mercredi 27 mai 2015

Faire-part de naissance

Les rêves ont une fin. Avant le début d'un nouveau rêve. Aujourd'hui des milliers d'Orson Welles sont arrivés langés dans du blister, soigneusement alignés, vierges encore de tout lecteur. C'est l'heure du service de presse, sorte de carnet rose du livre frais paru. J'espère que le bébé se portera bien et qu'il arrivera à ses lecteurs. En attendant, je signe... et je pense avec affection aux dizaines de personnes qui m'ont aidée dans mes recherches.

samedi 23 mai 2015

Ah, il a trouvé!

Dans les commentaires d'hier, Daniel a trouvé! Et personne n'est tombé dans le piège innocent de ma tour penchée. Qui n'était pas de Pise mais de Burano. Il y a autant de tour penchées en Italie que d'îles dans le Golfe du Morbihan. Au bas mot, presqu'autant que de jours dans l'année. Maintenant , il faut que je trouve autre chose. En attendant, voici les bonus : une image de Venise, clémence, clémence, la ville est si belle et elle a été si souvent photographiée que je ne peux m'abriter que devant l'originalité. Et ensuite voici les vers qui sont responsables du voyage.
Y a la Tour de Pise
Mais je préfère Venise.
(...)
Paris, mon Paris,
Au revoir et merci,
Si on téléphone,
J'y suis pour personne.
J'vais dorer ma peau
Dans les pays chauds.
J'vais m'ensoleiller
Près des gondliers.
(...)
Juste à l'aube grise,
Demain, c'est Venise
Chante, Barcarolle,
J'irai en gondole,
(..)

Ce sera l'Italie,
Comme dans les chansons.
Taxi, vite, allons!
A la gare de Lyon!

vendredi 22 mai 2015

Encore un indice...

Je suppose que L'Riton Laveur (dans son commentaire d'hier) a tout compris, mais pour les autres un nouvel indice : à quelques kilomètres retrouve la tour penchée de... ?
Merci aussi de m'avoir signal& que j'écrivais Montgomery avec deux R (c'est déjà corrigé), ce qui, avec une amicale indulgence donnait "Mont go merry". Pour mon correspondant Daniel, non ce n'est pas Vienne, mais en guise de récompense d'avoir participé, ce soir sur TCM passe Orson Welles around the World : l'épisode viennois dans lequel le troisième homme retourne dans la ville impériale. A la demande générale, la recette du spritz se trouve dans les commentaires de la note du 20 mai. Alors?

jeudi 21 mai 2015

INDICES...

Soit tout le monde s'en fiche, soit personne ne trouve, alors un indice supplémentaire : voilà un endroit tout proche de là où je me trouve où Orson Welles adorait manger. Son propriétaire avait inventé le carpaccio et c'est dans le célèbre bar qu'il avait fondé que notre cinéaste buvait des Montgomery et du Dom Pérignon...

mercredi 20 mai 2015

Un indice sur les voies impénétrables (4)

Bref : au lieu de prendre le train pour Saint-Malo, je me retrouve à peu près à l'opposé. Toujours au bord de l'eau. Dès les premières heures, je me rends dans un célèbre établissement hôtelier où Welles a passé de longues journées, et surtout des nuits. Un bar où il pleurait, consolé par Jean-Charles Tachella et André Bazin, l'insuccès de son Macbeth,  projeté sous les sifflets du public et resté totalement incompris. Je demande s'ils possèdent des photos de Welles, on m'aide, on s'adresse à des degrés de hiérarchie de plus en plus élevés, la réponse finale, comme on le disait jadis dans les pays de l'Est, "on a résolu le problème, c'est impossible!" est qu'ils ne possèdent aucune photo du grand homme dans l'établissement. Pour me consoler, je vais m'offrir un spritz au célèbre bar du célèbre hôtel et là, sur presqu'un mètre de haut et un autre de large, qui je vois au travail? On n'est jamais aussi servi que par soi même. Cette photo traîne dans un couteux cadre depuis des lustres, seule la direction de l'établissement l'ignorait et même le niait. Tchin tchin, Orson, à la tienne!

Suite des voies impénétrables (3)

Ciel, la seule où Orson Welles s'est rendu souvent, une destination que je connais par coeur. Mais comment ai-je pu l'oublier? Seulement le problème, c'est que je ne peux pas partir comme cela... Je viens de faire mon comming out! donc je ne peux pas laisser ma jeune femme comme cela, sans explication, abandonnée pour des raisons de travail et de... Barbara. Qu'auriez vous fait à ma place?

Suite des voies impénetrables...(2)

La chanson s'appelait "Gare de Lyon " . Ce n'est pas ma faute : c'est celle de Barbara. Elle chante "Taxi, vite à la Gare de Lyon, j'ai rendez vous près du portillon". Moi, je n'avais par rendez-vous, mais j'habite en face de la gare de Lyon, où il n'y a palus de portillon. Et je devais aller dans ma chère Bretagne. A partir de la Gare de Montparnasse. Mais, à tout hasard, j'ai traversé la rue... et je me suis trouvée à la Gare de Lyon sans portillon et là... là, mes lecteurs bijoux, mes lectrices chéries, là... puisqu'il n'y a aucun commentaire, je ne vous en parlerai que demain... bonne nuit... non : je suis trop gentille, je ne peux pas vous laisser ainsi. Là, je me suis dit qu'il y avait un endroit où Orson Welles avait souvent été, un endroit que je connaissais par coeur et que j'avais négligé. Et vers cet endroit, on allait depuis... la Gare de Lyon...

lundi 18 mai 2015

Les voies impénétrables...

Donc j'étais là où vous n'avez pas deviné, entourée d'amis et de bougainvilliers, j'arrivais même à y travailler pour une traduction, quand j'ai du rentrer à Paris. Dernières corrections pour la biographie d'Orson Welles, départ en fabrication, donc j'allais tourner en rond pendant une semaine comme le compagnon d'une parturiente qui fait les cent pas à l'entrée de la salle de travail, qui énerve tout le monde et ne sert à rien, qui, tout au plus, combe dans les pommes, en créant des problèmes supplémentaires. Là, je me suis dit que ranger les disques serait une activité suffisamment absorbante pour me faire patienter et suffisamment mécanique pour m'empêcher de penser. Hélas à ce moment là, j'ai cédé à la tentation : j'ai voulu réécouter une chanson de Barbara...

mardi 5 mai 2015

Anniversiare

Il y'a  cent ans, un 6 mai 1915 naissait à Kenosha (Illinois) Orson Welles. La biographie que je lui ai consacrée paraîtra début mai aux Edition Fallois à Paris.