mercredi 19 avril 2017
L'amour est éternel
Je ne sais, lecteurs bien aimés, lectrices bijoux, si je vous ai déjà parlé de ce talentueux et tempétueux célibataire né à Bonn pour lequel mon coeur soupire et sourit. Il est pour moi partout, comme le sont toujours les gens que l'on aime passionnément. Cet après midi, au musée Bourdelle, ignorant les somptueuses robes de Balenciaga exposées noir sur noir, et les merveilles du musée du sculpteur, je n'avais, une fois de plus (je suis fidèle), des yeux que pour lui. Ah Ludwig, espèce de traître, pourquoi mourir un siècle et demi avant ma naissance? L'aurais-tu fait exprès? Je m'en fiche : l'amour est éternel et "le temps ne fait rien à l'affaire."
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2 commentaires:
Rayonnante d’avoir réverbéré une touche de soleil quelques jours auparavant, notre primesautière blogueuse nous a ensuite entraînés dans une balade au hasard des 11ème et second arrondissement, émaillée de sa curiosité, et des lieux, et des personnes et des œuvres.
À l’écart des gens, des bruits, de l’œuvre au noir, nous voici admis à un tête-à-tête en confidence.
L’espace et le temps semblent avoir été effacés à dessein – et pourtant…
L’artiste dont le musée où nous nous trouvons porte le nom ne s’est pas contenté, parmi d’autres modèles, de choisir Ludwig van Beethoven afin d’en sculpter ce buste.
Dès l’adolescence il s’était identifié au compositeur, aussi bien esthétiquement que physiquement.
Sur l’ensemble de son œuvre, on recense quatre-vingt sculptures représentant Beethoven. On peut en admirer plus d’une dizaine au musée Bourdelle.
Celle qu’il nous est donné de voir dans ce face-à-face, est probablement le "Beethoven Métropolitain".
On peut y lire cette maxime du musicien : "Moi je suis Bacchus qui pressure pour les hommes le nectar délicieux".
L’espace effacé ? Admettons que le choix du lieu est très loin d’être neutre.
Et le temps ? Il est explicitement évoqué même si cette intense relation permet de souligner qu’il ne fait rien à l’affaire.
Il ne compte donc pas – quand on aime passionnément d’ailleurs, on ne compte pas non plus.
Et pourtant… Si on se mêlait de le faire, on aurait d’intéressantes surprises.
Si le génie qui s’est éteint en 1827 à Vienne (190ème anniversaire dans une semaine) avait attendu un siècle et demi afin d’assister à la naissance de la signataire, cela voudrait dire que celle-ci…
C’est juste une confirmation.
NB : "Je ne sais … si je vous ai déjà parlé de ce talentueux et impétueux … ", lit-on en introduction de l’article.
Si, si, si… Déjà une douzaine de fois depuis la création du blog en 2008 – et ce dès son second article.
Un grand merci à Avril y Luron; c'est bien le Beethoven dont il parle avec la citation précise.
"cela voudrait dire que celle-ci... "n'est pas née, c'est bien cela? ou qu'elle naîtra en 2017. En juin?
Et déjà une douzaine de fois que je l'ai cité, double preuve : quand on aime, on ne compte pas.
Voilà pourquoi on est innocent comme l'amoureuse qui vient de naître.
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