jeudi 26 janvier 2017

Judithanca

Après des jours de labeur acharné, interrompu parfois par des voyages, ce mercredi 25 janvier, j'ai enfin fini et signé cette vanité, hommage  à la Judith de Klimt. Rose m'a appris dans son atelier à travailler la feuille d'or, j'ai détourné un peu le sujet et.. J'ai pris du plaisir. Je devrais lui donner un nom, mais je n'ai pas encore trouvé. Quelqu'un a une idée pour moi?

7 commentaires:

  1. Sophie
    Recouverte d'or
    Antique sagesse
    Rareté à jamais recherchée

    Sophie
    Aux chemins clairs et précieux
    Loin des résignations
    Toute plongée dans l ineffable

    Sophie

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  2. Ce sein que je saurai voir...

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  3. Nom de noms
    Point d Holopherne
    ni de Judith
    ce sein matrice
    au nom imprenoncable
    Déni de toutes vanités
    Madame intemporelle
    Mante très religieuse!
    Aux si belles parures!

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  4. La femme qui écrit, et dessine, nous offre l’aboutissement d’un récent parcours, sur lequel elle avait semé quelques cailloux blancs… ou d’or.
    Fin novembre : première annonce. Trois semaines plus tard : trois coups de projecteur sur le "work in progress".
    Cette fois, le tableau signé. Avec un appel à suggestions : quel nom lui donner ?

    Judithanca. Le titre de l’article pousse à se focaliser sur des prénoms :
    Sur Judith, source d’inspiration pour le peintre, Gustav Klimt à partir de son modèle, vraisemblablement Adèle-Bloch-Bauer qu’il peindra sous son vrai nom plusieurs années après.
    Sur celle qui a réalisé le présent tableau et qui, elle ne s’en cache guère, s’y est représentée.

    Succombons à la dénégation : rien à voir avec la doublepensée qui fleurit dans la novlangue de "1984" et qui conduit – en condensant en un seul mot deux points de vue opposés – à mettre l’esprit critique en veilleuse.

    Les commentaires ont emboité le pas pour les prénoms.
    Ils se sont agrémentés de digressions symboliques et culturelles à prétexte anatomique – sans pourtant reprendre l’interrogation ombilicale de mi-décembre :
    Ni le paradis de Judith ni celui d’Anca ne seraient donc ceux de la création originelle.

    Au-delà des continuités évidentes et voulues (composition, emploi de la feuille d’or), le détournement (un peu, lit-on) du sujet semble avoir affecté plusieurs aspects.
    À la source, Klimt s’attachant à Judith.
    De la part d’Anca, c’est plutôt un chemin vers soi.
    Question, au-delà de celle du nom du tableau : Est-ce un autoportrait ?

    Et – si on avait oublié de le remarquer, le texte de l’article y ramène : dans l’un et l’autre cas, la main gauche est posée sur une tête.
    Celle d’Holopherne – de ce général assyrien, que Judith vient de décapiter, ce qui est un "haut fait" dans la légende historique, et la classe parmi ces "femmes fatales" auxquelles Klimt s’est attaché à plusieurs reprises dans ses tableaux.
    Tête de mort ici plus classique dans l’illustration – ce qui fait dire à l’auteure que nous sommes en présence d’une "vanité".

    Quel nom donner ?

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  5. Précision : Dans l'un et l'autre tableau, c'est la main droite qui est posée sur la tête - celle-ci restant à main gauche du personnage.

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  6. Un des yeux il me semble se détache un peu comme s'il voulait s échapper du fort symbolisme ici représenté , de ce destin qui nous accable .

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