Vite, vite, regardez cette pépite : Lucas Debargue, un pianiste de génie. Français, 24 ans, triomphant dans les concerts internationaux, y compris en Russie (il représente grâce à son professeur, d'origine russe, un peu cette "école"). Je n'ai pas eu une telle émotion depuis le jour où j'ai découvert Hélène Grimaud. Si son génie ne le tue pas ou ne l'égare, ce sera l'un des grands qui apportera passion, talent et précision à l'instrument magnifique. Je ne l'ai entendu pour l'instant que sur mon Mac Book sans enceintes ni grand écran et je suis subjuguée. Par la reconnaissance et l'admiration.
Dans un registre plus quotidien, je ne rencontre que des gens formidables. Peut être parce que je prends le bus : du chauffeur du 65 (Gare de Lyon-Gare de l'Est) qui s'arrête pour tout passager essoufflé et désespéré au peintre épatant qui transporte son mètre carré de parquet à réparer dans un caddie. Je n'ai jamais rencontré autant de gens intéressants et je vous fais grâce de celui qui est très (trop) connu et que je dois voir aujourd'hui en entretien pour qu'il me parle de Giacometti qu'il a bien connu. Peut être un moment d'exaltation à l'idée de la signature ce soir à la Libraire Le Cabanon de mon livre sur Welles. Et un trouble à la découverte, grâce à Raoul Nilvert, merci l'ami, que Giacometti naissait le jour même de la mort de Welles ( le jour bien sûr, pas l'année!), ce qui tisse une continuité étonnante que je devais ressentir, mais dont je ne m'étais pas aperçue. Ne t'en va pas trop vite, mon bel automne en mosaïque dorée...
jeudi 15 octobre 2015
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire