samedi 25 mars 2017

Drôle d'annonce...

J'ai une alerte google pour Jean Anouilh dont j'aime tant l'oeuvre et dont j'ai eu l'honneur de signer la première (et seule) biographie. Je reçois ce qui suit et je pense à lui : il n'aurait pas manqué de remarquer que plusieurs poissons sont plus chers qu'une colombe et qu'ils se définissent par leur poids.
"Nous n'irons plus au bois, la colombe est... pesée"
Soudain, j'ai eu l'idée folâtre, je n'en ai que des comme cela, d'aller chercher l'origine de la chanson.
J'ai découvert que "Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés" était une allusion aux ouvriers qui bâtissaient Versailles et auxquels on interdisait de fréquenter les maisons de tolérance de l'époque situées dans le bois environnant et décorées de lauriers, afin que la contagion des maladies vénériennes ne diminue leur rendement. Un doute me taraude : écrivant les paroles de La Colombe (nous n'irons plus au bois, la colombe est tuée", Jacques Brel connaissait-il l'origine de la chanson populaire. Aucune importance : les poètes sentent avant même de comprendre. Privilège inné. Ce qui n'explique pas pourquoi une colombe à état neuf vaut plus que des poissons rouges très frais. "Ils ne sont pas frais mes poissons?"Goscinny, notre héros.... J'arrête : les passerelles ne s'arrêtent jamais, au delà des siècles et des disparitions physiques. Heureusement.
Google
Jean Anouilh
Mises à jour hebdomadaires  25 mars 2017
WEB 

Jean Anouilh : colombe, poissons
Colombe, 218 pg, état neuf, 2,5 euro, - les poissons ruoges, 156 pg, état parfait, 2 euro,
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