuilles et autres spores y attendent dans un arrêt sur siècle, prêts à éclore, belles endormies dans leurs écrins de vieux papier précieux. Emouvant, éternel, à voir…
jeudi 30 octobre 2008
Se dépouiIler... se libérer
Journée passée à travailler sur ma statue… pour ne pas dire momie. A la Bibliothèque Nationale, la vraie, la belle, site Richelieu, au Département des Arts du Spectacle, j’ai apporté les dernières affiches, correspondances, manuscrits pour alimenter le fonds Anca Visdei. Dont voici une image des premiers classeurs. Bon courage aux chercheurs qui me déterreront un jour du siècle à venir pour leur mémoire ou thèse « Auteurs dramatiques oubliés à la charnière du deuxième et troisième millénaire ». Brel chantait : « Ah, je les vois déjà, qui fouillent dans mes tiroirs »… j’aurai devancé l’appel, j’ai livré mes tiroirs. Dans cet endroit dont j’aime la robuste beauté et le classicisme rassurant. C’est ici aussi qu’il y a un an j’ai déposé avec d’infinies précautions mais aussi avec soulagement, ma correspondance avec Jean Anouilh, la trouvant plus à sa place, accessible, consultable que prisonnière sous mon modeste toit. Dernier regard sur des documents portant le nom de tous ceux qui ont eu le courage et la force de jouer mes spectacles, de les mettre en scène, de les doter de costumes et de décors, de lumières et d’affiches. A tous merci.
Il paraît qu’un grand auteur de théâtre disait à la fin de sa vie « Je ne sais plus très bien pour qui j’écris ». Ben moi non plus et cela m’amène à ma question d’hier : puisque je fais mes adieux au théâtre, auriez-vous une idée de reconversion professionnelle pour moi ?
« Auteur d’une trentaine de pièces et de deux romans édités, journaliste pendant une quinzaine d’années, j’ai du goût et de la facilité pour les rédactions, le sens de la communication et un diplôme de droit assez vieux mais de qualité. Ah, j’oubliais : on me dit assez créative. »
Il faut que je retrouve pour m’en inspirer la célèbre annonce « Femme de nationalité américaine, cinquante ans, mère de quatre enfants, cherche tout travail… etc . Ecrire à Bette Davis ». Si vous la retrouvez, merci d’avance de me la faire parvenir…
En attendant je fais le ménage : le tao dit qu’il ne faut rien laisser derrière soi, même pas un souffle. Le tao a raison et moi j’ai du boulot !
mardi 28 octobre 2008
Déprimée
Grâce à Brigitte qui a deviné (commentaire du message précédent) vous avez failli échapper aux deux indices supplémentaires. Il s’agissait d’une membre du club des Bernois de Zürich, genre l’amicale bretonne de L’Aveyron. Pour m’être exilée deux fois, je sais que ce n’est pas la distance qui compte, regardez cette pauvre Madame Angot (pas la fille comme dans l’opérette) exilée de son fief germanopratin ou presque à la Porte de la Chapelle. Aïe, Aïe. Survivra-t-elle ? Hélas, oui.
Dures images ce soir sur l’exode de milliers de personnes au Congo. En même temps que d’autres images, devenues récurrentes des réfugiés géorgiens qui commencent à réaliser qu’ils ne rentreront jamais en Ossétie.
J’attends de clavier ferme des propositions pour ma reconversion professionnelle. La vie littéraire et théâtrale, à quelques exceptions notables près, devient presque aussi laide que le reste du monde. J’ai essayé d’y « collaborer », j’en ai honte. J’entre en résistance. Merci d’avance pour les idées. Je vous embrasse avec amicale effusion.
PS Et puis, voici tout de même les indices. Dans ce monde trop bousculé trop violent, j’ai trop envie de vous le montrer : la Limat à Zürich et une paisible vache bleue.
Dures images ce soir sur l’exode de milliers de personnes au Congo. En même temps que d’autres images, devenues récurrentes des réfugiés géorgiens qui commencent à réaliser qu’ils ne rentreront jamais en Ossétie.
J’attends de clavier ferme des propositions pour ma reconversion professionnelle. La vie littéraire et théâtrale, à quelques exceptions notables près, devient presque aussi laide que le reste du monde. J’ai essayé d’y « collaborer », j’en ai honte. J’entre en résistance. Merci d’avance pour les idées. Je vous embrasse avec amicale effusion.
