mardi 27 mai 2008

De la gestion de la femme forte


Le Monde daté du 23 mai, première page en bas à gauche. Michelle Obama, qui s'auto qualifie de "singularité statistique" (probablement parce qu'elle a fait des études malgré un milieu modeste) déclare eu sujet de son mari "Il est tout à fait capable de gérer une femme forte. C'est l'une des raisons pour lesquelles il est capable d'être président." Gérer une femme forte? Je ne savais pas que cela se gérait, je pensais que la femme forte était une aubaine : elle se "gérait" elle-même et pouvait de surcroît s'occuper de sa famille, ses proches, ses collègues, le sort de la planète, les imprévus, etc. Si "gérer une femme forte", tâche herculéenne au point d'être récompensée par la présidence d'un Etat qui se croit encore le plus fort (comme la femme du même nom) du monde, est si pénible, que dire de gérer une femme (un homme) pleurnicharde, sous influence, incapable de relever de défis ou de résister à la tentation, compulsive, mesquine, légère, infidèle, caractérielle, angoissée au delà du raisonnable, ingrate, égocentrique, dépendante bref : faible. Un mystère demeure : Bill Clinton qui fut président n'a pas eu de gros problème avec la "gestion" des femmes fortes, ce sont plutôt les autres qui lui ont posé problème. Moi, faible femme forte, je constate qu'on dit des conne.....s quand on parle en essayant de plaire à tout le monde. Et qu'on risque de se mettre tout un chacun à dos.
Et mon tableau que je reproduis en début d'article s'appelle "La plus belle", na ! Avec corne diabolique et aile d'ange,faible et forte à la fois. Ingérable, je vous dis...

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