vendredi 30 mai 2008

Chi va PIANO va sano..



Il est beau, il est blanc, il est droit, il est enfin entré dans ma vie. Ironie du sort, il s’appelle Hellas. Bien qu’il soit né en Finlande. Deux mois après, ça y est : les yeux sur la partition, les doigts sur le clavier, je joue. Je ne suis plus analphabète ou, comme le chantait Brel : “Je n’étais plus barbare…”
Avec un peu de chance, je massacrerai une oeuvre (la plus facile!) du Titan avant la fin de l’année.
Comme il n’y a pas que Ludwig van B dans la vie (moi, cela me suffirait presque), j’accompagne les premiers pas dans le monde de mes deux romans parus en mai. Agréable interview téléphonique hier pour RFI avec Matei Visniec qui pose les bonnes questions parce qu’il est un bon journaliste mais également un auteur. Emerveillement de parler roumain à l’antenne, après tant d’années loin de la première langue. Dans laquelle j’étais née, mais j’avais aussi écrit. Un salut aussi, bien que provoqué par le hazard, à mes camarades du Lycée Lazar de Bucarest qui se rencontrent demain matin à dix heures dans la cour de l’établissement. Trente-cinq ans après, sur les lieux du crime : là où, bac en poche, le coeur plein d’amour, la tête pleine de rêves, on s’élançait dans la vie:

“Fêtez bien et pensez aussi un peu à moi.”
( L’Exil d’Alexandra)

A l’heure du rendez-vous souvenir, je serai précisément en train de survoler la Roumanie, continuant plus avant vers l’Orient. Et, juste avant de fermer l’ordinateur, je vais envoyer quelques courriels pour ma signature-dédicace à la Librairie Millepages de Vincennes le 9 juin. Et refaire un peu de piano…

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