samedi 31 octobre 2015

Au service d'Orson

Une belle soirée avec un public intéressant et intéressé, une redécouverte du film dans une version parfaite. Il n'a pas pris une ride : il reste tout aussi mystérieux, fort et terrible que la première fois...

lundi 26 octobre 2015

Lendemain d'épreuve

Même moi qui connais et apprécie la qualité et la rapidité des lecteurs-trices de mon blog, je suis épatée. Nos fins limiers ont découvert et la contrainte (Jamais sans toi, peut être avec un autre" Et pourquoi pas une autre d'abord?) et la signature implicite : eh oui, je m'appelle Anca Gabriela. Je fête l'archange car, sauf moi, il n'y a pas de sainte Anca. Bien que je compte sur une canonisation, mes amis s'en occuperont quand j'aurais rendu mon... squelette. Donc : l'ancre, pas trop grave? Mais j'aie sans toi, avec l'autre, les échangistes me barbent un peu. Résultat des courses, j'ai fait service minimum. De minuit à Une heure trente du matin j'ai pondu et taché de chiader un 8000 signes (sur les 20 000 maximum demandés, j'ai "envoyé le poulet", comme on le disait dans le temps et me suis réjouie de l'accusé de réception par courriel des diables et avocats. Un ami facétieux m'a fait remarquer que c'était pendant la grève du barreau. Bref je me suis couchée, la conscience en paix , laissant travailler les autres. Comme je n'aurai pas le prix ( dans les 338 candidats il doit y avoir au moins 337 meilleurs que moi...) je vous promets, le 26 mars, de vous balancer ma prose érotico-nocturne sur le blog. Et en attendant une image qui bien sur n'a strictement rien à voir. Tendresses.

samedi 24 octobre 2015

On se prépare à l'épreuve

Menu de l'athlète avant l'épreuve de la nouvelle à écrire cette nuit. Fruits de mer et fruits de l'air frais,
fleur de seul et huile d'olive. Non, pas de gingembre!

vendredi 23 octobre 2015

Travail de nuit

Devinez a quoi je vais employer ma nuit de samedi à vendredi. A l'érotisme. Non, pas vraiment ce que vous pensez, hélas, car je ne peux rien faire comme tout le monde.
 Les avocats du diable http://lesavocatsdudiable.tumblr.com  organisent un concours de la nouvelle érotique, les dernières consignes nous seront données samedi soir, cinq minutes avant minuit, et nous disposerons de 7 heures (plus celle gagnée grâce au passage à l'heure d'hiver) pour écrire les 20 000 signes d'une nouvelle érotique dont la double contrainte ( le mot final et le contexte ) nous sera dévoilée au dernier moment. Livraison à huit heures du matin; chouette, non?
Je crains personnellement que le thème de soit un magasin de quincaillerie et le dernier mot "sérendipité". Mais puisqu'on a accepté ma candidature (338 auteurs sélectionnés sur 500 inscriptions), je vais faire de mon mieux. Et dormir dessus le dimanche.



Nostalgie n'est pas mélancolie, contemplation n'est pas dépression

Mes amis et lecteurs s'obstinant à me faire parvenir les commentaires par téléphone ou sur mon mail,
ils m'ont aidé à me rendre compte de l'image de mélancolie que donne parfois mon blog. Or, comme le chantait Brel "Non, je ne pleure pas, je chante et je suis gai!" . Bon moi, je ne suis pas triste, peut être nostalgique parfois mais n'est ce pas le signe d'un regard qui se pose avec douceur sur le passé? Je vous rassure, j'ai adoré mon voyage, vous en donner des nouvelles, de même que j'ai adoré le retour à Paris. Comme le dit un ami très cher, la Suisse et mon pays, dès que je m'y trouve cela me revient en plein coeur, mais il suffit que je retourne à Paris et je me sens chez moi.  Sans parler de la Bretagne pour laquelle mon coeur bat. Finalement, je suis insupportable : j'aime tout...
Hier, dans un wagon de seconde sur le TGV il y avait une atmosphère d'enfer chez les voyageurs de tous les âges, couleurs et sexes. Nous étions six dont une femme (bibi), deux hommes de couleur, un jeune rouquin, un jeune brun et un Monsieur âge (qui s'est révélé être un ancien directeur de grand théâtre parisien) et je suppose que ma joie de meneuse de la rigolade générale était due autant au fructueux voyage qui s'achevait qu'au retour au bercail. Une vue du port de l'Arsenal pour vous en assurer.
Ce matin, après un cours d'évaluation en anglais où j'ai pris un sacré galon (on m'a fait avancer de cinq niveaux d'un coup), je suis allée écouter au bar du Point-Virgule (le café théâtre fête ces jours ci ses quarante ans) une causerie d'Alex Lutz sur le one man show. Alex Luz , entre autres la Liliane de la revue de presse du Petit Journal. Ce jeune homme est incroyablement doué et depuis longtemps, mais j'ai été émerveillée par la générosité de son propos, son humilité et son empathie. L'humour aussi mais cela est sa marque de fabrique. Ne ratez pas Catherine et Liliane! Comme j'essaierai de ne pas rater mon retour.

