mardi 12 avril 2011

Un dimanche à Paris



L'intégrale des concertos pour piano de Beethoven à l'Opéra Comique par Jean-Francois Heisser, soliste et chef de l'orchestre de Poitou-Charentes, complété de l'ouverture de Coriolan et de deux bis ardemment demandés par la salle. Une interprétation dramatique, contrastée, intelligente où la maîtrise n'enlève rien à l'émotion.Le fougueux romantisme triomphant du premier concerto est respecté, rendu avec passion et précision. Comme le sera aussi le thème du destin, véritable réplique tu testament de Heiligenstadt en musique, couronné par l'héroïsme triomphant du doute et des épreuves. A l'entracte, inspiré probablement par le Titan, poussant une porte d'un passage voisin, on tombe sur cette merveille, le Salon de Glaces. Cela se loue pour des évènements, mais j'étais à l'heure de Pascal et Pascale qui préparaient l'écrin pour la prochaine soirée, il brillait et souriait dans la lumière du jour, celui à marquer d'un caillou blanc.

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