Quoi quoi quoi? le site Journal des femmes ose écrire "60 jupes à shopper, "?
Shopper pour moi c'est vider une bonne chope de Rochefort ... ou de Chimay?
Ils veulent dire que l'on boit leurs jupes?
Après ils ont mis les "sacs à liker"? Mon Dieu, francophonie, ta langue fout le campa! Et ce n'est même pas du bon anglais!
Shame on you, triste ... Pour la bonne bouche, moi et Edmond Richard, chef op' de Welles sur Le Procès et Falstaff, hier à Vincennes
1 commentaire:
Trevor Alluin
a dit…
Anca a bigrement raison de secouer les faiseurs et faiseuses d’entorses à l’expression francophone.
Mais sans s’y attarder : l’essentiel était d’évoquer la rencontre avec Edmond Richard. Venu de l’aviation, il a pris son envol pour devenir le directeur de la photographie des plus grands réalisateurs et pour les plus grands films – notamment avec Orson Welles à qui il fit découvrir la gare d’Orsay alors désaffectée, où fut tourné « Le Procès ». Ses ascendances espagnoles n’ont pas dû laisser indifférent celui dont les cendres reposent désormais à Ronda. Sa connaissance du serbo-croate nous rapproche d’Oja Kodar, compagne de Welles, et du film « The Deep ». Le prix Henri-Langlois qui a été décerné à Edmond Richard, il y a quelques années, témoigne de la belle carrière qui a été la sienne.
Mon tempérament parfois taquin me pousse aussi à quelques divagations sur le thème initial. Un ORL opinera qu’il n’y a pas loin du gosier à l’oreille. Malgré une sonorité proche, « shopper » n’est pas forcément vider une chope. Restons un instant franglicissimes : « shopper » renvoie au comportement des chalands (shoppeurs de kilts par exemple – et non péniches à fond plat) ou des chalandes (shoppeuses de jupes pour rester au cœur du sujet – et non fête de Noël en Suisse).
Admettons néanmoins la version « choper ». Faut-il se restreindre aux libations ? L’histoire d’une bande (un gang ?), dont le passe-temps est de choper ceci ou cela, va servir de contre-exemple : le premier chourava un collier, le second faucha une moto (une chopper – guidon haut et siège reculé), le dernier piqua (dans sa poche – anagramme) son portefeuille à un quidam. Ces manières ne restant pas impunies, ils se firent choper l’un après l’autre : le premier se fit pincer juste devant chez lui avec sa chopine qu’il avait chopée par la taille, le second se fit alpaguer dans une impasse en sens interdit, et le dernier se fit arrêter dans un restaurant chinois où il avait commandé du chop suey.
Pendant les soldes, on n’est pas tenu de laisser un pourboire.
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Anca a bigrement raison de secouer les faiseurs et faiseuses d’entorses à l’expression francophone.
Mais sans s’y attarder : l’essentiel était d’évoquer la rencontre avec Edmond Richard. Venu de l’aviation, il a pris son envol pour devenir le directeur de la photographie des plus grands réalisateurs et pour les plus grands films – notamment avec Orson Welles à qui il fit découvrir la gare d’Orsay alors désaffectée, où fut tourné « Le Procès ». Ses ascendances espagnoles n’ont pas dû laisser indifférent celui dont les cendres reposent désormais à Ronda. Sa connaissance du serbo-croate nous rapproche d’Oja Kodar, compagne de Welles, et du film « The Deep ». Le prix Henri-Langlois qui a été décerné à Edmond Richard, il y a quelques années, témoigne de la belle carrière qui a été la sienne.
Mon tempérament parfois taquin me pousse aussi à quelques divagations sur le thème initial. Un ORL opinera qu’il n’y a pas loin du gosier à l’oreille. Malgré une sonorité proche, « shopper » n’est pas forcément vider une chope. Restons un instant franglicissimes : « shopper » renvoie au comportement des chalands (shoppeurs de kilts par exemple – et non péniches à fond plat) ou des chalandes (shoppeuses de jupes pour rester au cœur du sujet – et non fête de Noël en Suisse).
Admettons néanmoins la version « choper ». Faut-il se restreindre aux libations ? L’histoire d’une bande (un gang ?), dont le passe-temps est de choper ceci ou cela, va servir de contre-exemple : le premier chourava un collier, le second faucha une moto (une chopper – guidon haut et siège reculé), le dernier piqua (dans sa poche – anagramme) son portefeuille à un quidam. Ces manières ne restant pas impunies, ils se firent choper l’un après l’autre : le premier se fit pincer juste devant chez lui avec sa chopine qu’il avait chopée par la taille, le second se fit alpaguer dans une impasse en sens interdit, et le dernier se fit arrêter dans un restaurant chinois où il avait commandé du chop suey.
Pendant les soldes, on n’est pas tenu de laisser un pourboire.
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