dimanche 29 juin 2008

VIATIQUE


Descendant la Butte, 13 rue Germain Pillon, je tombe sur une maison. Où vécut Bernard Dimey (poète, auteur de chansons dont "Mon truc en plumes" et bien d'autres, souvent chantées par Charles Aznavour). Dimey qui s'étonnait d'être entouré de "nains", qui refusait de renoncer à l'absolu de l'enfance". Gravés sur une plaque ces siens vers:

"Je vis mon temps comme un roi nègre
Superbement désargenté
Allant de l'élite à la pègre
Sans me plaindre ni me vanter"

Que dire d'autre? Chapeau.

... PS Albert Cossery est mort à Paris. Les fainéants de la Vallée Fertile doivent l'attendes de l'autre côté.

2 commentaires:

Radu a dit…

Il disait aussi : "Quand je serai mort on dira du bien de moi !" , ce qui fut fait par Anca, j’en ai ici la preuve, ou bien ceci :
"Quand on n'a que son cul, mais qu'on a la jeunesse, on a l'Île aux trésors à portée de la main !"

Ah, c’est beau la poésie, mais les poètes sont tous des fous à lier et aujourd’hui on met derrière les barreaux même les gens qui aiment les poètes. Au fait, jeune fille, elle est belle cette photo, mais j’espère qu’ils ne vont pas vous enfermer pour longtemps...

Laissez-la sortir, Messieurs les insensibles aux charmes d’Erato !

le blog d'Anca Visdei a dit…

Pas de souci, au fond je suis dehors et ce sont les autres, photographe compris qui sont enfermés. Du moins c'est ce qu'on m'a dit en m'admettant à l'asile...