PS Et puis, voici tout de même les indices. Dans ce monde trop bousculé trop violent, j’ai trop envie de vous le montrer : la Limat à Zürich et une paisible vache bleue.
lundi 27 octobre 2008
PHOTO DE VOYAGE
Lecteurs chéris, j’ai comme l’impression que vous me négligez. Des semaines et pas un commentaire, pas une lettre, pas une image… Bon, pensez-y et en attendant, dans notre série « Quelle était la couleur du cheval blanc de Napoléon ? » une image que j’ai prise pour vous ce samedi. Où était-ce ? Attention, il y a un piège. Je vous embrasse, beaux et belles indifférent(e)s.
dimanche 26 octobre 2008
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mercredi 22 octobre 2008
UN PARADIS RETROUVE
Lecteurs chéris, je pars faire un petit tour abroad, mais si vous avez du temps, allez faire un tour au Grand Palais pour voir Nolde. Non, rassurez-vous, il n’était pas nazi, vous enverrais-je autrement ? Il eut toutes ses toiles en bonne place à l’expo de l’art dégénéré et, interdit de peinture, il fit ses peintures sans peintures, aquarelles à la barbe des dictateurs. Sa joie de vivre répond de son authenticité et sa Crucifixion tient la comparaison avec cclle de Grünewald , c’est tout dire. Quant à ses Adam et Eve ci–joints et peints sous le titre Le Paradis perdu, si le monde devait recommencer sur des meilleures bases, ce serait sur celles-là. Que votre joie soit sans nuage. Comme la sienne lorsqu’il peint.
jeudi 16 octobre 2008
B comme Brel, Bougon, Bidochon… aiment les Belges
Ca va mieux qu’hier pour moi mais pire pour les esprits libres. A peine j’avais découvert Les Bougon la série québécoise réalisée par Sam Karmann sur M6, enfin des bêtes et méchants, lâches et assistés, vulgaires et combinards, comme on en voit tous les jours, comme on est condamné à l’être entre deux délires don Quichotte que j’apprends l’existence de l’Association pour la défense du patronyme Bougon. Elle demande l’interdiction de la diffusion. J’espère qu’ils vont être déboutés comme dans l’affaire similaire suite à l’action intentée par les sieurs Bidochon. Justice, on compte sur toi pour défendre nos rires ! Et ceux qui les provoquent.
A propos, je viens d’en trouver d’autres, des fous inspirés, sans prétention mais avec plein de talent : regardez, écoutez la Minute culturelle de Cug’ & Westrou, un régal ! Je vous recommande « Qui était réellement Jeanne d'Arc? » C’est fou ce qu’ils font bien Jeanne Moreau !
http://vids.myspace.com/index.cfm?fuseaction=vids.channel&ChannelID=367665219
Et pour boucler la boucle, le Grand Jacques, auteur des Flamandes et des Flamingants, comme quoi le combat pour le rire n’est pas d’aujourd’hui… J’ai pris la photo à l’exposition « J’aime les Belges » à Bruxelles. En pensant à vous, lecteurs chéris. A bas l’esprit de sérieux et vive le Québec des Bougon !
In memoriam « A bas la critique et vive le Québec libre ! » de Raymond Cousse, humoriste, auteur de « Stratégie pour deux jambons »- entre autres-, qui se suicida en raison et dans l’indifférence générale.
Libellés :
Cug’ et Westrou,
et Raymond Cousse,
Jacques Brel,
Les Bougon,
Sam Karmann
mercredi 15 octobre 2008
Un monde lisse (comme une poire)
Campagne pour la présidence des Etats-Unis. Il faut être souriant, aimable, ne se mettre personne à dos, ni les femmes, ni les handicapés, ni les blancs ni les jaunes, ni les Juifs ni les goyim, ni les pécheurs, ni les chasseurs, ni les riches ni les pauvres… Peut-être juste les sages, ils sont si peu nombreux qu’ils n’ont aucun poids, d’ailleurs. Chaque mot d’une personne qui brigue un pouvoir somme toute assez grand (bouton rouge dans la valise !) doit être mesuré, il faut sourire à tout va, être lisse, le plus moyen possible. Moyen = médiocre, stricto sensu. Et c’est pareil chez nous, un mot de trop et vlan ! plus de Goncourt ! privé de direction de Centre Dramatique ! plus d’éditeur ! plus de producteur (fallait pas dire que la comédienne nulle est nulle, c’est sa femme/maîtresse/… ce n’est qu’un exemple) et altri quanti.
