Mustang, de Deniz Gamze Ergüven, sort ce mercredi 17 juin en salles. Nous republions à cette occasion l'interview de la réalisatrice, réalisé à Cannes où le film était projeté à la Quinzaine des réalisateurs.
Bon. Et alors? Ben juste que c'est un premier film et que c'est purement génial. Tout y est : comédiennes belles et douées, courage, mélange de politique, de social et de nature à vous couper le souffle. Dans le sympathique cinéma de Dinard, les dernières spectatrices ont applaudi, bien après la fin du générique de fin. Foncez y ! C'est un devoir politique, social et artistique. Merci Denis (cela veut dire "mer" en turc). Merci.
vendredi 17 juillet 2015
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Si on n’a pas vu «Mustang», on en a un aperçu prometteur grâce à la bande annonce, 1 minute et 20 secondes, sous-titrée en français, sur YouTube :
https://www.youtube.com/watch?v=-Ae8q1WIT1o
Il y a par ailleurs deux entretiens en vidéo, également sur YouTube, avec la réalisatrice, d’environ un quart d’heure chacun :
- L’un sur ARTE à Cannes :
https://www.youtube.com/watch?v=k7D_WxNGnD0
- L’autre lors de l’émission «On n’est pas couché», du 13 juin :
https://www.youtube.com/watch?v=n0EnAFDekqc
Mon impression est que, pour le premier entretien, la réalisatrice présente son film comme un témoignage de ce qui s’est vécu et se vit en Turquie, alors que dans le second, elle prend des distances et y souligne que l’histoire peut être entendue sur le mode du conte.
Finement observé. J 'ai vu ce phénomène aussi avec des réalisateurs iraniens de courage et de talent, Entre temps elle dû de faire remonter les bretelles par les intégristes... Quel qu'en soit le prix, espérons qu'elle va continuer : au delà du courage son film est beau, pur et il donne une image de la femme à la fois émouvante et impressionnante. L'interprète de la jeune Lale s'appelle Sensoy. Ce qui me fait penser à un grand homme de théâtre Ferhan Sensoy qui a fait le lycée français de Galatasaray, puis le TNS à Strasbourg, qui, dans son théâtre, à traduit , adapté et joué des auteurs français, de Cami à votre servante. Quand j'ai travaillé avec lui à Istabul, pour deux spectacles qui se sont joués des années à guichets fermés (grâce à son talent et à sa notoriété) son théâtre avait déjà été brulé deux fois par les islamistes. Et Erdogan n'était pas encore au pouvoir... Encourageons ces tentatives courageuses : tant d'un point de vue artistique que politique et humain, nous avons le devoir, nous qui vivons dans les pays laïques et démocrates. Pardon pour le pensum, mais c'est important.
Enregistrer un commentaire