jeudi 22 octobre 2015

Message ?

Voici une photo "placardée" à de nombreux exemplaires dans le train Zurich-Berne.
Il doit y en avoir sur les autres trajets.
Donc :
"Rasha et Anca en route vers la maison"
Vous imaginez bien que voyant, pour l'une des rares fois, mon prénom orthographié juste, je me suis sentie concernée. Etant donnée l'actualité des migrants (dont certainement les services de décoration-information de la CFF SBB ne devait être au courant car le temps de monter la campagne, les photos à multiplier, les cadres à commander , l'affichage dans les trains, ce message doit perte bien antérieur à l'afflux des réfugiés) cette image m'a semble d'actualité. En même temps, ce "zu Hause" implique pour un cerveau fertile comme l'est celui de mes lecteurs bijoux et de mes lectrices adorées et humblement, parfois, le mien, de nombreuses conjectures. Je ne pense pas que l'intention ait été mauvaise, car ces dames, ayant peu de bagages, rentrent chez elles dans les environs. En même temps, j'essaie depuis que j'ai croisé Anca de m'identifier à elle; le travail est en cours. Il me reste encore à me laisser pousser les ongles et à les peindre en rouge. A moins que je sois Rasha... Au demeurant la seule chose qui me gêne c'est que rasta et Anca ne se soient pas assises à côté de...Heidi... ou même, soyons audacieux : de Jean-Pierre, David, Hans ou Marco. Ah, d'être au pays me rend hypersensible. Oder...

mercredi 21 octobre 2015

Résiliences

Un grand merci au Ventilo Rural et à son commentaire d'hier, il me semblait que j'écrivais un peu dans le désert... oufff, on me lit encore. Occasion de vous placer encore des souvenirs personnels. Aujourd'hui à Lausanne, je me remémorais tant de lieux et de moments connus et vécus dans cette ville où j'ai fait mes études, j'ai connu mon premier amour, j'ai achevé les études, j'ai commencé le journalisme, j'ai vu mon premier livre publié en français... nostalgie et une certaine joie des retrouvailles.. quand je tombe, presque par hasard, sur le bâtiment  de cette photo.
Actuellement la Cinémathèque Suisse y a son siège. Il y a une trentaine d'années, la ville de Lausanne a décidé de l'y affecter à cet usage en transformant le bâtiment qui était à l'origine un casino. Le service d'urbanisme et d'architecture de la ville a été chargé du projet. Mon père, Georgel Visdei, y était l'un des architectes. Pourquoi ne comprend-on les choses et les gens qu'une fois qu'ils sont inoffensif et enfermés dans le passé? Il en va ainsi de mon père, il en va de même de cette ville de Lausanne que je retrouve avec émotion alors qu'au bout de sept années, je n'avais qu'une envie : aller à Paris. J'y suis allée, j'y suis restée mais quand je reviens aujourd'hui je ne l'en aime que d'avantage. A-t-elle changé? Elle si belle dans l'or des chênes et le bleu du lac aujourd'hui? Ai je changé, moi si apaisée de la retrouver et de lui dire que le français que j'y ai appris, je lui en suis reconnaissante et je l'ai porté plus loin, tout en y conservant de solides amitiés comme celle de mon éditeur suisse? Le doute, la peur de démériter me saisit devant chaque nouvelle chance du destin. Comme maintenant je me demande si je serai à la hauteur des magnifiques témoignages que l'on me livre sur Giacometti, de la confiance de tous ceux qui me montrent ses lieux, me soutiennent et m'encouragent. Ma peur doit être à la mesure de mon désir d'y arriver, donc : tout va bien. Pour honorer ces souvenirs et vous saluer, cette image d'un chêne qui pousse tout près de la bâtisse de l'ancien casino.

