dimanche 7 décembre 2008

Talent


Emmanuel Sapet, lors d’une mission photographique à Aubervilliers, rencontre des familles roumaines ayant aménagé dans une ancienne usine de peinture abandonnée. Il en tire d’émouvantes photos pleines de dignité et truffées de signes. Au bout d’un an de travail, il offre les portraits à ses modèles qui les envoient en Roumanie pour donner de leurs nouvelles. Constant, tenace, Manu Sapet se rend en Roumanie plus tard, apprend la langue, distribue d’autres portraits et surtout photographie les familles restées au pays pour en donner des nouvelles aux émigrés d’Aubervilliers. Un messager moderne plein de sensibilité et d’humanité, avec un brin d’humour, une intarissable curiosité, de la pudeur et de l’empathie, un discours photographique de qualité, un pont d’images entre deux mondes. L’exposition vient de s’achever, mais retenez bien le nom du photographe : ce jeune homme désile nos yeux, donc il a de l’avenir.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Des familles ''roumaines'', dites-vous ? Sûrement et vraiment roumaines ? Car les photos sont un peu foncées, on dirait...

Un Roumain, mais un vrai

Anca Visdei a dit…

Ce sont des Roms.

Anonyme a dit…

Ah bon, ce n'est pas la même chose ? Et alors qui sont les Rrroms ? Car je commence à ne plus saisir la différence. Les Roms sont au théâtre ce que les Rrroms sont à la rue ? C'est cela ? Et les Roumains alors, qui sont-ils, ces malheureux visages pâles, par rapport aux autres ?

Un Anonyme, mais un vrai

Anonyme a dit…

Madam Anca, il a raison le mec, faut pas confondre, moi suis rom et fier d’etre et j’aime pas q’on me prend pour un roumain, ma parole ! Faut coriger votre text.

Giani Italianu din Ferentari

Anonyme a dit…

Je n'ai aucune idée, je suis rhum.

Anca Visdei a dit…

Eh ben, je raprlerai des Roms et des Rrrroms aussi, au moins il y a des commentaires, pardon Gigi de Ferentari si salutari lui Rica fante de Obor.