dimanche 23 avril 2017
samedi 22 avril 2017
jeudi 20 avril 2017
Un courrier de la vieille dame de la rue Ballu, notre chère société fondée par Beaumachais et qui, depuis, perçoit les droit des auteurs et des compositeurs dramatiques, m'apprend que ce 7 avril, la Compagnie Scintille de Jonquières y a joué ma pièce La Patiente. On y lit aussi que ce 26 avril, au Théâtre des Thermes de Vichy, on jouera Quand même ou Les Turpitudes du théâtre, ma pièce sur Sarah Bernhardt, pièce que je n'ai vue/entendue qu'une fois, en lecture (excellente!) au Théâtre de la Huchette. Je ne connais pas Jonquillères et je n'ai encore jamais été à Vichy, mais dans une géographie du coeur mes pensées vont vers ces troupes qui se donnent la peine de jouer des auteurs contemporains. Je ne connais aucune des compagnies, mais elles et leur membres sont déjà de ma famille, la plus importante. Emotion de les imaginer incarnant mes personnages et faire vivre mes mots. Un bouquet pour tous ceux qui font du théâtre par passion. Merci.
mercredi 19 avril 2017
L'amour est éternel
Je ne sais, lecteurs bien aimés, lectrices bijoux, si je vous ai déjà parlé de ce talentueux et tempétueux célibataire né à Bonn pour lequel mon coeur soupire et sourit. Il est pour moi partout, comme le sont toujours les gens que l'on aime passionnément. Cet après midi, au musée Bourdelle, ignorant les somptueuses robes de Balenciaga exposées noir sur noir, et les merveilles du musée du sculpteur, je n'avais, une fois de plus (je suis fidèle), des yeux que pour lui. Ah Ludwig, espèce de traître, pourquoi mourir un siècle et demi avant ma naissance? L'aurais-tu fait exprès? Je m'en fiche : l'amour est éternel et "le temps ne fait rien à l'affaire."
mardi 18 avril 2017
Place d'Aligre
lundi 17 avril 2017
Jour de fête
Dimanche au milieu du pont pascal. C'est exact que j'ai démarré tard ma journée : soin des fleurs, vaisselle, lessive, courrier, etc. Partie au radar, je commence par tomber sur le jardin nomade de la rue Delescluze, cela ne s'invente pas, mais se dit joliment.
Je rencontre au hasard du Boulevard Beaumarchais deux jolies petite filles, Roos er Robbyn avec leurs parents, Kees et Trudy. Néerlandais, charmants, gais et la mère parle un très beau français. Ils sont inquiets car ils ne savent pas où acheter quelques souvenirs, ils rentrent le soir même aux Pays-Bas. Je les amène Place des Vosges, à une encablure, et ils partent content vers le Marais où, fête de Pessah passée depuis une semaine, ils trouveront quelques boutiques qui les charmeront. Au revoir Trudy, bonne visite de la Ville Lumière. Sourires, baisers et adieux. Mais tiens : je suis Place des Vosges, moi, et si pour une fois j'entrais à la Galerie 26 (sise au même numéro) dont Anne Lajoix, experte des arts du feu m'a dit tant de bien. En vitrine de très belles toiles, personnelles, intimes, tendres, tendance Vuillard & Bonnard : tout ce que j'aime. J'admire la vitrine, c'est fermé, ben finalement non, le galerie arrive, j'entre, il est passionnant : il fut le premier à s'installer place des Vosges, il y a trente ans, quand tous ses confrères étaient rive gauche. Il me parle de l'artiste dont j'admirais les toiles en vitrine, James MacKeown. J'adore son travail, intime, précieux, sensible, faites un tour, c'est un endroit où l'on aime et défend la peinture et on peut regarde sans que l'on vous regarde comme un voleur potentiel. Jusqu'à la fin mai, les femmes, les enfants, les Venises de James Mackeown vous diront de belles histoires de bleu et d'enfance, de douceur et de légère nostalgie. Je reviens sur mes pas, vers le boulevard Beaumarchais et, au dessus du Tabarin, il me semble voir des trompes en mosaïque, je devrais arrêter la colle...