mardi 20 octobre 2015

Un grand nom bien porté

Du col du Maloja, à Borgonovo où Giacometti naquit et fut enseveli, de la Stampa, où  il habita et travailla, du Bondo du peintre Varlin que visitait souvent Friedrich Durrenmatt, de la châtaigneraie de Castasegna aux imposants sommets peints par Segantini, après l'Engaine, le Val Bregaglia (Bergell en allemand) est un pur enchantement : blanc des neiges tenaces, vert des sapins, or des mélèzes, seuls conifères non persistants, les paysages défilent accompagnés de la musique des torrents. Presque deux mille mètres et le soleil est là. Une jeune femme ( à droite sur la photo tenant le grand diplôme Wakker) vient de recevoir les faveurs unanimes de la presse, du Blick alémanique et dominical aux journaux tessinois et romands : la Signora Sindaco a reçu un prix envié pour l'une des cinq communes qu'elle administre : Soglio (dans l'image du haut)  a été élu" le plus beaux village de Suisse". Comme un bonheur n'arrive jamais seul, le Palazzo Salis, auberge hôtel  magnifique  à reçu à son tour l'estimé prix Wakker. Le nom de Madame le Maire? Anna Giacometti. Oui, elle est de la famille des sculpteurs Alberto et Diego, des peintres Augusto et Giovanni. Et elle porte ce nom avec charme et dynamisme. Je suis allée vérifier à Soglio : c'est un village de conte de fées.
Les découvertes s'enchaînent et j'aurais beaucoup de peine à quitter cette vallée et ses gens. Merci à Marco, Anna, Natalya, à tous les autres et, comme je suppose qu'on le dit en bargaiot : Al gh'é mita dent! Au revoir !

Et la même vue le matin...


lundi 19 octobre 2015

Minuit en Engadine

"Peste vîrfuri, trece lunâ..."

Au dessus de sommets, passe une lune ...

in memoriam Mihai Eminescu, celui qui, sans les avoir jamais vus, évoquait Les Alpes avec les fronts de glace (Alpii cu fruntile de gheatâ) que voici sous le manteau de la nuit.

dimanche 18 octobre 2015

Zauberberg...

Après plus de dix heures de train, me voici dans ce pays que j'ai visité pour la première fois, il y a trente ans, sur les traces de Nietzsche et de Lou Andréas Salomé. Sils-Maria. C'est le dernier jour avant la fermeture saisonnière du Waldhaus, tout cela sent son Thomas Mann et je ne suis pas très loin du repaire d'Herman Hesse de Montagnola...Il y a encore de la neige un peu partout, mais ici il neige même en août parfois... une image de cet après-midi le Landwasser viaduc, classé patrimoine de l'humanité par l'Unesco. L'image est prise par la fenêtre du train et on voit sa tête qui s'engage dans le viaduc. Aujourd'hui c'est encore l'Engadine qui parle allemand, demain le Val Bregaglia italien et protestant!

samedi 17 octobre 2015

Le roi n'est pas mon cousin...

...mais Orélie-Antoine 1er est mon souverain! Et vive le consul général de Patagonie, Jean Raspail!
Signé la vice-consule de Patagonie à Dinard!!!

vendredi 16 octobre 2015

Une belle soirée au Cabanon

Cette belle librairie de la rue de Charenton est dédiée à l'architecture et au design. Hier, autour d'une projection de "Citizen Kane", une belle rencontre-dédicace autour d'Orson Welles m'a fait retrouver mes amis et des lecteurs nouveaux autour de verres de spritz confectionnés avec art et charme par Mario, notre hôte(deuxième depuis la gauche sur la photo). Une belle soirée d'échanges, de retrouvailles et de rencontres passionnantes avec un douzième arrondissement cosmopolite puisqu'il y avait des canadiens, des israéliens, une franco-hélvéto-roumaine et même des "Francais de souche". Mon Dieu, qu'ai je écrit, je vais me faire allumer par les bien pensants. Quand je pense que Jean-Jacques Goldman a été accusé de paternalisme et de racisme pour avoir voulu parler aux jeunes, tout est à craindre. Mais un cabanon couvert de branchages de sincère affection, aux murs d'amitié et aux fenêtre d'ouverture à autrui ne devrait pas souffrir du politiquement correct.
Ah, à propos d'ouverture sur le monde, le même jour j'ai reçu de la chancellerie de Patagonie mes lettres de créances comme consule de Dinard, je brûle d'envie de vous exhiber ce pompeux document plein d'ironie, ce que je ferai... demain.

