"Nous n'irons plus au bois, la colombe est... pesée"
Soudain, j'ai eu l'idée folâtre, je n'en ai que des comme cela, d'aller chercher l'origine de la chanson.
J'ai découvert que "Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés" était une allusion aux ouvriers qui bâtissaient Versailles et auxquels on interdisait de fréquenter les maisons de tolérance de l'époque situées dans le bois environnant et décorées de lauriers, afin que la contagion des maladies vénériennes ne diminue leur rendement. Un doute me taraude : écrivant les paroles de La Colombe (nous n'irons plus au bois, la colombe est tuée", Jacques Brel connaissait-il l'origine de la chanson populaire. Aucune importance : les poètes sentent avant même de comprendre. Privilège inné. Ce qui n'explique pas pourquoi une colombe à état neuf vaut plus que des poissons rouges très frais. "Ils ne sont pas frais mes poissons?"Goscinny, notre héros.... J'arrête : les passerelles ne s'arrêtent jamais, au delà des siècles et des disparitions physiques. Heureusement.
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Jean Anouilh
Mises à jour hebdomadaires ⋅ 25 mars 2017
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Jean Anouilh : colombe, poissons
Colombe, 218 pg, état neuf, 2,5 euro, - les poissons ruoges, 156 pg, état parfait, 2 euro,
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