samedi 30 septembre 2017

Dernier week end se septembre : végétal

Après la visite de l'exposition Derain, Balthus, Giacometti  (formidable!) et, au même endroit (Musée d'art moderne de la ville de Paris) l'expo' Medusa, bijoux et variantes ( séduite une première fois, j'y suis retournée) , après Miranda sur des musiques de Purcell à l'Opéra Comique, une seule priorité : fleurir! Fleurir jardinières, balcons, vases, jardin. Juste avant que la nature n'hiberne. A propos, personne n'a un hérisson, un vrai, bien mignon, mangeur d'insectes, à m'offrir? Eventuellement une famille, une fratrie... Je suis prête à en capturer de nuit au bord des autoroutes pour leur éviter de se faire écraser, alors que mon jardin je rêve que de sa présence... piquante. Je me sens très adoptante. Il s'appellera Sir Winston ou Lady Clementine et sera très correctement traité.

lundi 25 septembre 2017

Dernières plantations de l'automne

A l'arrière-plan :  le coffre de la Kangoo rempli de couleurs et de parfums à la jardinerie. A l'avant, la jardinière. Dans l'avenir un beau jardin bordant le canal de la Bastille.

jeudi 21 septembre 2017

Bonne année!

Chaque jour est le premier jour de l'une de tes nouvelles vies. Shana tova oumetouka!

dimanche 17 septembre 2017

Evénement!

J'ai honte, une semaine que je ne donne pas de nouvelles, alors que vos commentaires sont si passionnants et amicaux! Je cours,  sans arrêt mais pour qu'il n'y ait pas péril en la demeure, un seul point des chapitres précédents : ce soir encore, comme hier et le mardi 19 septembre, intégrale des opéras conservées de Monteverdi à la Philharmonie de Paris. Sous la direction de Sir John Eliot Gardiner. Des merveilles. Ce soir Retour d'Ulysse dans sa patrie.  Oui, je sais, ma conscience me le dit assez, je devrais être déjà en train d'écrire mon Giacometti, mais ces trois soirées, quatre siècles après sur composition, ce sont des événements, pareils peut-être à voir et entendre Toscanini diriger ou la Callas chanter! Quelques moments qui vont rester du siècle. Le flacon est à la hauteur de l'ivresse : cette philharmonie bâtie sous la direction de Jean Nouvel dont je n'arrête pas d'admirer le charme : sous le soleil, sous l'orage, de jour de nuit. Hier vers 23 heures, par exemple...

samedi 9 septembre 2017

Il n'y a plus qu'à...

Dernières couleurs d'été dans les pétales, mais déjà feuilles rouillées au Jardin du Luxembourg. A deux pas, chez Rostand, rendez-vous enthousiasmant avec mon éditrice. Maintenant, il faut vraiment que je m'y mette.  J'ai jusqu'à juin 2018. Je commencerai par lire la documentation. Courage, aujourd'hui c'est la Sainte-Anne : patronne de la Bretagne et d'après mon ami le prince moldave, jour où l'on fête les Anca.

mercredi 6 septembre 2017

Passage L'Homme...

...à Paris XI, nostalgie de la rentrée.

mardi 5 septembre 2017

Les travaux et les jours

Cueillette de noisettes au jardin. Chut : n'en dites rien; je crains de dépasser bientôt les normes européennes. A propos, un très beau film français : Petit paysan.

lundi 4 septembre 2017

Une autre rentrée...

Mes ravisseurs avaient l'intention de demander une rançon. Dans ce but, ils m'ont photographiée avec le journal du jour pour attester que j'étais encore en vie. Mais après ils m'ont fait savoir que je souriais trop pour faire une otage crédible. Comme j'ai été libérée, j'ai dû quitter la Bretagne pour
revenir à Paris. J'en souriais moins.

vendredi 1 septembre 2017

Rentrée des classes...

Mes chers amis,
j'ai devancé l'appel, comme souvent. Voila déjà dix jours que je m'efforce de lire Jean-Michel Frank de Laurence Benaïm.  C'est inhumain! J'ai eu un mauvais pressentiment en achetant le livre : texte serré à mort (économie de papier? Grasset en serait déjà la?) sur 300 pages, avec une vilaine photo de couverture qui découragerait tout amateur de beauté. Le reste était à l'avenant : toutes choses réécrites dix fois (Grasset payerait-il à la ligne? j'y vais de cette frappe), plein d'informations sans intérêt (touiller la mayonnaise pour faire les 300 pages promises par contrat? j' n'ose pas y croire), pas d'avis personnel, jamais! mais une tartinade générale de recherches et de culture récente (acquise dans les lectures, bref, la culture, la confiture.. )et dire que j'avais pris le livre sachant que l'auteur avait écrit un  Yves Saint-Laurent intéressant... Je souffre comme une bête (assoiffée de lectures agréables ou au moins intelligentes). Phrases tortueuses, parfois écliptiques de verbes ou de sujets, bref, de nerfs... Il me reste dix pages, mais je sors m'aérer les neurones, je n'en peux plus de ce fatras de faux Proust, à l'aide, femme dans l'étouffoir. Vous me direz : mais que ne jetez vous pas ce livre bien loin! Vous l'avez déjà payé, le masochisme ne passera pas! C'est que j'ai la conscience professionnelle moi: puisque le contrat est signé, je dois glaner et même chasser toute information sur Giacometti, or il a travaillé pour Jean-Michel Klein. Il me reste dix pages à lire, souffrance sans nom. On n'écrit pas un livre sur un artiste comme sur un couturier ou un article de mode. Enfin, il faudrait mais... je souffre, les gars. En  quelques décennies de lecture je n'ai pas vu plus plat, plus ennuyeux, comme quoi le travail (réel de recherche) n'est pas tout. Même le code pénal suisse, lu pendant mes études de droit m'a laissé un meilleur souvenir. Allez encore un effort pour ne rien rater de l'information. Une cuillerée pour Alberto, une page pour Diego. Si je m'en sors les gars, j'écris une chanson à boire : pour retrouver la vie.