jeudi 15 octobre 2015

Notes d'automne

Vite, vite, regardez cette pépite : Lucas Debargue, un pianiste de génie. Français, 24 ans, triomphant dans les concerts internationaux, y compris en Russie (il représente grâce à son professeur, d'origine russe, un peu cette "école"). Je n'ai pas eu une telle émotion depuis le jour où j'ai découvert Hélène Grimaud. Si son génie ne le tue pas ou ne l'égare, ce sera l'un des grands qui apportera passion, talent et précision à l'instrument magnifique. Je ne l'ai entendu pour l'instant que sur mon Mac Book sans enceintes ni grand écran et je suis subjuguée. Par la reconnaissance et l'admiration.
Dans un registre plus quotidien, je ne rencontre que des gens formidables. Peut être parce que je prends le bus : du chauffeur du 65 (Gare de Lyon-Gare de l'Est) qui s'arrête pour tout passager essoufflé et désespéré au peintre épatant qui transporte son mètre carré de parquet à réparer dans un caddie. Je n'ai jamais rencontré autant de gens intéressants et je vous fais grâce de celui qui est très (trop) connu et que je dois voir aujourd'hui en entretien pour qu'il me parle de Giacometti qu'il a bien connu. Peut être un moment d'exaltation à l'idée de la signature ce soir à la Libraire Le Cabanon de mon livre sur Welles. Et un trouble à la découverte, grâce à Raoul Nilvert, merci l'ami, que Giacometti naissait le jour même de la mort de Welles ( le jour bien sûr, pas l'année!), ce qui tisse une continuité étonnante que je devais ressentir, mais dont je ne m'étais pas aperçue. Ne t'en va pas trop vite, mon bel automne en mosaïque dorée...

mercredi 14 octobre 2015

Gare de Lucerne

Le monde est ta maison... il est temps de le (la?) rénover... C'est tout à fait d'actualité. Et je suis morte de rire car la personne interpellée sur le quai de la gare pour prendre la photo  vient de me dire "Achtung!".
Et un peu plus tard, à travers les fenêtres du train, la palette d'automne de la Suisse Centrale, entre Lucerne et Montreux.

dimanche 11 octobre 2015

Ce n'est qu'un au revoir...

La moisson d'images, de sensations, de souvenirs et de découvertes a été telle entre Berne et Lucerne (l'image est celle du célèbre pont couvert) que j'ai décidé de reporter de quelques jours mon voyage dans les Grisons : je dois déjà laisser travailler en moi toutes ces sensations, ces idées. Je rentre à Paris mettre mes notes en ordre, consulter la dizaine d'ouvrages que j'ai glanée sur mon sujet, m'enfermer dans ma chambre pour que la beauté du ciel, la douceur du chocolat, d'autres rencontres possibles n'éteignent la flamme en voulant la nourrir. Demain, une dizaine d'heures en train : du panoramique Goldenpass avec ses baies immenses ouvertes sur la palette de l'automne, puis la France, avec des moments de travail sur les nouveaux documents. Quelle est la pose? Le travail ou le voyage?... Si un jour, vous avez un jour à passer quelque part pour prendre soin à la fois âme, de votre regard et de vos poumons, "luxe, calme et volupté" c'est au Lucerne Palace qu'il faut jeter l'ancre de votre périple...

samedi 10 octobre 2015

Anniversaire... et rendez-vous...

Il y a exactement 30 ans aujourd'hui, disparaissait Orson Welles,
ne pouvant pas le ressusciter, je vous propose de venir le fêter lors de la présentation de la biographie que je lui ai consacrée aux Editions Fallois ce jeudi 15 octobre, à partir de 19 heures à la Librairie Le Cabanon (fine allusion au Corbusier), dédiée à l'architecture et au design, située au 122 rue de Charenton. On vous attend de bonne humeur. Si vous ne l'êtes pas, on s'en charge... A jeudi donc
Anca et.. Orson bien sûr...

Empathie par delà le temps...

