dimanche 13 juillet 2014

Les ennuis commencent...

Mon nouvel amour me fait déjà souffrir. Normal. mais ce n'est pas de sa faute. Je passe mes journées à l'INA à visionner dans une cellule sombre, casque sur les oreilles, des documents sur l'Ourson (Welles) et il y en a! Ceci ne me pose pas grand problème car les bibliothécaires sont serviables et compétents, en revanche pour accéder à l'Inathèque, je manque chaque fois de me casser la figure sur le parvis de bois précieux et néanmoins exotique de la Bibliothèque Francois Miterrand bien imprégné des pluies de juillet. Des précédentes victimes ont dû travailler pour moi, car on a équipé l'immense parvis d'un tapis antidérapant (80 cm de largeur) que de nombreux panneaux nous invitent à emprunter, seulement, à part son étroitesse, il ne va pas jusqu'à l'entrée. Devons nous sauter, voler, utiliser perce ou câbles? Bien entendu tous les ascenseurs sont en panne et il faut descendre en rez-de-jardin sur une pluie battante, sur des marches transparentes (vertiges d'abstenir). La plupart des sanitaires sont en panne, abîmés par des clochards, on se demande comment ils ont pu entrer puisqu'avec une carte de presse, une carte de chercheur et une carte iNA BN vous êtes soumis à la question… Cependant, souffrir par amour est un classique. Je continue, surtout qu'en cette veille de 14 juillet sinistre à souhait le choix est entre se pendre (et on n'a pas le droit à la BN, car les murs sont protégés par le droit à l'image de l'architecte qui interdit toute affiche, tout clou et je suppose, toute corde) et visionner des films avec Orson. Qui, aux actualités, est toujours présenté à Cannes, entrant au palais du festival sous une pluie battante. Faits pour s'entendre.

1 commentaire:

L' Riton laveur a dit…

Ô bruit doux de la pluie...