jeudi 4 septembre 2014

"Cela m'interpelle au niveau du vécu" cul cul

"...sa peine bien aimée fortifie l'artiste". Première objection : pas certaine que j'aime ma peine, tout de même, trop gentille mais pas maso'; la peine fortifie l'artiste, je dirai plutôt qu'elle le précipité dans les abîmes du doute et le rogne jusqu'à l'os. Ou alors, je ne suis pas artiste. Cette phrase, écrite en lettres de bronze sur l'une des deux ailes du Trocadéro, me trouble. Qui en serait l'auteur? Excuses aux demoiselles pour le titre, comme l'écrivait Anouilh, c'est avec de telles plaisanteries que l'on se déconsidère sur Paris. Bien que, depuis le temps d'Anouilh,...il y a des François qui font vendre (ou du moins imprimer) 200 000 exemplaires d'un livre à une Valérie, je ne sais si la peine la fortifie, mais le ridicule ne tue pas, là c'est prouvé. Donnez vous à coeur joie! Comme on le disait à Vienne au début du siècle passé, juste avant la guerre, "la situation est désespérée, mais pas grave". Comme le l'écrivait Alexandre Vialatte ( merci Trévor Alluni j'apprécie votre aide) "Et c'est ainsi qu'Allah est grand" ou Molière "et c'est a cause d'Aristote et de toute sa philosophie que mon maître... ne vous aime plus." PS Svp Lisez le commentaire de Trevor Alluni, quelle joie qu'une Académie Alphone Allais existe, que faut il faire pour y entrer. Je suis prête aux pires bassesses. Et je vous remercie encore de ces réjouissantes informations dans une époque, sérieuse, pompeuse et... creuse

1 commentaire:

Trevor Alluni a dit…

Hélas et heureusement incorrigeable.
« Et c’est ainsi qu’ALLAH est grand » est d’Alexandre VIALATTE… « Et c’est ainsi qu’ALLAIS est grand » joue d’une certaine manière le rôle de devise ou de leitmotiv pour l’Académie du sus-prénommé Alphonse.
À noter que celle-ci, créée pour le centenaire de la naissance de l’humoriste, s’est empressée de décerner des prix… et que le premier bénéficiaire en a été Eugène IONESCO. La signataire du blog appréciera.
Pas si contemporains que ça et sur des registres différents, les inclinations littéraires des deux auteurs se recoupent parfois. Ces temps-ci, dans un spectacle en solo « La bibliothèque d’André », DUSSOLLIER cherche à faire partager des textes de d’un, de l’autre (et d’autres encore) à qui vient l’écouter.