mardi 16 mars 2010
Dernière conférence de l’année à Compiègne
Le cycle Chanel s’achève à la Salle Saint Nicolas de Compiègne, je reverrai mon public l’année prochaine pour une nouvelle série de conférences : Cinq femmes artistes, cinq arts, Sarah Berhnardt, Berhte Morisot, Isadora Duncan, Camille Claudel et Lee Miller… mais un pincement au cœur tout de même. Un beau public, sensible, cultivé, attachant, ils vont me manquer. J’ai été ravie de conclure sur les dernières années de Chanel, celles que je préfère, celles où elle avait créé la plupart de ses costumes de cinéma qu’il s’agisse de Resnais, Visconti ou Astruc. A pas de course, je suis arrivée juste à temps pour la présentation du centenaire de Jean Anouilh, mon maître, mon ami, mon modèle, à la mairie du 1er arrondissement, puis j’ai foncé à l’atelier de peinture de la rue des Caillots pour parfaire le portrait de … Jean Anouilh, sur lequel je planche depuis au moins un mois. Mais c’est une année de centenaire et Anouilh peignait lui-même, il comprendra. Les photos sont de Jacqueline Grignon.
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1 commentaire:
5 femmes, les doigts d'une main tendue pour prendre le flambeau de la création de celles de Chanel et le porter au delà de l'avenir de l'homme dans tous les sens de la planète mère, en assumer la rotondité, la transformer grâce et beauté confondues et donner l' exemple.Puisse l'homme s'en inspirer, noyer ses pulsions violentes et ensemencer des terres porteuses de merveilles qui éveillent les sens, vins qui réjouissent le palais, réchauffent le coeur, fruits aux vives couleurs,aux saveurs complémentaires, dont le jus tout sucre envahit la bouche, l'acidité rafraichit, aux parfums boisés, enchanteurs,de légumineuses lisses, rugueuses, rondes,ovales,fines,élancées, plantureuses, rebondies, toutes formes où la main se pose, découvre, attentive,la richesse contenue des éléments. Puisse l'homme qui ouvrira grand ses oreilles sentir le courage et reconnaitre la vertu de ces femmes passionnées, exigentes dans leur art et leur vie et goûtant leur qualité viendra à leur rencontre leur rendre hommage et baiser la main.
Bon courage pour ce prochain cycle, le public déjà conquis l'attend, il en est d'autres à séduire, c'est bien connu les abstentionnistes sont légion, mais le vent de la qualité court déjà qui en répandra les spores sur le net et la foule compacte déchaînera des houles de vivats portant plus haut et loin l'éclat sonore des trompettes de la renommée.
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