vendredi 10 janvier 2014

Sic transit...

Je me demandais pourquoi les éditeurs, même ceux qui nous aiment et nous commandent encore des livres, sont terrifiés quand on leur présente de la fiction. Alors que les biographies, les reportages, les témoignages le vécu-écrit suscitent encore le peu d’enthousiasme que l’époque permet à un éditeur conscient de ses intérêts. Je viens de comprendre : auparavant, les écrivains orpaillaient la presse pour y trouver le fait divers dont ils allaient faire un roman. Mme Bovary et tant d’autres sortent de la cuisse jupitérienne de la presse. Aujourd’hui, la tendance s’étant inversée, les lecteurs trouvent de la fiction à bouche en veux tu dans les journaux et à la télévision, sans parler du net. Pourquoi voudriez-vous qu’ils achètent de surcroît de la fiction sous forme de livre ? Non, dans les bouquins, ils veulent des récits de vie, des biographies, des souvenirs, enfin… une peu de vrai, un peu d’info’. Enfin. Une image pour les amateurs de peinture et de citations latines.

2 commentaires:

Ursus a dit…

Encore un beau tableau qu'apprécient "les amateurs de peinture et de citations latines".
Près de la jeune et belle dame, un angelot ? Je pencherais plutôt pour un diablotin...
Bien plus réjouissant, non ? Et plus en rapport avec le thème de l'exposition.

Anca Visdei a dit…

Ah, j'ai oublié le nom du tableau, mais cela doit être dans le genre "on ne prend ce chemin qu'une fois"...