Avec Marco Giacometti à Lucerne. Je tiens dans mes mains le merveilleux livre qu'il a dédié à cette dynastie de peintres, qui est sa famille, avec émotion et reconnaissance.

vendredi 9 octobre 2015

Notes de voyage

La simultanéité est l'un des vieux rêves de l'humanité. Donc elle fait partie des miens.
Malgré une énergie dispensée largement, généreusement et en beaucoup de directions, je ne suis pas douée d'ubiquité. mais, avec l'aide de la technologie, parfois... il me semble que je m'approche de... l'inaccessible étoile.
Ce matin, sous un soleil triomphant d'octobre qui dorait et cuivrait toute la végétation de Berne, je suis allée dans la chambre du trésor, plutôt le palais du trésor. Chez Eberhard Kornfeld, le formidable expert, galerie et connaisseur de l'art, ami et collaborateur de Giacometti, Picasso, Klee et tant d'autres, entre un portrait de muse de Valotton et à côté d'un autoportrait de Cuno Amiet, derrière des sculptures de Daumier, d'une femme en pied et en bronze et d'un buste de Diego de Giacometti, ce formidable Monsieur, dépositaire de presqu'un siècle d'aventures plastiques et de souvenirs personnels, m'a émerveillée avec ses propos sur Alberto Giacometti. Comme Claude Delay, auteur d'un très beau livre sur les frères Giacometti me le disait : Kornfeld sait tout, a tout connu, tout vécu. Il a de surcroît la courtoisie de me livrer ses souvenirs, d'une grande finesse et qualité, sur ce formidable Grand Grison qu'est Giacometti. Il est le GGG de ma prochaine biographie, de même que l'Ourson était le nom de code du livre sur Orson Welles que j'ai publié en juin de cette année chez Bernard de Fallois.
Arrivant à l'hôtel pour mettre à jour mes notes et me poser après la formidable moisson d'informations, de sensations (Kornfeld a aussi photographié Giacometti, sa mère... et ces photos portent un tel vécu, tant de matière, rendent des réponses claires à des questions compliquées que l'on se pose sur le génial sculpteur) je trouve le lien du film "Anca Visdei lit "Orson Welles"  , n°104 de la série cinématographique "Lire", commencée en 1986 et réalisé par Gérard Courant le 7 octobre 2015 à Paris (France).  Le lien est : https://www.youtube.com/watch?v=FshFwY1NgXQ. J'adore les Cinématon, les Lire, les Couples, tous ces bijoux du travail patient et attentif de Gérard Courant. Cela me donne un sentiment de victoire, à l'idée que j'ai connu tant de gens disparus grâce à la mémoire filmée qu'il leur a consacrée. Plus tard, quand je serai partie plus haut? plus bas, nulle part? on pourra me revoir, m'entendre... Mais c'est merveilleux! Je vous joins une vidéogramme de ce Lire :
Je pars travailler au musée des Beaux-Arts de Berne et je lis à Paris mon livre. https://www.youtube.com/watch?v=FshFwY1NgXQ 
du temps de mes études en droit, on étudiait cet adage latin "Ne bis in idem" , ce qui signifiait dans les grandes lignes que l'on ne pouvait trancher deux affaires dans la même cause. Pour une fois j'ai l'illusion d'un bis in idem, d'où le rêve (certes biaisé) de l'ubiquité. A part cela, hier, la photo représentait un coin d'Interlaken, là ou le lac de Thun et celui de Brienz se rejoignent. Photo : le dr Eberhard Kornfeld dans son bureau. Un homme passionné et passionnant.

jeudi 8 octobre 2015

Où suis-je?

A peine livrée la nouvelle pour le recueil à paraître du club des Ronchons ( dont je suis la seule femme admise, je souligne) que j'adore, la présentation de la biographie de Welles faite devant un très attentif public, boulevard Haussman, j'ai pris le train aux aurores ce matin. Pour un repérage professionnel, je n'y suis pas encore mais où suis-je?
Un endroit qui m'était un objet de désir depuis longtemps mais c'est pour la première fois que j'y vais... Alors? Allez, je vous aide : c'est en Suisse, mais où exactement?

jeudi 1 octobre 2015

Un photographe de talent pour un très beau salon

Mais où ai-je ta tête, moi qui ne jure que par le droit d'auteur? Un bien aimé lecteur du blog me fait remarquer l'oubli du nom de photographe. Cette image, comme la précédente, comme beaucoup d'autres de ce blog, est due au talent et à la sensibilité de Philippe Schroeder, qui, au fil des salons, a accumulé de quoi continuer un merveilleux livre, peuplé d'images d'écrivains et de leur public, prises avec délicatesse, raffinement et savoir-faire. A l'image : votre servante, Michel Vergé-Fieschi et   Suzanne Varga, le trio infernal et néanmoins travailleur du salon de la biographie de Chaville, dirigé par Angela Assouline.