mardi 15 octobre 2013

Une journée parisienne en trois images

Lecteurs chéris, lectrices adorées, étant écrivain, j'en ai assez fait. Quand je veux vous gâter, c'est plutôt aux images que je fais appel. Cette fois, vous en aurez trois. Ma journée devenue soudainement libre grâce à une amie qui déclare forfait pour cause de maladie, j'ai disposé d'une heure (une heure! entière! non, je ne me trompe pas) pour me promener dans les Tuileries. Côté Cour , à l'est comme on dit dans le monde civil, étonnement, sous un rayon de soleil encore des fleurs et la gemme bleu topaze du bassi. Illustration:Côté Jardin (je rappelle à mes lecteurs que ces noms de la scène de théâtre viennent très précisément de la scène dressée aux Tuileries du temps de Molière) donc vers l'Ouest, manifestation contre la réforme des retraite (quelle réforme? il me semblait qu'on n'y avait -presque- rien changé). Mille personnes, ballons, ambiance kermesse et sur un camion ce slogan étonnant "non à l'Europe Austeritaire!". Serait ce du phonétique? Ost Europa? Est ce que cela à un rapport avec l'Autriche. L'excellente initiative récente pour demander aux footballeurs de l'équipe bleu-blanc-rouge de maîtriser le français devrait s'étendre. Mais je suis rassurée : les syndicats ont des solutions. Illustration, preuve à l'appui... Incroyable, mais vrai, entre les deux, juste au dessus du jardin, à mi chemin , ce ciel parisien. Cela me rappelel une vieille blague des pays de l'Est : "Qu'est ce qui est noir, froid, grand et menaçant et qui frappe à notre porte?" Réponse : notre avenir radieux. Illustration :

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Beau ciel pour un triste temps. Pas de quoi aller en ballon. Retraite ? De quoi parle t on ? De calme dans un contexte debruit et de fureur ? Plutôt de tuiles qui s'abattent comme de gros grélons et détruisent fruits verts ou mûrs d'une époque incertaine où les girouettes déboussolées tournent à tous les vents. Manquent sens de l'histoire, vision, courage et ... volupté

Anca Visdei a dit…

Quelqu'un a une corde? Ce n'est pas pour faire des prisonniers, c'est pour mon cou...