mardi 30 septembre 2014

Images saisissantes

Gare de l'Est : une impressionnante exposition de photos de Didier Pazery :Visages et vestiges de la grande guerre. Un travail mené pendant plus de vingt ans et commencé avec le grand père du photographe. Ayant montré une photo de lui en poilu, l'ancien combattant donna à son petit fils l'idée de montrer sur un même cliché le jeune homme (même une jeune femme engagée volontaire comme infirmière) de 1914 et le mê me survivant de la guerre à l'orée du troisième millénaire. Jusqu'à la fin novembre dans ces grands halls d'où partaient pour le front tant de... Combien de marins, combien de capitaines?Dans les salles des pas perdus, images avant:après d'existences données? perdues? retrouvées? brisées? Les protagonistes sont de tous pays et c'est ceci le plus émouvant. on deviendrait pacifiste à moins que cela.


dimanche 28 septembre 2014

Working girl

J'ai du mérite de continuer mon travail car les tentations étaient nombreuses. Voici entre autre le sémillant disco club du coin. Et, dans un bel hôtel du coin, cette affiche d'une insupportable vulgarité. Je pensais qu'il s'agissait d'un concert classique, mais personne n'a voulu me traduire ce que cela voulait dire en croate, mais tout le monde a viré tomate. Je vous signale que les cordes sur le dos de la dame, à part le pillage de l'image de Man Ray, sont des scarification. Pfoui. L'Ouest rencontre l'Est. Aïe aïe, ce n'est pas comme cela que je voyais les choses. Je retourne donc à mon livre. C'est plus sûr.

samedi 27 septembre 2014

Sur les traces de qui vous savez...

Si vous agrandissez suffisamment la photo, vous verrez votre humble servante, son sac au dos et un bouquet de fleurs à la main, pour dire adieu à la Croatie. Juste derrière c'est la maison d'Orson Welles en Croatie où j'ai eu le bonheur de rencontrer sa dernière compagne et collaboratrice, Oja Kodar, vous savez la splendide jeune femme de Vérités et mensonges. Sentiment que Welles était là... bien entendu. Les génies ne s'embarrassent pas de choses si anecdotiques qu'une disparition terrestre. Et c'était seulement il y a trente ans, de toute façon.

jeudi 25 septembre 2014

Sur la route

Vous vous souvenez de cette voix unique concluant ses films de télévision  par "This is OW, remaining as always your obedient servant."
Ce n'est que moi, restant, comme toujours votre fidèle servante sur les traces d'Orson Welles, en Croatie, à quelques miles de l'île où il tourna un film resté inachevé : The Deep. Je fonce prendre quelques images, humer les traces du grand homme, rencontrer ceux qui l'ont connu et, dès que j'ai une image, je fais... partager. Prenez soin de vous.

mercredi 17 septembre 2014

Fashion Night

Avec Julia, à la nuit de la mode (jamais vu autant de Parisiennes en robe, cela devenait la "journée de la jupe", il faut absolument renouvelles) arrosant nos merveilleux (et à titre grâcieux) maquillages Yves Saint Laurent par Tania.

vendredi 12 septembre 2014

Le Train Bleu a nouveau sur rails!!!

Tout le quartier se sentait orphelin. Eh bien, c'est fini et en beauté! Pas un jour de retard sur la livraison du chantier: comme prévu, il a rouvert aujourd'hui. Et, incroyable mais vrai: il est encore plus beau: si, si, c'est vrai! Les banquettes un peu marron nasse sont devenues bleu, comme la carte, le logo PLM historique est décliné dans la dentelle des graphismes?, il y a un nouveau salon bleu a moucharabieh et les grandes salles sont devenues un écrin doré étincelant. La carte est renouvelée, le personnel souriant, on recommence un nouveau bail pour cent ans. Bravo et a très vite! 

mercredi 10 septembre 2014

Je m'y résigne... enfin

Dans une revue d'architecture cette citation attribué à Roberto Cruz Niemiec: "J'ai essayé d'être normal. Ce fut les pires deux minutes de ma vie". Je suis dans une totale et complète admiration : ce type est arrivé à paraître normal! Et il a tenu deux minutes! Record doublement impossible pour moi. A part cela, en ce moment, le mot "normal" serait plutôt mal porté bien que fortement claironné. Mais comme disent les gens avisés : Demain c'est hier.

samedi 6 septembre 2014

Culpabilité galopante

Il me poursuit, je le vois partout, il semble me reprocher que je ne travaille pas assez sur sa biographie, mais pitié, ce sont les derniers beaux jours de dolce farniente... De toutes les façons, je vais me réveiller : je vois mon éditeur la semaine prochaine. Une belle rentrée à vous!

jeudi 4 septembre 2014

"Cela m'interpelle au niveau du vécu" cul cul

"...sa peine bien aimée fortifie l'artiste". Première objection : pas certaine que j'aime ma peine, tout de même, trop gentille mais pas maso'; la peine fortifie l'artiste, je dirai plutôt qu'elle le précipité dans les abîmes du doute et le rogne jusqu'à l'os. Ou alors, je ne suis pas artiste. Cette phrase, écrite en lettres de bronze sur l'une des deux ailes du Trocadéro, me trouble. Qui en serait l'auteur? Excuses aux demoiselles pour le titre, comme l'écrivait Anouilh, c'est avec de telles plaisanteries que l'on se déconsidère sur Paris. Bien que, depuis le temps d'Anouilh,...il y a des François qui font vendre (ou du moins imprimer) 200 000 exemplaires d'un livre à une Valérie, je ne sais si la peine la fortifie, mais le ridicule ne tue pas, là c'est prouvé. Donnez vous à coeur joie! Comme on le disait à Vienne au début du siècle passé, juste avant la guerre, "la situation est désespérée, mais pas grave". Comme le l'écrivait Alexandre Vialatte ( merci Trévor Alluni j'apprécie votre aide) "Et c'est ainsi qu'Allah est grand" ou Molière "et c'est a cause d'Aristote et de toute sa philosophie que mon maître... ne vous aime plus." PS Svp Lisez le commentaire de Trevor Alluni, quelle joie qu'une Académie Alphone Allais existe, que faut il faire pour y entrer. Je suis prête aux pires bassesses. Et je vous remercie encore de ces réjouissantes informations dans une époque, sérieuse, pompeuse et... creuse