mercredi 29 décembre 2010

"Jean Anouilh ou l'honneur du théâtre", une chronique qui me va droit au coeur


"Anouilh, un auteur inconsolable et gai" ’est une “biographie affective”, signée par un écrivain et dramaturge que Jean Anouilh encouragea et avec qui il se lia d’amitié, qui révèle avec émotion et empathie la personnalité de l’homme, dont les intransigeances et les indignations trahissaient, comme chez Bloy, « l’effervescence de la pitié ».

D’origine roumaine, réfugiée en Suisse, Anca Visdei était une jeune dramaturge et critique de théâtre quand elle fit la rencontre d’Anouilh en 1984, brisant, avec audace, les barrières derrière lesquelles l’écrivain, qui refusait de rencontrer les journalistes, avait coutume de s’abriter. Peu à peu, elle parvint à apprivoiser l’Alceste de Pully, qui devint son mentor et son “père spirituel”.

Vive et enjouée, sa biographie est à la fois une défense et illustration argumentée de l’oeuvre d’Anouilh contre les préjugés dont elle fut victime (misogynie, aigreur, conservatisme, passéisme…) et un beau portrait de l’homme qui écrivit, sans songer à lui : « Quand on fera les comptes […] on s’apercevra que seuls ceux qui ont amusé les hommes leur auront rendu un véritable service sur cette terre. Je ne donne pas cher des réformateurs, ni des prophètes mais il y aura quelques hommes futiles qu’on révérera à jamais. Eux seuls auront fait oublier la mort. » Ni réformateur ni prophète, Jean Anouilh fut cet amuseur futile, “inconsolable et gai”, dont l’oeuvre éclaire la grisaille des jours". Bruno de Cessole-Valeurs Actuelles- 16 décembre 2010

Dans l'image (droits réservés) l'auteur Anouilh, en scène à côté de deux protagonistes de son "Beckett ou l'honneur de Dieu", photo exposé acutellement à Innovi 10 au Carrousel du Louvre

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Les commentaires se font rares depuis un certain temps, mais pas d’inquiétude , Anca , c’est seulement que tes lecteurs s’essoufflent à suivre la Femme pressée dans sa course folle . La dernière photo me rassure, enfin le bonnet rouge ( lituanien ?) de troll, est de retour !!Joyeuses fêtes , Anca .
Merlin

Anonyme a dit…

Les commentaires se font rares depuis un certain temps, mais pas d’inquiétude , Anca , c’est seulement que tes lecteurs s’essoufflent à suivre la femme pressée dans sa course folle ; La dernière photo me rassure, enfin le bonnet rouge ( lituanien ?) de troll est de retour !!Joyeuses fêtes , Anca .precr

Anonyme a dit…

Même s'ils font allusion à un billet précédent, les commentaires se regroupent sur le dernier paru. Je me joins au lot pour deux remarques :
- En comptant bien sur mes doigts je retrouve les blasons des 26 cantons de la Confédération... mais, à l'époque de la première esquisse formelle (1815) ils étaient 22 : bonne occasion de réviser son histoire pour identifier les 4 derniers.
- Le texte et la photo font preuve d'une belle complicité pour attirer l'attention sur cette estimable manifestation helvétique sur la scène londonienne... mais que se trame-t-il en coulisses ? Ne voit-on pas en arrière-plan l'enseigne de la sandwicherie britannique "Prêt à manger" que les gazettes de part et d'autre du Channel soupçonnent fortement ces jours-ci de vouloir avaler notre "Pomme de pain", à moins que ce soit "La Croissanterie" ? Nous espérons un prochain billet tout chaud sur le sujet par qui était manifestement aux premières loges.

Troll Vaurien

Anca Visdei a dit…

Troll, Merlin et associés, je vous remercie de tout coeur, je commençais à me sentir très seule, je me demandais si mes lecteurs étaient encore là, un grand très grand merci pour votre retour. Que j'espère éternel. Le bonnet estonien vous salue aussi. Ah pour les 4 cantons! c'est drôlement chouette comme question et je peux ajouter que j'ai milité activement pour la création du dernier dans les années 70 (1970 pas la guerre prussienne d'avant) autour d'un groupe suisse de grande qualité mais que l'on taxait de "terroriste" les Béliers, mais chut, j'en ai trop dit! Le reste n'est que voeux chaleureux et affectueux pour la Nouvelle Année.
Anca

Anonyme a dit…

Si les commentaires se raréfient c'est que trop d'Anouilh tue... non pas Anouilh... mais le blog ?

Anonyme a dit…

Ah ! Ké Si ! (ou : ah ! Queneau ?) Bluffant en tout cas d’aller pragmatiquement blog-commentariser un petit matin encore embrumé de souvenirs de Tamise et néanmoins au pied d’effigies cantonnesques, à propos des dosages à respecter, s’agissant du maître spirituel de Pully. En sortant de leur pub pour m’enfourner dans leur tube, clamavi : "Ma z‘amie t’en mets trop !" Ce à quoi, paulinienne épistolant à Timothée (2 Tm 3 14-4, 2), la chèvre de monsieur Seguin rétorqua sur l’air de l’opiniâtreté et du nécessaire "à temps et à contretemps"… et voilà pourquoi vos adorées lectrices (et lecteurs-bijoux) sont muettes. Well,.. QED comme on dit en bon latinois (CQFD en texto gaulois)

Anonyme a dit…

Bref, le mouvement universel et les tutti quanta cosmiques sont cause "que vos maîtres" ne vous aiment plus..." Anca