jeudi 11 février 2016

Devinette

A qui appartient cette citation largement plébiscitée par le club international
 des amatrices de musique, de bulles et de littérature?

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3 commentaires:

Rouli Ventral a dit…

Ce n’est pourtant pas la réplique de Louis Jouvet à Michel Simon, au cours d’un dîner arrosé au champagne, dans Drôle de drame.
Ce serait plutôt : Bizarre, vous avez dit bizarre… Comme c’est bizarre

Il n’y a certes pas que du champagne dans Casablanca – mais Humphrey Bogart, Ingrid Bergman n’y dédaignaient ni le Veuve Clicquot (comme hier) ni le G.H. Mumm Cordon Rouge.

Quant à Leslie Caron dans Gigi (d’après Colette) de Vincente Minnelli, elle chante et danse – coupe en main.
Petite vidéo de moins de 2 minutes pour s’en assurer :
https://www.youtube.com/watch?v=JMiCGOZVkgQ

Pour en revenir à nos moutons, si ce n’est pas Camille c’est donc Paul…

Nos amatrices saurons nous confier quelle marque de bulles a eu ce soir-là leur préférence.
Après quelques cups et en ces temps de réforme de l’orthographe, nous n’y sommes pas parvenus et n’y bouvons mais.

11 février 2016 à 18:50
Anca Visdei a dit…

Bravo!
C'est cela! Incroyable du très fermé Paul , n'est ce pas?
Je ne me souviens plus de la marque de ce soir là, mais, un coup de pub n'a jamais fait de mal à personne,
celle de Winston Churchill était le Pol Roger. Mais comment avez vous trouvé si vite?
Personnellement, je pensais que le Paul ne buvait que du vin de messe...

11 février 2016 à 23:53
Rouli Ventral a dit…


L’ensemble des citations – celle à l’origine de la devinette, comme celles plus filmiques – se trouve dans « Le Champagne pour les nuls » paru il y a environ trois mois.

Il semblerait que cette invitation à boire une coupe de champagne entre crise et catastrophe a été prononcée en juillet 1931 par Paul Claudel à Washington à l’occasion du moratoire décidé à l’initiative du président Hoover pour le paiement aux Alliés de réparations consécutives à la Première Guerre mondiale par une Allemagne secouée par la Grande Dépression – ce qui permettra bientôt l’arrivée de Hitler au pouvoir.

Paul Claudel, qui avait alors un peu plus de 60 ans, y était alors ambassadeur de France.

Pour ce qui est des bulles, il faut se souvenir que Claudel a passé les premières années de sa vie en Champagne.
Quant au vin de messe, sa conversion au catholicisme remonte à ses 18 ans.
Dernière précision : l’internement de sa sœur aînée, Camille, à la demande de sa famille, a été décidée en 1913.

15 février 2016 à 00:55

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