mardi 23 juin 2015

Dernières nouvelles du monde

 Chers lecteurs bijoux, lectrices adorées,
Suite à son triomphe a Waterloo, mon web master a rejoint sa demeure bruxelloise d'ou il me fait savoir que s'il m'en reste des amis (malgré mon mauvais caractère), je peux les inviter à "aimer" ma page Facebook que voici :
https://www.facebook.com/pages/Orson-Welles-par-Anca-Visdei/1605212113066025?fref=ts
A l'instant je viens de dévoiler ce scoop planétaire ("la planète" était dans mon enfance une loterie d'amour à messages tirés par un perroquet) à trois proches (je n'ose pas dire amis, c'est à eux de le dire : Didier, Philippe et, bien sûr, Patrick. J'ai essayé d'extorquer leur "like" (un bref appui-click- sur la touche homonyme) en leur faisant miroiter que plus grand sera le nombre de ces adhérions, plus haute sera ma côté dans le monde délétère et agonisant de l'édition des livres papiers. Je n'en sais rien, mais au point où j'en suis, il faut bien que j'essaie encore de croire à quelque chose. Stimulée par l'affection que je leur porte, je suis allée jusqu'à imaginer que ce jeudi, grâce à tant de dévouement (malgré mon caractère, etc...) au lieu de prendre une année de plus, j'en aurai une de moins (ah non non, j'aurais encore des enfants en bas âge et je passerai leur bac, non alors!). J'ai poussé le bouchon un peu loin en prétendant que je risquais d'avoir des droits d'auteur. N'en croyez rien : c'était juste pour avoir des preuves d'affection, car le reste, même le Père Noël n'y croit plus. Donc merci d'avance et de tout coeur. Passant aux nouvelles vraiment importantes, en faction devant ma fenêtre, j'ai découvert le moment émouvant, exactement à 14h30 (fin de la pause repas syndicale, je suppose) où il y a eu changement de garde entre Monsieur et Madame Pigeon sur leur progéniture, extrêmement couvée c'est le cas de le dire. La sagacité déployée lors de l'enquête sur Orson Welles m'a été utile car, avec un peu plus de concentration, j'ai surpris le moment de l'articulation de la garde alternée (sont ils divorcés? quid de l'autorité parentale?) d'où l'image qui suit. (Le père à gauche en amorce fenêtre, la mère à  gauche).J'ai découvert aussi avec plaisir que non seulement le mâle assure son temps de couvade diurne mais aussi qu'il apporte de quoi bégueter à la maman. Cependant, Monsieur Pigeon s'est fait sacrément  piqueter le haut du scalp car il est un peu moins courageux, ou impliqué? dans cette maternité. En effet, quand j'ouvre la fenêtre, si c'est Madame Pigeon qui couve, elle frémit, gonfle ses plumes, a l'oeil clignant et inquiet mais ne bouge pas. En revanche lui, deux fois plus gros et très beau, faut le dire, fiche le camp, quitte à revenir dès que j'ai refermé la fenêtre, mais si au lieu des pigeonneaux attendus, il aura deux reptiles a sang froid qui vont éclore, on sait qui il faudra plumer. Ils continuent donc, a mon avis ce sont deux postmaturés style oeuf de Leda, mais je soumets à votre sagacité créative la question des noms déjà posée par l'un de mes lecteurs préférés. Ne sachant pas trop distinguer le sexe des oiseaux, avant qu'ils ne soient adultes, j'avais pensé à Claude et Camille, ou deux autres prénoms ambigenres, mais soudain Pelopide et Epaminondas, Eteocle et Polynice me semblent plus adaptés. Qu'en pensez vous? Notez, il y a aussi Orson et Winston...

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