Gare de Lyon, en partance pour un salon du livre je vois cette
Cette chose est censée être une oeuvre d'art, qqn de la communication de ma gare bien aimée a décidé de monter "ça", de le payer, de le commander, en oubliant que "ça" consume du courant en plein cop-je-ne-sais-combien, que "ça" n'a aucun sesns, que "ça" est incompréhensible pour les non francophones, et surtout, surtout que "ça" c'est moche et bête. Ce n'était que la goutte d'eau.
Profondément révulsée par les photos du Bataclan que j'ai reçues et que la presse a interdiction de publier ou diffuser, lassée par un DEM(L)ENT (décideur- émerite-du-monde littéraire-emminemment-non -talentueux) auquel depuis six mois je n'arrive pas à expliquer en bon français un projet, j'ai décidé de remonter aux sources. Le monde est fou, faut voir d'ou cela nous vient. Remonter au racines de la langue, des langues. A partir de ce soir, pour faire la peau à l'incommunicabilité, j'apprends ... l'hébreu. Donc Lehitraot, Aslan!
au revoir, lion!
1 commentaire:
Les Lyonnais d’origine et de cœur rectifieront ou apporteront d’utiles précisions.
Au diable la folie, penseront certains : Quel mal y aurait-il à ce que le toutou ou matou de l’objet photographié du délit représente le roi des animaux ? Cela fait belle lurette qu’un lion figure sur le blason de la ville de Lyon.
Mais l’article pointe bien là où ça ne "fluctuat" pas terrible (et même que ça "mergitur").
On croit s’embarquer pour cette ville renommée mais, sans crier gare, on vous sert un je-ne-sais-quoi difficile à digérer, qui ne fait honneur ni à ses célèbres bouchons (ni au Train Bleu cher à l’auteure). Auteure qui nous invite à remonter aux sources et aux racines linguistiques – confirmation : au terminus et sans crier gare – elle nous met entre les pattes d’un lion.
Suivons-là.
Qui ne le sait ? Lyon s’appelait "Lugdunum" – à savoir, selon des interprétations pas très compatibles : La forteresse d’un dieu celtique majeur, Lug, père de la création, spécialiste de la communication, et protecteur des arts. Dieu que l’on cite aussi pour Laon (Lugdune) ou Lugano. D’autres, jouant sur des radicaux indo-européens, se prononcent plutôt pour une colline au-dessus de l’eau noire.
Elle devient Lyon à l’issue d’un bras de fer qui opposa un bon siècle durant le pouvoir temporel bien ancré de l’Église et celui alors en train d’éclore d’une bourgeoisie montante. Cette dernière obtint en 1320 que le pouvoir soit partagé et de s’organiser en Consulat.
Et c’est également vers cette date que le lion devint l’emblème de la ville. Mais pas un soi-disant lion déambulant sur ses 4 pattes comme dans le graphisme précité : un lion dressé sur ses pattes de derrière (sans relation directe mais un peu "à la Peugeot" : cet autre lion, qui représente la ville de Sochaux, est directement inspiré par celui de la Franche-Comté, en fait par le sceau d’Othon IV qui fut Palatin de Bourgogne vers la même époque).
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