lundi 29 juin 2009

Nuit blanche


Dans la maison de Antti et Hanne, devant ce tableau d'un grand peintre finlandais dont le Musée d'Art Moderne de Paris a récemment organisé une rétrospective.
Alors ... c'est qui?

6 commentaires:

Anonyme a dit…

une élégante (1928)

Anca Visdei a dit…

D'accord , mais le nom de la femme peintre? Son prénom est Helene.

Anonyme a dit…

Ne pas confondre vitesse avec précipitation
ni absence de réponse avec ordre logique bouleversé
- car qui douterait que
JE NE CHERCHE LE BFKS
(BFKS késaco ?
voir http://www.bfks.org/)

Anca Visdei a dit…

Je n'ai trouvé que Bowl for Kid's Sake. Bon il y a un indice c'est Helene Schf...?
Anca

Anonyme a dit…

L’intermède JE NE CHERCHE BKFS était horriblement tiré par les cheveux. Car s’il nous apprend que cette généreuse action existe et cherche des soutiens, BFKS (BOWL FOR KIDS ’ SAKE – North Bay – Californie) n’est ici qu’un prétexte.

Toute proportion gardée, BFKS a une fonction analogue à celle de JÉRIMADETH dans «Booz endormi» de Victor Hugo (La Légende des Siècles) dont voici les deux dernières strophes :
Tout reposait dans Ur et dans JÉRIMADETH ; / Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ; / Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l’ombre / Brillait à l’occident, et Ruth se DEMANDAIT,
Immobile, ouvrant l’œil à moitié sous ses voiles, / Quel dieu, quel moissonneur de l’éternel été, / Avait, en s’en allant, négligemment jeté / Cette faucille d’or dans le champ des étoiles.
Victor Hugo était en panne de rime pour «demandait» : il eut l’idée de fabriquer JÉRIMADETH qui n'est qu'un J’AI RIME A -DAIT. Dans le «Dictionnaire des lieux imaginaires», on trouve cette jolie définition pour JÉRIMADETH :
«Ville du Proche-Orient, de quatre pieds de long, célèbre pour son calme, la nuit. Son nom rime avec la troisième personne de l'imparfait des verbes du premier groupe. On ne possède aucune autre information sur cette ville.»

Revenons à notre femme peintre finlandaise – elle est bien née à Helsinki, mais de langue suédoise, ce qui n’est pas neutre en ce pays – et revenons à ce puzzle logique : JE NE CHERCHE LE BFKS. Il nous a été dit qu’elle se prénommait HELENE : que reste-t-il ? JE **CHERC** ** BFKS. Secouons encore un peu. Que diriez-vous de SCHJERFBECK (le J d'abord, le F plus tard) ?

Ceux qui sont sur FACEBOOK ont un avantage sur moi qui n’y suis pas : Hélène Schjerfbeck (1862-1946) est sur FACEBOOK. Question subsidiaire à laquelle je n’ai pas de réponse certaine : cette «Élégante» de 1928 (celle qui peint a alors 66 ans) est-elle un autoportrait ? Procédé auquel elle s’est souvent adonnée, en particulier dans la dernière partie de sa vie – Je crois ici que non : qui saura m’en assurer ?

Anca Visdei a dit…

Bravo! bien trouvé! Et il y a eu une exposition de Helène Schjerfbeck récemment à Paris au Musée d'Art Moderne où les autoportraits (nombreux, magnifiques!) étaient à l'honneur. Non l'image ne représentait pas le peintre, qui était fort peu mondaine, mais un modèle mécène. Mais bravo pour l'humour la réponse, l'érudition et le joli détour par le BFKS