vendredi 7 mars 2008

Défilé de perles


"Des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas "qu'il chantait, le grand Jacques! Sous des perles de pluie d'une ville où il pleut souvent, je piétine trois quarts d'heure dans une file noyautée par des "vacances scolaires" pataugeant dans les flaques et accessoirement sur vos pieds, avant de procéssionner, dans la Grande Galerie de l'Evolutions, sous le squelette du grand tyranovéloceraptrorexmachinus, (je sais, cela n'existe pas, "procéssionner" non plus) avant d'entrer dans l'exposition."Perles, une histoire naturelle." Plusieurs salles-écrins de velours noir desquelles se détachent les coquillages, les colliers, les écrans.On ne regrette plus l'attente. www.mnhn.fr/perles, de 10 heures à 18 avec promenade facultative au Jardin des Plantes ensuite.
Scoop : seule un coquillage bivalve donne des perles, un monocoque n'a pas assez de place pour son ego, alors s'occuper à faire grandir un petit grain de sable, vous pensez! Conclusions : les bonnes choses se font toujours à deux et on ne trouvera jamais de perle dans les escargots de Bourgogne.
Le 10 mars on remballe le tout, fin de l'expo'. Courez-y cela vaut la peine : c'est intelligent et sensuel. Entre le baroque et le sphérique l'esprit de la perle scintille de cette irisation qu'on appelle orient.

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