Amusant, ce n’était pas l’idée que je me faisais ni du pouvoir ni des qualités pour diriger. S’il faut être aussi consensuel, craintif de toute réaction, si un seul groupe de pression peut vous déstabiliser, comment imaginer qu’un quidam ayant passé sous de telles fourches caudines (pas fourches, elles sont trop hautes, ce serait plutôt de soupiraux ou des bouches de canalisation) conserve encore un semblant de personnalité et un projet personnel ?
Ah, malgré le crachin, c’est une bien belle journée auprès de mon arbre (qui est un figuier). Finalement, je viens de réaliser que j’exerce le pouvoir absolu. Sur moi-même, c’est le plus important. Et le plus difficile : je peux dire m…. à tout le monde et ne fréquenter que des gens que j’aime et/ou estime. Dites, donc, quel que soit le président élu dans le Nouveau Monde, le Goncourt ou le candidat PS survivant, je suis plus libre que tout ce petit monde… Je n’en reviens pas. Mais cela me fait un bien fou.
Tenez, pour le plaisir et en bonus : des nouvelles (post mortem mais immortelles) d'un autre qui était libre. Vraiment.
lundi 13 octobre 2008
Nuit de L’écrit
Cette année, LIRE EN FÊTE avait pour thème La Jeunesse. Cela tombe bien, je viens d’en prendre Ou d’en sortir. C’est pareil. Dans les étonnants et très beaux locaux des universités Vassar et Columbia à Paris (Reid Hall - 4 rue de Chevreuse, 75006 Paris) en musique et en marge d’une joyeuse fête des Femmes Américaines,
grâce à l’orgnisation du PEN Club Français, de l’Académie Mallarmé, des Confluences Poétiques et de l’Institut Culturel Roumain à Paris,
plusieurs écrivains, surtout des poètes, ont lu leur textes récents. Parmi les poètes, moi une dramaturge et romancière ? J’en suis bien fière et mon baroud, je l’ai choisi dans « L’Exil d’Alexandra » que j’ai publié chez Actes Sud ? Voix d’auteurs, voix mêlées, métisées, une très belle soirée. Bravo Magda !
lundi 6 octobre 2008
Emotions
dimanche 5 octobre 2008
du 2 au 5 octobre... Festival du Film Britannique à Dinard
mardi 30 septembre 2008
Attention : « Sept jours » = grand film !
Vu « Sept jours » le film de Ronit Elkabez. J’en étais tombée amoureuse, comme beaucoup, lors de sa prestation comme actrice dans « La Visite de la fanfare ». Dans « Sept jours » elle est réalisatrice et comédienne. J’avais peur. Sept jours, c’est ce qu’il a fallu à Dieu pour créer le monde, plutôt six car le septième, trouvant que cela était bon (on se demande où il avait les yeux) il s’est reposé. Profitant de ce moment d’inattention, l’homme a créé la famille : à la fois temple, salle de tribunal, sanctuaire d’amour, asile de fous et utopie. C’est cela que Ronit Elkabez dit dans son film. Elle le dit aussi bien que Tchéchov (et je vénère Anton Pavlovitch !) et laisse loin derrière Le Woody Allen de « Hannah et ses sœurs » que j’avais adoré en son temps. De surcroît, Elkabetz doit traiter par delà la famille les questions d’un pays en guerre (Israël), d’exils croisés… Vaste programme. Elle s’en sort merveilleusement. Les comédiens sont tous sublimes, je pèse mes mots ! Occasion entre autre de revoir la belle Aliette Abecassis, la mère adoptive de « Va, vis et deviens ». Si vous n’avez pas le temps, faites l’impasse sur « Parlez moi de la pluie » de Jaoui, histoire de garder un peu de respect pour son passé et celui de Bacri.
Sans rapport, ou peut être oui… ce mur de Montreuil.
Ronit Elkabez
dimanche 28 septembre 2008
Visions de bronze et de terre
Un moine soldat, un punk tournant sans fin au dessus d’une terre dont le piètement mobile est constitué de deux roues dentées venues tout droit des Temps modernes de Chaplin, des mariages inattendus de céramique et d’écorce d’arbre, d’argile et de métal, un monde où la beauté est omniprésente mais danse toujours autour d’une faille originelle à laquelle il faut prendre garde, telle est l’œuvre humaniste, audacieuse et pure de Raphaël MarcZ. Il l’expose jusqu’au 6 octobre ) la Galerie Etienne de Causans, rue de Seine. Des techniques inattendues, novatrices au service d’un propos éternel, n’en déplaise à la modestie pleine d’humour de l’auteur que voici en image lors de son vernissage.
America dimanche
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