samedi 24 mai 2014
A quelque chose malheur est bon...
J'ai honte : une fois de plus. Durant une époque où des populations entières sont victimes de dictateurs, où l'on tue et torture à idéologie en-veux-tu-en-voilà, j'ai eu un petit accident domestique. La Faculté m'interdit de bouger de chez moi pendant au mois. Ce qui m'empêche de voyager en Bretagne et m'empêche d'aller an Roumanie fêter les noces du fils de mon meilleur ami dans l'église où j'aurais rêvé de me marier… Tant pis : un mois de repos forcé. Comme rien ne doit se perdre dans la nature, j'ai accompli deux devoirs importants en ce temps de pause : envoyer mes textes (à l'instant) dans le pays dont je rêverais d'avoir des lecteurs et d'appeler des gens qui , calomnie aidant, croient, depuis des années que je leur ai failli. Pour ma conscience, pour moi, je suis si heureuse d'avoir fait les deux! Preuve qu'une immobilisation forcée peut être un cadeau et que le pire de dragons doit céder devant la transparence et le désir sincère de tendre la main...
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