J'entre dans un cinéma pour m'acheter un billet pour le film de Bron, L'Opéra de Paris. Une jeune femme, dont j'apprendrai qu'elle s'appelle Brigitte et qu'elle est guide touristique à Paris, m'offre sa place : il lui en restait une sur son abonnement et elle n'a pas le temps d'y aller. Elle habite le coin, on se promet de se revoir, bon dimanche, Brigitte, le film est passionnant, nous ne voyons pas passer les deux heures, je rentre à pied, il fait bon, bref : un dimanche parisien au milieu d'un pont. Mais ce n'est pas tout ça, il faut que je rentre chez moi travailler le piano avant que les voisins s'endorment. Dernière rencontre : dans ma rue, quelqu'un a débarrassé de fausses poutres en polystyrène peintes avec des fibres de bois et des noeuds, cela tombe à point pour le jardin de totems que j'envisageais de créer. Transport des encombrants à la maison : une chance que les éboueurs ne passent pas ce soir. Joyeuses fêtes à vous
Je rencontre au hasard du Boulevard Beaumarchais deux jolies petite filles, Roos er Robbyn avec leurs parents, Kees et Trudy. Néerlandais, charmants, gais et la mère parle un très beau français. Ils sont inquiets car ils ne savent pas où acheter quelques souvenirs, ils rentrent le soir même aux Pays-Bas. Je les amène Place des Vosges, à une encablure, et ils partent content vers le Marais où, fête de Pessah passée depuis une semaine, ils trouveront quelques boutiques qui les charmeront. Au revoir Trudy, bonne visite de la Ville Lumière. Sourires, baisers et adieux. Mais tiens : je suis Place des Vosges, moi, et si pour une fois j'entrais à la Galerie 26 (sise au même numéro) dont Anne Lajoix, experte des arts du feu m'a dit tant de bien. En vitrine de très belles toiles, personnelles, intimes, tendres, tendance Vuillard & Bonnard : tout ce que j'aime. J'admire la vitrine, c'est fermé, ben finalement non, le galerie arrive, j'entre, il est passionnant : il fut le premier à s'installer place des Vosges, il y a trente ans, quand tous ses confrères étaient rive gauche. Il me parle de l'artiste dont j'admirais les toiles en vitrine, James MacKeown. J'adore son travail, intime, précieux, sensible, faites un tour, c'est un endroit où l'on aime et défend la peinture et on peut regarde sans que l'on vous regarde comme un voleur potentiel. Jusqu'à la fin mai, les femmes, les enfants, les Venises de James Mackeown vous diront de belles histoires de bleu et d'enfance, de douceur et de légère nostalgie. Je reviens sur mes pas, vers le boulevard Beaumarchais et, au dessus du Tabarin, il me semble voir des trompes en mosaïque, je devrais arrêter la colle...
Mais non, il s'agit bien de deux éléphants, ils ne sont pas roses, je suis rassurée.
Je continue sur le Passage Homme (11e), dont j'ignorais jusque la l'existence et, grâce à la vitrine de Récréativ, librairie spécialisée dans la BD, je sais désormais pour qui voter:J'entre dans un cinéma pour m'acheter un billet pour le film de Bron, L'Opéra de Paris. Une jeune femme, dont j'apprendrai qu'elle s'appelle Brigitte et qu'elle est guide touristique à Paris, m'offre sa place : il lui en restait une sur son abonnement et elle n'a pas le temps d'y aller. Elle habite le coin, on se promet de se revoir, bon dimanche, Brigitte, le film est passionnant, nous ne voyons pas passer les deux heures, je rentre à pied, il fait bon, bref : un dimanche parisien au milieu d'un pont. Mais ce n'est pas tout ça, il faut que je rentre chez moi travailler le piano avant que les voisins s'endorment. Dernière rencontre : dans ma rue, quelqu'un a débarrassé de fausses poutres en polystyrène peintes avec des fibres de bois et des noeuds, cela tombe à point pour le jardin de totems que j'envisageais de créer. Transport des encombrants à la maison : une chance que les éboueurs ne passent pas ce soir. Joyeuses fêtes à vous
samedi 15 avril 2017
Enfin...
jeudi 13 avril 2017
13 avril
Pour une fois que la belle chenille verte de l'Institut Français de la Mode, en bord de Seine, sert à quelque chose! Une exposition des photos d' Erwin Blumenfeld, prises dans son studio new-yorkais de 1941 à 1960 fait la fête de la couleur, accompagnée, en bémol, de quelques clichés de la période européenne en noir et blanc. Théoriquement photos de mode, mais le talent du photographe est tel que la mode n'est plus qu'un prétexte et la joie esthétique, le raffinement et la manipulation ludique des images nous séduisent. Exemple, ces Ondines Parques sensuelles et inaccessibles.
Une découverte que j'ai dû faire, comme d'habitude, après tout le monde : La Cité des Livres qui Rêvent de Walter Moers, écrivain et dessinateur dont je n'arrive pas à quitter le beau texte (presque cinq cents pages pourtant), voyage initiatique sur les pas d'un dragon qui cherche dans la ville de Bouquinbourg le secret du livre parfait. Si l'on m'avait dit que j'allais être un jour accro' à l'heroic fantasy,...!Etonnant personnage d'ailleurs que ce Moers, jeune allemand qui réduit au minimum ses apparitions publiques et accepte rarement d'être photographié, depuis toujours par goût personnel, mais aussi, plus récemment, en raison des menaces de mort reçues de la part de groupes néo nazis après la publication de son livre "Adolf, die Nazisau", "Adolf, la Truie".
samedi 8 avril 2017
Jour d'avril
lundi 3 avril 2017
Joli pavot, Mesdames, jolis pavots
dimanche 2 avril 2017
samedi 1 avril 2017
1er avril
Intérieur de mon frigo. Ce n'est pas une blague, c'est depuis que j'ai constaté que les fleurs abonnées d'habitude au balcon pendant la nuit, prospéraient encore mieux dans l'armoire glacée. Elles pourront enfin me donner la réponse à ce mystère qui préoccupe depuis des dizaines d'années les "japonais du deuxième rang" : est ce que la lumière du frigo s'éteint quand on ferme la porte. La petite rose dans un pot de couleur brique entame son deuxième mois de vie (nuit dans le frigo, journée sur le piano). Je pense après cette expérimentation végétale, passer à l'expérience sur des humains. Moi d'abord, bien sûr. Pasteur, Yersin et moi, un même combat
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