Hier, au Théâtre Hébertot, puisque j'aime bien Didier Bourdon, Les Inséparables, pas de photo s'il vous plaît. Aujourd'hui, sous les jolis flocons de neige, je traverse le parc Monceau : les élèves de l'école bilingue internationale toute proche s'y répandent dans les allées à la récréation, comem un vol d'hirondelles. Rires, boules de neige, chutes, courses effrénées, joie. Les plus mignons sont les tout petits vêtus de gilets verts un peu fluo'. Deux beaux yeux bleu de bleue, sous une frange blonde au bol se rapprochent de moi. Je craque : je sors mon appareil. Le surveillant me signale qu'il est interdit de photographier les enfants. Il a raison, mais pour une raison inconnue, mais comment agréable, les deux yeux bleu de bleu, se serrent contre moi, avec tout le reste. Comme je le regarde avec désolation tendre, le surveillant me dit :
-Ah c'est peut être votre fils?
Et moi de répondre dignement,
-C'est mon PETIT fils, Monsieur.
Il n'a même pas besoin de faire confirmer par les yeux bleu de bleu parce qu'il n'a pas bougé, toujours à entourer de ses bras mon manteau. A sa hauteur.
Je lui fais un hug (abrazzo, accolade, dans mes bras, jeune pirate!) et je m'en vais. Suis si triste de ne pas pouvoir partager avec vous ce regard... Alors, maigre consolation, vous aurez la tête à Bécassine à la Brasserie Lorraine. Et mes abrazzi virtuels.
lundi 5 février 2018
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1 commentaire:
Qui pourrait croire que cette magnifique personne puisse être grand mère ?! Ce surveillant est sûrement un bleu. Il n'y voit que du bleu ou il avait du bleu à l'âme et s'en est allé coller un papier bleu à un contre venant tout en jurant, vous l'avez deviné... sacrebleu !
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